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Channel: Imaz Press Réunion : l'actualité de la Réunion en photos
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Coronavirus: pas de restrictions pour le retour des joueurs étrangers en France

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Tant qu'ils sont résidents dans l'Hexagone et titulaires d'un titre de séjour ou d'un visa long séjour, "il n'y a aucun problème pour revenir sur le territoire, quelle que soit la nationalité et la provenance", a indiqué le ministère.

La question se posait depuis que, la semaine dernière, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé que les frontières de la France avec les pays non-européens resteraient "fermées jusqu'à nouvel ordre".

Neymar et Thiago Silva au Brésil, Edinson Cavani en Uruguay, Keylor Navas au Costa Rica... Quelques stars du Paris SG sont concernées par le sujet, mais pas que, comme les Brésiliens de Lyon Thiago Mendes ou de Nice Dante.

Plusieurs joueurs ont fait le choix de rentrer dans leurs pays d'origine, pendant que la France traverse une période de confinement depuis le 17 mars pour contenir la propagation du Covid-19.

La levée progressive de celui-ci, à partir du 11 mai, entretient l'espoir d'une reprise de l'entraînement, puis de la compétition courant juin.

A leur retour de l'étranger, il n'y a pas de quarantaine obligatoire "à ce stade", selon le ministère de l'Intérieur, alors que les modalités du déconfinement sont toujours à l'étude.

Il reste à gérer la modalité de leur voyage vers l'Hexagone, dans un contexte mondial très difficile qui a quasiment mis à l'arrêt le trafic aérien. Une option envisagée pourrait être l'organisation d'un vol privé, une option qu'aurait choisie Navas pour rallier le Costa Rica, selon le média ESPN. AFP


Le brut américain s'effondre, miné par la chute de la demande et la saturation des réserves

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Le baril américain West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mai, dont c'est le dernier jour de cotation, dégringolait d'environ 38% à 11,04 dollars vers 11H55 GMT, soit son plus bas niveau depuis 1998. A titre de comparaison, il valait environ 114 dollars en 2011.De son côté, le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne, était moins affecté, il cédait 6,05%, à 26,38 dollars vers 12H05 GMT.Les marchés du pétrole n'en finissent pas de plonger depuis des semaines alors que les restrictions de déplacements dans de nombreux pays et la paralysie de nombreuses économies à cause de la crise du coronavirus ont fait fondre la demande, d'autant qu'une profonde récession s'annonce dans le monde.Côté offre, le marché a été inondé de pétrole à bas coût après que l'Arabie Saoudite, membre éminent de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a lancé une guerre des prix avec la Russie pour obtenir un maximum de parts de marché.Les deux pays ont mis un terme à leur différend au début du mois en acceptant, avec d'autres pays, de réduire leur production de près de 10 millions de barils par jour pour stimuler les marchés touchés par le virus.Mais les prix ont continué à dégringoler quand il est devenu clair que les réductions promises ne suffiraient pas à compenser la chute massive de la demande.Le contrat sur le baril de WTI pour livraison en mai expirant lundi soir, ceux qui en détiennent doivent trouver des acheteurs physiques au plus vite. Mais les stocks ayant déjà énormément gonflé aux Etats-Unis ces dernières semaines, ils sont contraints de brader leurs prix.Michael McCarthy, responsable stratégie pour CMC Markets, note que la chute du WTI "traduit un excès" de stocks de brut au sein du terminal de Cushing (Oklahoma, sud).L'indice de référence américain est maintenant "découplé" de celui de Brent, référence du pétrole européen, et "l'écart entre les deux a atteint son plus haut niveau en une décennie", a-t-il souligné dans une note.- Ecart inédit -"Les Etats-Unis, en tant que marché enclavé, ont les plus importants problèmes de stockages", a renchéri Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group."La demande est tellement inférieure à l'offre que les réserves pourraient déjà avoir atteint 70% à 80% de leurs capacités", a-t-il ajouté.L'agence américaine de l'information sur l'énergie a indiqué la semaine dernière que les stocks de brut de la plus grande économie mondiale avaient augmenté de 19,25 millions de barils la semaine précédente, ajoutant aux malheurs d'un marché mondial qui était déjà sur-approvisionné avant même la pandémie de covid-19.Sukrit Vijayakar, analyste pour Trifecta Consultants, souligne que les raffineries américaines ne parviennent pas à transformer le pétrole brut assez vite, ce qui explique qu'il y ait moins d'acheteurs et des réserves qui se remplissent.Il y a un afflux de livraisons du Moyen-Orient et personne pour les acheter "parce que les coûts de transport sont élevés", explique-t-il à l'AFP.Malgré cette chute, une lueur d'espoir pour la référence américaine: le WTI pour livraison en juin, qui deviendra le contrat de référence mardi, résistait un peu mieux, ne perdant que 11,07% à 22,26 dollar. Une telle différence entre deux échéances aussi rapprochées est extrêmement rare, voire inédite.Cela signifie que "personne ne veut ce que tu vends aujourd'hui, mais (que certains) pourraient en vouloir dans le futur", a souligné Jeffrey Halley, analyste pour Oanda.Par Alberto PIZZOLI, Arman SOLDIN - 2020 AFP

Remerciement aux forces publiques et privées

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En outre, j’ai décidé d’enclencher la procédure de mise en œuvre du Plan de Continuité d’Activité (PCA) visant à garantir une continuité des services essentiels, en mobilisant les différents acteurs et services communaux concernés. et ce, tout en protégeant nos agents.

Une Cellule de Crise (CC) a été mise en place au sein de l’Hôtel de Ville depuis le début de l'alerte et se réunit régulièrement pour faire des points de situation et adapter les mesures en fonction de l’évolution de la pandémie et des instructions gouvernementales.

Depuis plusieurs semaines déjà, la solidarité communale s'exprime à travers de multiples actions. Acteur majeur de la politique sociale de la Municipalité, le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) ne cesse de se mobiliser afin que les personnes les plus vulnérables soient soutenues et protégées le mieux possible.

Depuis le début de cette crise sanitaire, la Municipalité n’a eu de cesse de mobiliser ses ressources humaines, financières, techniques et matérielles pour contribuer à lutter contre la propagation du Covid-19.

Dans ce contexte pandémique, au fil des jours, j’ai vu émergé des actions et initiatives citoyennes, individuelles ou collectives sans précédent. Comme le dit si bien le proverbe popularisé par l’écrivain français Antoine Furetière dans le courant du XVII siècle : " Les petits ruisseaux font les grandes rivières ".

Au nom de la municipalité, je souhaite exprimer toute notre reconnaissance, notre profonde admiration et nos remerciements à toutes les forces vives, qu'elles soient publiques ou privées, à ceux qui se battent en première ligne, à l'ensemble des particuliers, des professionnels de santé, des associations, et des acteurs économiques qui apportent leur aide, leur concours et leur soutien pour faire face, collectivement, à la crise sanitaire du Covid-19 sur notre territoire communal. Ces actions, mises en synergie, apportent leur pierre à l’édifice de la solidarité.

Je salue aussi l’investissement et le dévouement de nos agents communaux mobilisés sur le terrain ou en télétravail, pour assurer la continuité de service et porter une attention particulière aux publics les plus fragiles. Le sens de la mission de service public est au cœur de nos équipes et de leur motivation. Je tiens à leur rendre hommage et à leur adresser mes plus sincères remerciements. Merci pour votre générosité, votre humanisme. BRAVO pour votre abnégation et votre disponibilité.

J’ai bien sûr une pensée pour les malades et leurs familles, en espérant qu’ils traverseront cette épreuve dans les meilleures conditions. Pour combattre cet ennemi commun invisible et meurtrier, chacune et chacun d’entre nous a une responsabilité. Nous ne surmonterons les difficultés de cette épreuve que par une collaboration synergique. Ensemble, continuons le combat !"

Jean-Claude Lacouture, Maire de L’Étang-Salé

Covid-19 : Lancement d'un recensement des étudiants souhaitant rentrer dans leur territoire

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"Afin de préparer le retour des étudiants dans leur territoire en toute sécurité pour eux et pour leurs proches, il est nécessaire de connaitre le nombre d’étudiants qui envisagent de rentrer sur chaque territoire et à quelle échéance au regard des modalités d’examen fixées par les établissements scolaires ou universitaires. Ces informations permettront à l’Etat d’anticiper les besoins et les modalités de mise en quatorzaine, en lien avec les territoires et en partenariat avec la délégation interministérielle à l’égalité des chances des Français d’outre-mer et la visibilité des outre-mer (DIECVI), les CROUS et l'Agence de l'outre-mer pour la mobilité (LADOM).

Pour ce faire, les étudiants et lycéens concernés pourront se manifester dès le dimanche 19 avril sur la plateforme d’entraide www.outremersolidaires.gouv.fr par le biais d’un questionnaire dédié à ce sujet. Le formulaire de recensement est disponible en cliquant ici.

Les étudiants et lycéens ont jusqu’au samedi 2 mai pour s’inscrire sur la plateforme. Le recueil des informations des étudiants est réalisé en limitant strictement les informations nécessaires dans une logique de protection de la vie privée. Les données seront détruites à l’issue de la crise sanitaire.

Lancement d’un appel à projet pour renforcer l’accompagnement social des étudiants ultramarins

Cet appel à projet est lancé pour renforcer l’action d’accompagnement social réalisé par les associations au profit des étudiants dans quatre domaines :

- la réalisation des démarches administratives en vue d’obtenir des aides auprès des différentes institutions, telles que le CROUS. - le soutien pour lutter contre l’isolement. - le soutien pour l’obtention d’aides alimentaires. - le soutien pour la mise en œuvre de tutorat.

Les porteurs de projet pourront déposer leur dossier jusqu’au 24 avril 2020 auprès de la DIECVI à l’adresse mail suivante : sp-delegation@outre-mer.gouv.fr. Le dossier complet est accessible en cliquant ici.

Annick Girardin, ministre des outre-mer, déclare : " Les étudiants ultramarins ont d’ores et déjà fourni de gros sacrifices face à la crise du Covid-19. Une majorité d’entre eux a continué à lutter au quotidien contre l’épidémie en restant dans leurs logement ou chambre universitaire. Le gouvernement continuera de les soutenir afin qu’ils puissent se concentrer sur l’essentiel : la réussite de leurs études. Une nouvelle étape s’engage parallèlement : permettre à celles et ceux qui le souhaitent un retour dans leur territoire dans les meilleures conditions sanitaires possibles pour eux et pour leurs proches"

• Le formulaire de recensement des étudiants basés en Métropole est ici

• Le dossier pour répondre à l’appel à projets est là

Lire aussi : Création d'un questionnaire pour recenser les attentes des étudiants ultramarins

Le foot contraint d'adapter sa logistique en cas de reprise

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- Des tests pour les joueurs ? -

Comment éviter la propagation du nouveau coronavirus lors d'un match, dans les stades, à l'entraînement? Si les équipes reprennent leur activité, comme le laisse entendre la levée progressive du confinement à partir du 11 mai, le secteur devra se plier à de nouvelles règles sanitaires.

Distanciation sociale, masques, gants, gestes barrières... Des bonnes pratiques existent mais pour le moment, les acteurs attendent des consignes officielles. "Il y a beaucoup d'incertitudes et tout le monde navigue un peu à vue", explique le Dr Pascal Maillé, directeur du Centre médical sportif de Clairefontaine. Mais "à un moment, il va falloir rejouer au football. Et ça passe par le marquage d'un joueur sur un corner. C'est là qu'il va falloir demander une interprétation, un avis...", poursuit-il.

"C'est difficile dans des sports comme le football de respecter la distanciation sociale, et on ne peut pas jouer en portant le masque", abonde le Dr Régis Boxelé, médecin du sport à Paris. "La clé, ce sont les tests. Ils sont indispensables, ce serait une prise de risque énorme de faire sans, poursuit-il. Pour les joueurs qui n'ont pas eu le Covid-19, il faudra les tester souvent, au moins tous les trois, quatre jours."

En suivant cette logique, au rythme de deux fois par semaine, c'est près de 4.000 tests qu'il faudrait effectuer chaque mois pour la Ligue 1. Sans compter la Ligue 2, le National et la D1 féminine.

Mais réserver des tests à des joueurs pros plutôt qu'aux malades pose une "épineuse question sociétale", de l'avis de Jonas Baer-Hoffmann, secrétaire général du syndicat mondial des footballeurs Fifpro. "Peut-être que cela envoie un mauvais message en suggérant que le football suit des règles différentes du reste des gens."

- Des aménagements dans les stades ? -

Pour les enceintes sportives, une chose est sûre: "Cette pandémie va nous obliger à modifier profondément les habitudes de travail", explique Xavier Pierrot, directeur général adjoint de l'Olympique lyonnais, chargé du stade.

Si rejouer à huis clos est aujourd'hui l'option la plus probable, il reste néanmoins que plusieurs dizaines de personnes continueront à se côtoyer autour de la pelouse pour assurer la tenue du match. Des secours à la maintenance technique, des joueurs aux journalistes, ce chiffre monte à 300 à Lyon.

A Toulouse, le club l'estime à "150, 200" personnes, à Bordeaux autour de 200. A Reims, c'est la même fourchette: 200, 250 selon la ville. Là encore, des consignes sanitaires sont attendues, comme sur le port du masque. "Si on nous demande de fournir un masque, aujourd'hui on est tous dans le même cas, il n'y en a pas", explique Christophe Pierrel, président de SBA, concessionnaire du Matmut Atlantique à Bordeaux.

"Le gros avantage d'avoir une infrastructure comme un stade, c'est qu'on peut mettre à disposition des espaces dédiés pour les autorités médicales ou sanitaires. Par contre, il faudra une clarification sur ce que l'on devra mettre en place mais ça, il n'y a pas grand-monde qui le sait", poursuit-il.

Une piste peut mener à la désinfection du stade ou à placer les deux bancs de touche l'un en face de l'autre, comme au football américain. Voire, pour respecter la distanciation sociale, à allonger les bancs "avec des chaises", sourit Pierrel.

- Quels dispositifs de sécurité? -

Jouer à huis clos ne garantit pas l'absence de supporters... autour du stade, comme l'a montré mi-mars l'exemple de PSG-Dortmund où des centaines de fans parisiens se sont amassés autour du Parc pour encourager leurs joueurs.

Un dispositif de forces de l'ordre est donc à prévoir, et c'est au préfet de le mettre en place. A Saint-Etienne, pour le match à huis clos entre l'ASSE et Nantes le 12 janvier, 75 policiers et 40 CRS avaient été mobilisés, selon la préfecture de la Loire.

Mais la situation peut beaucoup varier d'un match à un autre, d'une ville à une autre. Dès lors, quel dispositif envisager pour l'affiche restant à jouer entre Marseille et le PSG, toujours très suivie ? "On pourra difficilement éviter les rassemblements de supporters à l'extérieur. Mais on ne sait pas encore ce qui sera autorisé ou non, après le 11 mai", conclut Francis Assailly, directeur des sports de la ville de Reims. AFP

Casud : les collectes de déchets verts et encombrants ralenties

Réouverture des boulangeries Paul

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"Les habitants du chef-lieu pourront retrouver les produits PAUL : pains, viennoiseries, pâtisseries, sandwichs, en vente à emporter, du lundi au dimanche, de 7h à 14h dans leurs deux boulangeries.

Les mesures d’hygiène et de sécurité ont été renforcées afin de limiter la propagation du virus. Le paiement sans contact est privilégié, et comme le prévoit la réglementation, il n’y a pas de service sur place. " Grâce à nos équipes de volontaires, nous rouvrons nos boulangeries partout où nous le pouvons car nous pensons qu’il est de notre responsabilité d’être aux côtés de la population en ces temps de crise ", explique le directeur de PAUL Réunion, Nicolas Pelé.

Dès mardi 21 avril, les clients pourront retrouver leurs produits préférés mais également une nouveauté : l’Épicerie PAUL. " Afin de soutenir les maraichers locaux, et faciliter l’accès aux produits alimentaires de base, nous mettons exceptionnellement en vente des produits et matières premières qui entrent habituellement dans nos recettes : fruits et légumes frais, œufs, farine, lait, crème....

La vente s’effectuera en drive. Nous sommes heureux de pouvoir rendre ce service de commerçant de proximité ", continue le directeur de Paul Réunion. Un comptoir spécifique sera installé à l’extérieur.

Pour le moment, seules les boulangeries de St-Denis sont ouvertes mais d’autres réouvertures sont également envisagées."

Etang du Gol : des poissons morts à cause du niveau très bas de l'eau

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Ces poissons (les Tilapias) sont une espèce exotique, qui selon la CIVIS, "ne sont pas adaptés à l'eau saumâtre à la différence des espèces endémiques présentes dans l'étang". Les équipes du prestataire de la CIVIS pour l'entretien de l'étang vont procéder au ramassage des cadavres de poissons présents sur les berges.

"Compte tenu de la persistance du faible niveau d'eau constaté, elles vont également en profiter pour enlever les quelques déchets présents dans les bras d'eau qui n'avaient pas pu être enlevés jusqu'à présent, car la vase les rendait inaccessibles : pneus, macro-déchets métalliques et plastiques..." ajoute la CIVIS.

Lire aussi : Des centaines de poissons morts retrouvés à l'Etang du Gol

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com


Coronavirus: à Rome, les musiciens viennent chez vous

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Samedi soir, la petite troupe du spectacle "Sous le même ciel" s'est installée dans la cour partagée d'un grand ensemble d'habitations populaires du quartier de San Basilio, dans le nord-est de Rome.Quelques jours plus tôt, c'est au Corviale, une des plus longues barres d'immeubles d'Europe, qu'ils avaient joué devant les fenêtres ouvertes d'habitants heureux de s'évader pendant une heure tout en respectant les règles du confinement."C'est un spectacle très populaire. On a un DJ, moi je joue des chansons pour les faire danser, même depuis leur fenêtre", explique à l'AFPTV Andrea Casta, la "star" du groupe, qui a déjà fait entendre son violon électrique au Stade Olympique de la capitale italienne un soir de Lazio Rome-Inter Milan."On alterne avec le cabaret, avec un comique. On a aussi invité un chanteur du quartier. C'est un espace ouvert et on va continuer à aller dans les banlieues de Rome et dans les autres villes", assure-t-il."Avoir les gens du peuple au balcon, c'est mieux que de voir aux balcons des théâtres les riches, ceux qui ont la possibilité de vivre plus facilement cette situation. D'ailleurs, on ne va pas dans leurs quartiers, on va seulement dans les quartiers populaires", explique de son côté Antonio Giuliani, un humoriste bien connu des Romains.- "Un beau moment" -Dans la cour, quelques personnes dansent et tapent des mains, visages masqués. Mais le vrai spectacle est dans les étages, à chaque fenêtre, où les gens du quartier chantent, sourient, rient aux blagues, agitent leurs téléphones portables lumière allumée et en redemandent."Les enfants ne peuvent pas sortir de la maison. Parfois on les fait quand même un peu descendre avec les masques. Mais ça c'est un beau moment, un moment pour tous, tout le monde s'amuse. C'est une quelque chose de beau, parfois nous aussi on a quelque chose de sympa", résume Adriano Sindaco, qui a profité du show avec sa fille Giada. "Ces circonstances nous unissent, elles ne nous divisent pas. Souvent il y a de l'isolement mais là on se réunit", ajoute Anarita Napoli, la bouche couverte d'un masque."En temps normal, tout le monde veut sortir pour aller au théâtre, au pub, écouter un artiste. En ce moment, ils ne peuvent pas sortir donc on leur amène le spectacle à domicile", explique Andrea Casta.Son collègue Antonio Sindaco espère ne pas avoir à faire tourner "Sous le même ciel" dans trop de quartiers: "Cela voudra dire qu'on est guéris, qu'il n'y a plus ce virus et qu'on revient à la vie normale", explique-t-il."Ou alors on continuera, mais avec les gens cette fois à un ou deux mètres et dehors. Toujours gratuitement et pour les quartiers de Rome", conclut-il.Par Alberto PIZZOLI, Arman SOLDIN - 2020 AFP

Reprise des cours : le Département à la rencontre des associations de parents d'élèves

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Même si elles sont conscientes qu'une réouverture des établissements scolaires est nécessaire pour préserver une véritable continuité pédagogique (que la voie numérique ne peut pas remplir totalement), les associations de parents d’élèves ont fait part de leurs grandes inquiétudes quant aux conditions de protection des élèves du premier et du second degrés. Elles estiment qu’à ce jour, ces conditions ne sont pas remplies et qu’aucune garantie en ce sens ne leur a été donnée. Le Président du Département a indiqué avoir compris et entendu ces craintes légitimes : "Je partage votre inquiétude. 55 000 collégiens fréquentent nos établissements et 1200 ATTEE assurent leur accueil et l’entretien des locaux. Dans mon rôle de Président du Département, je me dois d’être à votre écoute et de faire remonter vos propositions. S'il est essentiel d’assurer la reprise des cours pour éviter le décrochage scolaire, il conviendra toutefois d’adapter la protection de nos enfants et des personnels, enseignants et agents de la Collectivité, y travaillant pour garantir la sécurité sanitaire de tous " déclare le Président du Département."

Secteur culturel en danger : le GAFMER demande une réunion de travail

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Le Groupement des Artisans Forains et Métiers de l'Evénementiel de la Réunion (constitué de nombreuses entreprises du secteur événementiel et forain) a sollicité le Président de Région pour une réunion de travail afin de trouver, avec le soutien de la Région Réunion, des solutions de sauvegarde des entreprises culturelles et événementielles réunionnaises.

Malgré l'urgence de la situation, aucune réponse concrète à notre demande n'a été apportée. Par ailleurs, la cellule de crise économique de la Réunion et la Direction des Affaires culturelles de la Réunion mettent en place un plan de continuité d'activité sectoriel culture. Une réunion s'est tenue en Préfecture aujourd'hui à ce sujet. Malheureusement, les professionnels du secteur n'ont pas été conviés... Comment bâtir un "plan" de sauvegarde des entreprises événementielles et culturelles de la Réunion sans convier de véritables professionnels du secteur aux réunions d'élaboration de ce plan ? Le Groupement des Artisans Forains et Métiers de l'Evénementiel de La Réunion (GAFMER) a adressé un courrier ce jour au Secrétaire Général pour les Affaires Régionales, Monsieur Pascal Gauci pour que notre groupement représentatif des professionnels du secteur événementiel soit convié aux prochains échanges. Nous restons dans l'attente d'une réponse de leur part que nous espérons positive.

Le Groupe Caillé offre 15.000 masques chirurgicaux aux infirmiers libéraux

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Depuis l’annonce du Président Emmanuel Macron, le jeudi 12 mars 2020 suivie des annonces du gouvernement, des infirmiers libéraux se sont réunis afin de communiquer sur la réalité du terrain face à la propagation du coronavirus-covid-19 sur le territoire. La situation sur le plan national et international inquiète l’ensemble de la population, la vitesse de propagation du virus est évidente. Les solutions qui sont proposées le confinement et la protection par des gestes barrières.

Les infirmiers à domicile, comme tout le personnel soignant doit continuer leur mission, mais dans quel contexte, dans quel environnement et avec quels moyens. En effet, il n’y avait pas de masques prévus ou une dotation précaire et largement insuffisante pour une sécurité optimale.

Le personnel hospitalier doit être équipé en premier lieu, puisqu’ils sont les premiers à être en contact avec des patients potentiellement covid-19.

Mais tous les patients ont besoin d’être rassurés au vue des informations venues de métropole et nos séances de soins à domicile. Ils nous demandent d’être équipés de protections, des masques, des gants, des blouses, des charlottes pour nos interventions.

Face aux annonces faites par le gouvernement et du manque de matériel un élan de solidarité et de générosité s’est créé afin d’anticiper cette crise et protéger les soignants : fabrication de masques, bons plans, dons divers des entreprises et de la population réunionnaise.

Aujourd’hui grâce aux dons nous pouvons élaborer des kits afin d’équiper les premiers cabinets au contact du covid_19.

Ce n’est pas évident, la dotation n’est pas suffisante et nous n’avons pas l’assurance de pouvoir équiper tout le monde lorsque la vague de patient arrivera.

Nous voulons éviter la propagation et protéger la population la plus sensible ainsi que nos ainés déjà isolés socialement avant le confinement. Fort heureusement notre mobilisation sur le terrain, nos alertes nous permettent d’avoir l’attention de généreux donateurs.

Ce lundi 20 avril 2020, nous avons pu récupérer au Port auprès de Magali Caillé et des équipes du Groupe Caillé, 15.000 masques chirurgicaux.

Nous tenons à remercier les dirigeants du Groupe Caillé, qui contribuent à leur manière à notre action en nous offrant ces masques chirurgicaux qui seront mis à dispositions des infirmiers libéraux ainsi qu’à leurs patients les plus à risques.

Nous tenons également à remercier tous les généreux donateurs qui contribuent à la lutte contre la propagation du Covid-19, car nos moyens sont limités en quantité et dans le temps.

Nous devons être au plus près de la population de personnes âgées qui manquent de protection. Par ce geste et ce don c’est un peu de réconfort et de confiance que nous amenons dans les foyers réunionnais.

Encore merci à tous ! Rest Zot kaz, pour nous aider dans notre mission de tous les jours. Collectif d’infirmiers libéraux

Coronavirus : une aide exceptionnelle pour les les éleveurs de chevaux

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“Les clubs n’ont plus aucune rentrée d’argent. Pour beaucoup d’entre nous, ce sont nos écoles d’équitation qui nourrissent nos élevages.” déplore Jean-Christophe Payet, éleveur à l’Etang Salé. Comme beaucoup d’éleveurs d’équidés, il compte sur son club d’équitation pour nourrir son élevage. “Un cheval coûte en moyenne 250 euros par mois. En plus de la nourriture, on doit amortir nos installations, un calvaire en période de crise sanitaire…” rajoute le gérant d’exploitation. Avec l’appui de la FFE (Fédération Française d’Equitation), les éleveurs d’équidés ont multiplié les requêtes auprès du ministère de l’Agriculture pour que leur situation soit prise en compte.

Ce vendredi 17 avril, la Chambre d’Agriculture de la Réunion a apporté un premier élément de réponse : “la chambre d'agriculture en partenariat avec l'Association réunionnaise de valorisation d'élevage d'équidéss (ARV2E) et la Direction de l'agriculture du conseil départementalont mis en place une aide exceptionnelle en faveur de l'alimentation (fourrage, concentrés et vitamines) des équins fixée à 40 euros par animal pour les détenteurs qui sont agriculteurs à titre principal et secondaire inscrits à l'Amexa.” a précisé la chambre verte sur sa page Facebook

Une solution accueillie en demi-teinte chez les éleveurs : “c’est mieux que rien, mais 40 euros ça ne compense pas le coût d’un cheval sur deux mois” soutient Jean-Christophe Payet. Les premiers dossiers devraient être réceptionnés cette semaine par la Chambre d’Agriculture. Seuls les centres équestres affiliés au régime agricole et autre éleveurs qui cotisent à l’Amexa (assurance maladie des exploitants agricoles) pourront être bénéficiaires de l’aide d’urgences.

“Cela représente près de 44 centres équestres avec en sus de nombreux éleveurs indépendants. Au total, près de 2500 chevaux sont concernés” affirme la Chambre d’Agriculture. Plusieurs centres de tourisme équestre qui ne dépendent pas du régime des agriculteurs envisagent de solliciter la région pour leur réclamer une aide financière adaptée à leur statut.

sr/www.ipreunion.com

La compagnie aérienne Virgin Australia terrassée par le coronavirus

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Dans un avis à la Bourse australienne, l'entreprise a toutefois déclaré vouloir maintenir ses vols tout en confiant son sort à des administrateurs judiciaires. "Notre décision aujourd'hui vise à assurer l'avenir du groupe Virgin Australia et sa renaissance après la crise du Covid-19", a expliqué son PDG Paul Scurrah dans un communiqué. "L'Australie a besoin d'une deuxième compagnie aérienne et nous sommes déterminés à continuer nos vols", a-t-il ajouté. Qantas est la principale compagnie aérienne australienne.

Virgin Australia, endettée à hauteur de cinq milliards de dollars australiens (3,2 milliards de dollars, 2,95 milliards d'euros), avait réclamé aux autorités un prêt de 1,4 milliard de dollars australiens pour se maintenir à flot, ce que le gouvernement fédéral avait refusé. Virgin Australia est la propriété de plusieurs firmes étrangères, dont le groupe Virgin qui détient 10% du capital.

Quatre experts de la firme d'audit Deloitte ont été désignés comme administrateurs. "Notre but est de mettre en oeuvre un processus de restructuration et de refinancement de l'activité et sortir de la phase d'administration le plus vite possible", a déclaré Vaughan Strawbridge, l'un de ses administrateurs.

- "Un intérêt extraordinaire" -

Il a précisé que plus d'une dizaine d'entités avaient fait part de leur "intérêt" quant à une participation dans le plan de restructuration de la compagnie aérienne. "Il y a un intérêt extraordinaire pour cette entreprise et pour la restructuration de Virgin Australia", a dit M. Strawbridge aux journalistes à Sydney, tout en faisant part de son optimisme quant au sort de la compagnie.

Virgin Australia était déjà mal en point financièrement avant l'épidémie de Covid-19. Elle avait déploré en 2019 une perte sous-jacente avant impôts de 71 millions AUD. Elle a suspendu tous ses vols internationaux après la décision de l'Australie de fermer ses frontières aux non-résidents pour empêcher la propagation du nouveau coronavirus. Elle n'opère plus qu'un vol intérieur.

La compagnie aérienne, qui comptait 10.000 employés, en a déjà licencié un millier et en a mis 8.000 autres en chômage technique. M. Strawbridge a affirmé que les administrateurs chercheraient à "préserver autant d'emplois que possible". Le secteur aérien australien, qui est dominé par Qantas et Virgin Australia, a bénéficié d'un plan d'aide du gouvernement fédéral de 715 millions AUD pour faire face au manque de rentrées financières lié à la suspension des vols.

- "Un nouveau départ" -

Le milliardaire Richard Branson, fondateur du groupe Virgin, a affirmé dans un tweet son soutien à la compagnie. "Je suis tellement fier de vous et de tout ce que nous avons fait ensemble", a-t-il dit. "Ce n'est pas la fin de Virgin Australia, mais je crois que c'est un nouveau départ. Nous allons travailler jour et nuit pour que cela se concrétise."

Comme beaucoup d'autres, il s'en est aussi pris au gouvernement australien qui n'a pas renfloué la compagnie, en relevant que de nombreux pays s'étaient mobilisés pour soutenir le secteur aérien confronté à "une crise sans précédent". Avant Virgin Australia, l'épidémie de coronavirus a déjà eu raison, en mars, de la compagnie aérienne britannique Flybe qui a cessé ses activités après avoir lutté pendant un an pour sa survie.

Et c'est tout le transport aérien mondial qui redoute une catastrophe économique en raison de la réduction sans précédent du trafic aérien du fait des restrictions mondiales de circulation.

Le ministre australien du Trésor Josh Frydenberg a cependant affirmé que la cessation de paiement de Virgin Australia ne signait pas "la fin de la compagnie aérienne", et assuré que le gouvernement travaillerait avec les administrateurs pour trouver la meilleure issue possible pour l'entreprise. "Notre objectif est d'avoir deux compagnies aériennes intérieures majeures en Australie qui soient économiquement viables", a-t-il dit.

Le gouvernement fédéral a aussi exhorté les actionnaires étrangers de Virgin Australia - dont Singapore Airlines et Etihad Airways - qui totalisent 90% des parts de l'entreprise, à s'impliquer dans son sauvetage. AFP

Demande de protection pour les avocats

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Si le Conseil d’état a rejeté cette demande, sa décision reconnaît le concours des avocats au fonctionnement du service public de la justice, en leur qualité d’auxiliaire de justice.

Le Conseil d’État observe que, dans le contexte de crise sanitaire, l’État a pour obligation de :

• veiller au respect des règles d’hygiène et de distance entre les personnes • aider les avocats à se procurer des masques • mettre à disposition du gel hydro-alcoolique

Sans attendre la décision du Conseil d’État, ou l’action du ministère, le Barreau de Saint Pierre met depuis le 20 avril des masques à disposition des avocats de permanence pénale, et des prévenus qu’ils défendent. Le risque de contagion, souligné par le récent test positif d’une personne venant d’être incarcérée, est trop important pour accepter de fonctionner sans matériel de protection.

Conscients de la nécessité de leur participation pour parvenir à une justice de qualité, les avocats de Saint Pierre se mobilisent pour assurer dans les meilleures conditions la défense de leurs clients. Les avocats du Barreau de Saint Pierre tiennent à rendre hommage au courage et au dévouement de tous ceux, soignants, magistrats, greffiers, policiers, gendarmes, et tant d’autres, qui permettent la continuité de la vie de la nation.

Normane Omarjee, bâtonnier de l'ordre des avocats de Saint-Pierre


La pandémie pousse les migrants vénézuéliens sur les chemins du retour

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Les ampoules au pied lui semblent un moindre mal. Il est soulagé car bientôt, avec sa femme, leur fils et sa belle-soeur, il va monter dans un des autobus affrétés par la municipalité pour emmener les migrants vénézuéliens jusqu'à la frontière, à 957 km de là. Des dizaines d'autres attendent avec lui. Ils ont fui l'Equateur et d'autres pays de la région, franchissant clandestinement des frontières fermées, ou profitant de l'ouverture de corridors humanitaires. Parmi eux, certains ont tenté de reconstruire leur vie en Colombie, mais y renoncent.

Tous ont décidé de rentrer au pays après s'être trouvés sans ressources à cause du confinement, qui a eu raison de leur travail précaire, ou de crainte que la contagion n'aggrave la xénophobie.

Jesus Peña vivait depuis neuf mois à Loja, localité du sud de l'Equateur. Mais il a commencé à avoir peur: là-bas, "les gens meurent, ne font pas attention, ne portent pas de masque, tout le monde est dans la rue".

- 35.000 migrants déjà rentrés -

Il craignait aussi le sort qui leur aurait été réservé si lui ou un de ses proches était tombé malade. A l'hôpital, "on n'aurait pas fait sortir un Equatorien pour y mettre un Vénézuélien", assure-t-il, estimant que "le mieux c'est de regagner notre pays".

Plus de 35.000 Vénézuéliens, venant de Colombie ou d'ailleurs, ont déjà traversé le territoire, selon Felipe Muñoz, fonctionnaire de la frontière entre les deux pays. La Colombie compte environ 1,8 des 4,9 millions de migrants qui ont fui ces dernières années l'effondrement de l'ancienne puissance pétrolière. Bogota, qui suivant la ligne des Etats-Unis ne reconnaît pas Nicolas Maduro comme président du Venezuela, a appelé à l'aide internationale pour gérer la crise migratoire, aggravée par l'urgence sanitaire et financière résultant de la pandémie.

Ce pays compte déjà plus de 3.700 cas confirmés du nouveau coronavirus, contre quelque 250 répertoriés au Venezuela, alors que l'Equateur avec 10.000 cas est le pays de la région le plus affecté après le gigantesque Brésil. Conscient que les données de son pays sont contestées par l'opposition, Jesus Peña se prépare à gérer plusieurs maux. "Il n'y a pas de nourriture, pas d'eau, ni d'essence. Mais que faire?"

La Colombie assure que ces migrants partent d'eux-mêmes et contrôle leur température à leur sortie. Luis Plazas, 24 ans, s'estime chanceux. Ce vendeur de fruits ambulant, son épouse et leurs enfants de huit ans et de huit mois, ont pu embarquer dans un autobus allant de Cali à Cucuta, à la frontière.

- Sans toit, ni nourriture -

Après deux années d'exil, une à Bogota et l'autre à Cali, il a décidé de partir avant que la faim se fasse davantage sentir. Depuis le début du confinement, le 20 mars dans les grandes villes colombiennes, sa famille ne se permet plus qu'un seul repas quotidien. "Si un adulte ne mange qu'une fois par jour, il le supporte. Mais comment dire à un petit qu'il n'y a rien. C'est très difficile!", a-t-il expliqué par téléphone à l'AFP pendant son voyage.

Ce migrant s'est retrouvé dans la même situation que 47% de la population active de Colombie, qui travaille de manière informelle souvent dans la rue et que le confinement laisse sans un sou.

Et sa situation a empiré lorsqu'il n'a plus eu de quoi payer le loyer. "Cela devenait très difficile et on nous avait déjà jetés à la rue", dit-il. Le gouvernement colombien a depuis interdit de telles expulsions pendant le confinement, élargi le 25 mars à l'ensemble du pays et prolongé jusqu'au 26 avril inclus.

A la frontière, Luis Plazas a attendu quelques heures la fin du couvre-feu imposé au Venezuela. Et il espère que le petit commerce de sa mère, qui vend des arepas (galettes de maïs), éloigne au moins le spectre de la faim. AFP

Des repas offert aux soignants de six Ehpad pendant tout le confinement

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"Au-delà du fait que ce geste de notre part est un moyen de montrer au personnel des EHPAD que nous sommes solidaires et que nous les soutenons, il s’agit d’abord et avant tout de soulager chacun de ses membres, qui opère en mode dégradé depuis quelque temps. Depuis le début de cette crise sans précédent, ils font un travail remarquable et difficile auprès de nos aînés, qui sont particulièrement à risque. Nous voulons leur dire que nous ne les oublions pas et surtout, que nous leur sommes reconnaissants pour les risques qu’ils prennent tous les jours", explique Farouk Ravate, PDG du Groupe Ravate. L’idée est de leur mettre du baume au cœur dans cette lutte qu’ils mènent au quotidien contre le coronavirus.

Pour ce projet, la fondation d’entreprise a fait appel aux services d’un traiteur. En sus de les préparer, ce dernier sera également responsable de la distribution des repas auprès des différents établissements. Des règles d’hygiène strictes ont été mises en place pour toutes les étapes, de la préparation à la distribution, afin d’éviter tout risque de propagation du coronavirus. Toutes les mesures seront prises pour respecter les protocoles de sécurité dans les EHPAD qui font actuellement l’objet d’une surveillance étroite.

"Nous remercions la Fondation Ravate pour l’aide qu’elle nous apporte dans la gestion de cette crise sanitaire. Ces démonstrations de solidarité et de soutien sont essentielles pour nos établissements de santé et chacun de ses professionnels qui œuvrent au quotidien avec engagement et courage", confie Frédéric Pothin, Délégué régional de la FEHAP Océan Indien.

Pour la Fondation Ravate, cette action s’inscrit dans le droit-fil de ses engagements depuis sa création, à savoir le soutien aux projets de solidarité et d’entraide dans les domaines éducatif, culturel, scientifique et médical. " Nous avons toujours été guidés, dans chacune de nos initiatives, par la responsabilité du groupe Ravate, qui est de toujours agir dans l’intérêt général et veiller au bien commun ", soutient Farouk Ravate. D’ailleurs, des masques de protection ont également été distribués par le groupe Ravate aux héros en blouse blanche du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Ouest.

Fondation Ravate

Saint-André : la police contrôle les attestations de sortie

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www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

Covid-19 : l'heure n'est pas encore au bilan, mais certains constats s'imposent déjà

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Si l’origine du Covid-19 n’est pas encore déterminée, il a d'ores et déjà été démontré que d’autres épidémies comme Ebola ont été provoquées par le contact rapproché avec les chauves-souris victimes de la destruction de leurs habitats, de même que la maladie Nipah en Malaisie.

On voit bien que si s'accaparer tout les espaces naturels est nuisible pour la faune et la flore, c'est aussi et surtout nuisible pour nous mêmes ! Il est donc urgent que les politiques menées à l'échelle de tous les territoires abandonnent les modèles de développement et d'aménagement prédateurs de ressources et d'espaces naturels. Ici à la Réunion, nous pensons plus particulièrement à la Région.

Ce virus qui expose toute l'humanité au même risque et au même moment nous montre aussi comme il est dangereux d'être totalement dépendants des importations. D'autant plus quand on vit sur une île. Quelle a été la réaction des Réunionnais quand on a pris conscience de la crise sanitaire qui allait nous toucher ? On s'est précipité dans les super-marchés pour faire des provisions, comme à chaque fois qu'il y a un risque de blocage (cyclone, grève...). L’angoisse de la pénurie a des racines profondes dans l’histoire de notre île.

C’est pourquoi les choix en matière de développement agricole sont déterminants et la décision politique de sortir du " tout canne " ne peut plus être reportée. Notre combat pour l’autonomie alimentaire est plus que jamais d’actualité, il faut un véritable Plan de Transition écologique de l’agriculture avec comme objectifs prioritaires :

- protéger les terres agricoles contre le grignotage de l'urbanisation et contre les prélèvements d’andains - mobiliser les friches agricoles pour l'agriculture bio - soutenir les agriculteurs pour aller vers la diversification de leur production - développer des unités de transformation des produits frais - multiplier les potagers communaux bio

Le Covid-19 ne doit pas non plus faire passer à la trappe la nécessaire sortie des pesticides. Les problèmes de santé liés aux pesticides (maladie de parkinson par exemple) sont maintenant démontrés. Il faut que le travail sur la transition vers une agriculture bio reprenne après la crise sanitaire.

Autre constat : la pandémie met en évidence, en négatif, l'impact de nos activités (l'industrie, la circulation) sur la qualité de l'air. L'association AirParif, par exemple, a relevé une baisse de jusqu'à 30 % des niveaux de pollution par rapport à un mois de mars "normal", sans confinement. Carole Deniel, responsable des programmes Atmosphère et Climat du Cnes le souligne également : " Ces images (satellites) sont frappantes car elles illustrent à quel point les activités humaines ont un impact sur la qualité de l’air que nous respirons ".

Les chiffres nous rappellent notre rôle irréfutable dans la dégradation de la qualité de l'air qui est responsable d' un quart des morts prématurées et des maladies dans le monde, selon l'ONU, sans compter son rôle dans le réchauffement climatique avec les conséquences annoncées ; ils nous montrent aussi que nous pouvons agir :

Tous les territoires doivent s'engager dans l'effort. Ici à la Réunion, s'il est compliqué de se passer de l'avion, il est en revanche totalement ubuesque de tout miser sur le routier. Il nous faut développer davantage les transports moins polluants, sur rail, par câbles, le vélo.

Continuons aussi à militer contre les activités inutiles qui prospèrent grâce à l'obsolescence programmée. C'est maintenant un lieu commun : les électroménagers qui duraient auparavant 30 ans, ne dépassent pas les 6 ans aujourd'hui. Beaucoup de nos industries n'ont maintenant pour but que de nous faire consommer. Nous avons donc des marges de manœuvre quant à la baisse de nos activités industrielles qui ont à viser le durable.

Privilégions quand cela est possible la production locale et la consommation locale pour participer à faire baisser autant que possible le coût écologique des transports de marchandises.

Enfin, différents sondages réalisés montrent que ce qui manque le plus aux français pendant le confinement, en terme d'activités, ce sont les sorties entre amis, aux restaurants, au ciné, et les activités sportives. Il y a une prise de conscience de l’importance des liens sociaux et des activités de bien-être. Le superflu et la surconsommation ne nous sont pas nécessaires. Souhaitons que les politiques accompagnent cette prise de conscience des priorités.

Ne repartons pas, après la crise, comme si de rien n'était ! Les carences avérées de notre système doivent être corrigées, celles de notre système de santé bien entendu, qui ont été largement commentées, celles de notre rapport à notre environnement aussi.

Mélissa Cousin, Europe Ecologie Les Verts Réunion

Près de 6% des Français contaminés par le covid-19, selon l'Institut Pasteur

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Selon l'Institut Pasteur, près de 6% des Français auront été contaminés par le covid-19 (SARS-CoV-2 de son nom complet scientifique) après la première vague épidémique.

"Pour mieux comprendre et gérer cette situation sanitaire inédite, il est essentiel de pouvoir estimer le niveau de circulation du virus dans la population, d’évaluer le risque de développer une forme grave de la maladie, et de disposer d’indicateurs de mesure de l'impact des efforts de lutte actuels" indique l'Institut Pasteur dans son communiqué, que nous publions ci-dessous :

"Comme d’autres pays européens, la France paie un lourd tribut à l’épidémie de Covid-19 avec plus de 19,000 morts au 19 avril 2020. Le 17 mars, le gouvernement français a instauré le confinement pour tenter de stopper la propagation du virus et éviter une saturation des services de réanimation. Afin de définir la stratégie de sortie du confinement, il est important d’évaluer l’impact qu’a eu cette mesure sans précédent sur la transmission du virus SARS-CoV-2 et de mieux comprendre le risque de développer une forme sévère pour les personnes infectées par SARS-CoV-2. Il est également essentiel de connaitre le niveau d’immunité dans la population française pour évaluer le risque de seconde vague épidémique.

Afin de répondre à ces questions, des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS, en collaboration avec Santé Publique France, ont fait une analyse détaillée des hospitalisations et des décès Covid-19 en France. Ces données ne décrivent que les infections les plus sévères. Pour reconstruire l’évolution du nombre total d’infections en France, y compris les infections peu sévères, les chercheurs ont analysé les données d’hospitalisations françaises conjointement avec les résultats d’enquêtes épidémiologiques permettant de caractériser le risque de décès chez les personnes infectées par SARS-CoV2.

Ce travail d’intégration de données a été rendu possible grâce à l’utilisation d’outils de modélisation mathématique et statistique. " Dans un contexte de grande incertitude, ces analyses de modélisation permettent de mieux comprendre cette épidémie et l’impact du confinement sur la propagation de SARS-CoV-2 ", explique Simon Cauchemez, responsable de l’unité Modélisation mathématique des maladies infectieuses à l’Institut Pasteur et dernier auteur de l’étude.

- Pas d'immunité suffisante pour éviter une seconde vague -

Les résultats montrent qu’en France, le risque d’hospitalisation est de 2,6% pour les personnes ayant été infectées par le SARS-CoV-2. Ce risque augmente fortement avec l’âge pour atteindre 31% chez les hommes de plus de 80 ans.

Le taux de mortalité chez les personnes infectées est de l’ordre 0,5% (13% chez les hommes de plus de 80 ans). La probabilité de décès est 45% supérieure chez les hommes infectés que chez les femmes infectées, avec un différentiel qui augmente avec l’âge.

L’analyse montre également que le confinement a eu un impact conséquent sur la transmission de SARS-CoV-2, en entraînant une réduction de 84% du nombre de reproduction de SARS-CoV-2. En effet, le nombre moyen de personnes infectées par un cas, le nombre R0, est passé de 3,3 à 0,5 pendant le confinement. Cela a conduit à une réduction du nombre journalier d’admissions en réanimation de 700 en fin mars à 200 en mi-avril.

Si cette tendance se poursuit, le nombre journalier d’admissions en réanimation en France devrait se situer entre 10 et 45 au 11 mai 2020, date annoncée de la levée du confinement. A cette date, près de 6% des Français devraient avoir été infectés par le SARS-CoV-2, avec une proportion plus importante en Ile-de-France (12,3%) et dans le Grand Est (11,8%).

Ce niveau d’immunité est donc très inférieur au niveau nécessaire pour éviter une seconde vague si toutes les mesures de contrôle devaient être levées. En effet, l’immunité collective nécessaire est actuellement estimée à 70%. Par conséquent, des efforts importants devront être maintenus au-delà du 11 mai pour éviter une reprise de l’épidémie."

L'étude (en anglais) est disponible sur ce lien.

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