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Channel: Imaz Press Réunion : l'actualité de la Réunion en photos
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Une journée pour valoriser les personnes atteintes de handicap

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Nassimah Dindar, a annoncé lors d’un discours plusieurs dispositifs qui seront mis en place par le conseil départemental. Parmi les actions, les Maisons des aidants familiaux (M.A.F) destinées à accompagner le vieillissement des personnes handicapées. " Les maisons seront construites par le Conseil départemental et le personnel aidant sera formé pour pouvoir accueillir une quinzaine de personnes atteintes de handicap " annonce la présidente. Ce dispositif est destiné à faciliter la prise en charge des personnes handicapées lorsque celles-ci n’ont plus de proches pour s’occuper d’eux et ainsi " améliorer leur vieillissement " ajoute t-elle pendant son discours. La carte Réuni-pass était également au coeur de la prise de parole. Il sera bientôt disponible dans toutes les régions de l’ile et permettra aux personnes handicapées de voyager au sein de la totalité des réseaux de bus de l’île gratuitement. " Toute la flotte a été changée pour pouvoir accueillir les personnes en fauteuil ", précise Nassimah Dindar. Il faudra en faire la demande au conseil départemetal. Enfin, le dispositif Répit et Repos qui est déjà effectif a été rappelé par la présidente. Il est destiné aux aidants pour pouvoir se reposer lorsque l’accompagnement des personnes handicapées devient trop difficile. Un accompagnement psychologique ou administratif peut être demandé. Ils peuvent également bénéficier d’un séjour "grand air" de deux à trois jours sur le village Corail ou encore aux thermes de Cilaos. Pour cela, le numéro vert gratuit 0 800 53 00 02 est à disposition pour toute information supplémentaire. A noter que la matinée a été marquée par l’ambiance conviviale entre associations, partenaires, personnels aidants et public venus nombreux pour cette journée départementale du handicap. Sur le podium, des morceaux de séga et de maloya ont été interprétés par les membres des différents associations. www.ipreunion.com  

Afghanistan: manifestation à Kaboul après la décapitation de sept Hazaras

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"Mort aux talibans!", criaient les manifestants, brandissant les cercueils de sept Hazaras et réclamant justice pour leur récente décapitation, qui pourrait être qualifiée de crime de guerre selon les Nations unies. Régulièrement persécutés par ces sunnites fondamentalistes à l'époque où ils avaient la haute main à Kaboul (1996-2001), les Hazaras, reconnaissables à leurs traits asiatiques, forment 10% de la population afghane. Ils s'estiment de plus en plus vulnérables face aux rebelles talibans qui ont étendu leur insurrection de leurs bastions du sud et de l'est vers le nord du pays autrefois relativement stable.Ils en veulent pour preuve l'enlèvement de 31 Hazaras en février dans le sud, dont 24 ont été libérés, mais surtout la mort par décapitation de sept autres coreligionnaires, quatre hommes, deux femmes et un enfant. Leurs corps ont été retrouvés à Zaboul, une province du sud-est de l'Afghanistan où deux factions talibanes rivales se livrent une bataille sanglante depuis samedi.C'est ce dernier incident qui a poussé les manifestants à défiler dans Kaboul mercredi. Sous la pluie, des milliers de personnes ont porté les sept cercueils jusqu'aux portes de l'Arg, le palais présidentiel, ceint de hauts murs de béton."Ghani démission! Abdullah démission!", lançaient les manifestants, qui s'estiment insuffisamment protégés par le président Ashraf Ghani, issu de l'ethnie pachtoune, la plus nombreuse en Afghanistan, et son chef de l'exécutif Abdullah Abdullah, dont le père est pachtoune et la mère tadjike."Vengeance!", "Respectez-nous!", "Aujourd'hui, ils nous tuent, demain ce sera votre tour", disaient les pancartes, une référence explicite aux rebelles talibans et aux militants se réclamant de l'organisation de l'Etat islamique, accusés d'avoir décapité les sept hazaras dans le sud-est de l'Afghanistan.- "Nous exigeons des réponses!" -"Nous voulons que justice soit faite. Nous allons vers le palais présidentiel pour demander des comptes à nos dirigeants qui brillent par leur incompétence", a déclaré à l'AFP Mohammed Hadi, un manifestant hazara de 42 ans. "Ashraf Ghani, nous exigeons des réponses!": lançait une oratrice au micro devant le palais présidentiel."Nous voulons savoir pourquoi le gouvernement se montre indifférent. Nous demandons la démission des dirigeants parce qu'ils sont inefficaces et corrompus", s'est exclamé Mohammed Jawad Sultani, un professeur d'université interrogé par l'AFP.Mardi, les services de renseignement afghans ont annoncé avoir libéré huit otages hazaras dans la province de Ghazni, au centre du pays. Dans la foulée, le président Ghani a assuré que les forces de sécurité mettraient tout en oeuvre pour retrouver les meurtriers des sept Hazaras décapités, des "assassins" qui cherchent selon lui à "semer la discorde et la peur" en Afghanistan, dont la population est une mosaïque ethnique et religieuse."Il est possible que ces meurtres insensés équivalent à des crimes de guerre. Leurs auteurs doivent être traduits en justice", a réagi de son côté Nicholas Haysom, le chef de la mission de l'ONU en Afghanistan dans un communiqué mercredi.Mais les circonstances dans lesquelles ces décapitations se sont déroulées sont opaques car elles sont survenues dans une zone qui échappe au contrôle du gouvernement. Deux factions talibanes s'y affrontent depuis plusieurs jours, l'une loyale au mollah Akhtar Mansour, successeur officiel du défunt mollah Omar, l'autre fidèle au mollah Mohammed Rassoul, désigné chef d'une frange rivale la semaine dernière. - © 2015 AFP

Du taxi à Modigliani, Liu Yiqian, milliardaire et collectionneur chinois

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Mais cet amateur d'art n'en est pas à son coup d'essai.En neuf minutes d'enchères chez Christie's à New York, "Nu Couché" est devenu mardi la deuxième toile la plus chère au monde jamais vendue sous le marteau après "Les femmes d'Alger (version O)" de Picasso, adjugée en mai pour 179,4 millions de dollars.Et Liu Yiqian est, lui, sorti du relatif anonymat dont il aimait s'entourer, tout en faisant la démonstration une nouvelle fois de la puissance financière des collectionneurs chinois, désormais incontournables sur le marché de l'art.Un porte-parole de l'homme d'affaires a indiqué mercredi à l'AFP à Shanghai que le "Nu couché" de Modigliani sera exposé en 2017 au Long Museum de Pudong pour le cinquième anniversaire de son ouverture.Âgé de 51 ans, Liu Yiqian, président du groupe Sunline, est doté d'une fortune estimée à 1,38 milliard de dollars par le magazine Forbes et figure à ce titre parmi les super-riches de la Chine communiste.Il a bâti son empire d'abord en jouant à la Bourse naissante de Shanghai dans les années 1990 pour se retrouver aujourd'hui, via notamment la finance et l'immobilier, à la tête d'un énorme conglomérat aux activités très diversifiées, incluant chimie et pharmacie.Il a commencé à se faire connaître sur le marché de l'art en se lançant dans des acquisitions pour les deux musées qu'il a créés à Shanghai, le Long Museum Pudong et le Long Museum West Bund, ce dernier ayant ouvert l'an passé dans la métropole chinoise.Liu Yiqian a ainsi acquis en 2014 pour un peu plus de 36 millions de dollars une délicate tasse en porcelaine de l'époque Ming, finement décorée de coqs et de poules. Sa photo en train de déguster un thé dans cette coupe un brin onéreuse avait fait un mini-scandale sur les réseaux sociaux chinois.- Éclectique et controversé -En avril, le milliardaire s'était offert pour 14,7 millions de dollars un vase bleu de l'époque Song, vieux de 800 ans. Le mois précédent, il avait acquis pour 14 millions de dollars un recueil de calligraphies bouddhistes de l'époque Ming.Il a justifié certaines de ces acquisitions en invoquant une forme de patriotisme: restituer à la Chine des objets qui avaient été pillés."Comme les Getty, les Guggenheim ou les Whitneys... il y a une longue histoire des musées en Occident et peut-être que maintenant en Chine des collectionneurs veulent se faire un nom, pour eux-mêmes et pour marquer l'histoire", avait indiqué à l'AFP à son sujet l'an dernier Clare Jacobson, auteur de "Nouveaux musées en Chine".En 2014 aussi, M. Liu a payé un prix record --45 millions de dollars-- pour un tangka tibétain sur toile du XVe siècle, également présenté comme un rapatriement du patrimoine chinois.Le personnage s'est toutefois retrouvé pris dans une controverse autour de son acquisition, pour 8,2 millions de dollars, d'un rouleau censé être daté de la dynastie des Song (960-1279): un faux, en réalité, ont conclu des experts chinois réputés.L'homme se tient à l'écart des médias, notamment depuis une série du New York Times sur le marché chinois de l'art qui le qualifiait de "nouveau collectionneur".Porte-parole du Long Museum, Mme Hu Xiaofei a écarté toute crainte que les autorités chinoises voient d'un mauvais ?il le nu de Modigliani qui, il y a quelques années, aurait pu être jugé à caractère "pornographique"."C'est de l'art, et le devoir du musée, c'est de faire partager à tout le monde les ?uvres d'art innovatrices", dit-elle.Son acquisition montre en tout cas l'éclectisme de Liu Yiqian, qui déroule une collection allant des temps anciens à l'époque contemporaine, déclinée avec des artistes chinois comme étrangers.Normal, pour Mme Hu, car le public chinois "ne vit plus dans les années 1970 ou 1980. C'est le XIXe siècle, maintenant". - © 2015 AFP

L'UE approuve la mise en oeuvre de l'étiquetage des produits des colonies israéliennes

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La décision, reportée à plusieurs reprises et à laquelle s'oppose vivement Israël, a été adoptée lors d'une réunion du collège des commissaires européens à Bruxelles. - © 2015 AFP

La Possession va honorer ses champions

Bière: transaction historique, AB InBev achète SABMiller pour 112 milliards

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Si la transaction est acceptée par les actionnaires des deux groupes et validée par les autorités de régulation des nombreux pays concernés, elle constituerait la troisième plus importante jamais enregistrée tous secteurs confondus, d'après le cabinet Dealogic. Elle mariera les marques de bière américaine Budweiser et belge Stella Artois d'AB InBev avec les italienne Peroni, tchèque Pilsner Urquell et néerlandaise Grolsch de SABMiller.Le belgo-brésilien AB InBev a souligné que cet achat, qu'il espère boucler dans le courant du second semestre 2016, allait lui permettre de devenir "un vrai brasseur mondial", expliquant que le britannique SABMiller était très présent dans les marchés en croissance d'Asie, d'Amérique centrale et du Sud, ainsi qu'en Afrique.A eux deux, AB InBev et SABMiller brassent près de 60 milliards de litres par an, soit trois fois plus que l'actuel numéro trois du secteur, le néerlandais Heineken, et vendent près d'une bière sur trois dans le monde, de la mexicaine Corona (hors Etats-Unis) à l'australienne Foster's en passant par la chinoise Snow - la marque la plus écoulée sur la planète. Afin d'éviter d'être punie pour sa position dominante, cette alliance devra céder une partie de ses activités et les deux entreprises ont d'ores et déjà précisé que SABMiller allait vendre pour 12 milliards de dollars (11,2 milliards d'euros) sa participation majoritaire dans le brasseur américain MillerCoors au profit d'un autre brasseur aux Etats-Unis, Molson Coors."En joignant nos forces, nous construisons l'une des principales entreprises mondiale de biens de consommation", s'est réjoui le directeur général d'AB InBev, Carlos Brito, dans un communiqué.- "Rendement en espèces" -Les grands brasseurs sont à la recherche en effet de nouveaux relais de croissance, alors que le marché de la bière ne progresse qu'à pas comptés - juste 1% de hausse attendue ainsi entre 2014 et 2015 -, en raison d'une stagnation sur les marchés développés. Les bières artisanales, qui représentent entre 5 et 9% de la consommation, voient néanmoins leurs ventes bondir de plus de 10% par an sur les marchés les plus avancés.Le président de SAB Miller, Jan du Plessis, a mis en exergue dans ce contexte "la présence sans égale de SABMiller dans les marchés en développement qui connaissent une forte croissance".Il a souligné toutefois que la proposition de son concurrent n'était pas refusable. "L'offre d'AB InBev représente un bonus et un rendement en espèces attractifs pour nos actionnaires (...), ce qui explique pourquoi le conseil d'administration de SABMiller a recommandé de façon unanime l'offre d'AB InBev". Les détails financiers de l'accord confirment les grandes lignes dévoilées lors de la conclusion d'une entente préliminaire le 13 octobre, à l'issue d'un bras de fer d'un mois au cours duquel le conseil d'administration de SABMiller avait désapprouvé quatre premières offres informelles, faisant monter les enchères, avant d'accepter une cinquième offre.AB InBev va verser 44 livres sterling par action aux détenteurs de titre SABMiller, ce qui représente une prime de pas moins 50% par rapport au cours de clôture de l'action SABMiller à Londres le 14 septembre, avant que les spéculations sur une possible acquisition ne ressurgissent. Cette somme valorise SABMiller à près de 80 milliards de livres (112 milliards d'euros), dette comprise. L'entente entre les directions des deux géants prévoit par ailleurs une offre alternative à la proposition en cash, portant sur un maximum de 41,6% du total des actions de SABMiller. Les actionnaires du groupe britannique qui choisiraient cette alternative se verraient remettre environ 0,48 action d'AB InBev plus 3,78 livres en numéraire pour chacune de leur action.Les actions du nouvel AB InBev seront cotées principalement à la Bourse de Bruxelles, comme c'est le cas actuellement, avec des cotations secondaires à Johannesburg, Mexico et New York.La direction d'AB InBev espère que l'acquisition de SABMiller va lui permettre de réaliser des économies via des synergies à hauteur de 1,4 milliard de dollars par an à partir de la quatrième année suivant l'absorption effective de son concurrent.Par Bill SAVADOVE - © 2015 AFP

Dopage dans l'athlétisme: Lamine Diack démissionne du Comité international olympique

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Diack, 82 ans, qui avait été suspendu provisoirement mardi, "a démissionné de sa fonction de membre honoraire du CIO", a annoncé le CIO dans un email transmis à l'AFP.Par Bill SAVADOVE - © 2015 AFP

"Jungle" à Calais: nuit "bien plus calme" que les deux précédentes

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La nuit de mardi à mercredi a été "bien plus calme que les nuits précédentes, car contrairement aux plus de 300 grenades lacrymogènes tirées pour pouvoir rétablir le calme, là, il n'y en a eu qu'une soixantaine de tirées en début de nuit", a déclaré Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur, lors d'un point presse à 6h30 au commissariat de Calais."On continue le travail d'identification de tous ceux qui se livrent à des violences ou qui peuvent inciter les autres à commettre des violences notamment sur les policiers comme cela a été le cas lors des deux nuits d'incidents que l'on a pu connaître", a-t-il poursuivi. Selon le directeur de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Pas-de-Calais François Angelini, présent au point-presse, "les actions de ces dernières nuits sont préparées et organisées"."Les migrants, qui sont en majorité dans une situation de détresse très forte, n'ont pas tous la volonté d'être agressifs et violents, a enchaîné le responsable policier. Malheureusement, on constate qu'ils sont aidés dans leurs actions et que parmi les groupes qui harcèlent les forces de l'ordre, qui se permettent des vols dans les propriétés privés, se trouvent des Européens".Selon M. Angelini, "ils ne participent pas directement aux actions, car ils savent se tenir à l'écart, mais ils doivent prodiguer de nombreux conseils". La préfecture du Pas-de-Calais souligne de son côté la présence de "No Borders", réseau qui réclame l'abolition des frontières et la libre circulation des personnes, parmi les manifestants. "Ils incitent les migrants à des actes de violence", a affirmé la préfecture à l'AFP. Cette association n'a jamais caché qu'elle assurait une présence militante auprès des migrants de Calais, auxquels elle apporte un soutien inconditionnel dans leur projet de rejoindre la Grande-Bretagne.Dans la nuit de dimanche à lundi, seize policiers avaient été très légèrement blessés lors de heurts avec environ 200 migrants avec 300 grenades lacrymogènes utilisées et onze policiers l'avaient été dans la nuit de lundi à mardi. Près de 250 policiers étaient présents dans la nuit de mardi à mercredi à l'entrée de la "Jungle" et dans une rue pavillonnaire, cible de violences les nuits précédentes.Quelque 4.500 migrants, selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur lundi, vivent dans le camp de la "Jungle" situé à l'est de Calais et jouxtant la rocade portuaire, dans l'espoir de passer en Angleterre, qu'ils considèrent comme un eldorado, via le tunnel sous la Manche ou le port de Calais.Par Bill SAVADOVE - © 2015 AFP

Birmanie: le régime sortant promet de "transférer le pouvoir pacifiquement"

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"En tant que gouvernement, nous nous soumettrons au choix des électeurs et nous transfèrerons le pouvoir pacifiquement", a annoncé le ministre de l'Information Ye Htut.Par Bill SAVADOVE - © 2015 AFP

Dopage dans l'athlétisme: tous les regards braqués sur Poutine

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Le N.1 russe présidera dans la journée une réunion des dirigeants des fédérations sportives, à Sotchi, la ville où ont été organisés les JO d'hiver 2014. But de cette réunion, programmée de longue date: parler de la préparation des sportifs russes pour les JO de 2016.Une rencontre qui prend une toute autre ampleur à cause du scandale sans précédent dont la Russie est au centre depuis lundi, mêlant accusations de corruption et de dopage jusqu'au plus haut niveau de l'Etat.Après la publication lundi du rapport de l'Agence mondiale antidopage (AMA) qui accuse la Russie de "dopage organisé", le compte-à-rebours a commencé pour le pays: la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) se réunira vendredi pour statuer sur une éventuelle suspension de la Russie de toute compétition. Une solution radicale pour laquelle plaide la commission d'enquête indépendante de l'AMA.Volonté de donner des gages avant cette date couperet ou simplement de trouver un bouc émissaire? La Russie a coupé une première tête tard mardi soir, celle du chef du laboratoire au centre des soupçons, Grigory Rodchenko, qui a officiellement démissionné.- 'Souiller l'image' du pays -Pour autant, Moscou reste droit dans ses bottes: une suspension de la Russie des JO-2016 viserait à se débarrasser d'un "concurrent important" et à "souiller l'image" du pays, a estimé mercredi le ministre des Sports Vitali Moutko, un proche de Poutine, qui participera lui aussi à la réunion de Sotchi. Mardi déjà, un porte-parole du Kremlin avait assuré que les accusations de dopage organisé étaient "infondées".Le départ de Rodchenko est intervenu quelques heures après que l'AMA eut retiré son accréditation au centre d'analyses moscovite. Et pour cause. Le rapport publié lundi accusait Rodchenko d'être au coeur d'un système généralisé de dopage, qui incluait la destruction des tests positifs aux produits dopants.Selon l'AMA, 1.417 échantillons ont été détruits en décembre 2014, à la veille de la visite de sa commission d'enquête... qui avait signalé son arrivée à Grigory Rodchenko.Dans ce contexte, la Russie, qui organisera le Mondial de football en 2018, a reçu un soutien presque inattendu mardi soir.Le Comité international olympique (CIO) a affirmé qu'il n'avait "aucune raison de mettre en doute la crédibilité des contrôles antidopage réalisés aux jeux Olympiques d'hiver 2014" à Sotchi. Le laboratoire qui les a pratiqués était celui de Sotchi, non de Moscou.Pour autant, le scandale est énorme et rappelle le système de dopage institutionnalisé mis en place du temps du bloc soviétique, notamment en RDA.Ce scandale peut-il s'étendre à d'autres pays et d'autres sport, comme le laisse craindre le rapport? Si c'était le cas, la crédibilité du sport et des valeurs morales qu'il est censé porter recevrait un coup terrible, à neuf mois des JO de Rio et sept de l'Euro de football en France. D'autant que le tableau a déjà été noirci par les accusations de corruption à la Fifa.- D'autres pays, d'autres sports -"La Russie n'est pas le seul pays, ni l'athlétisme le seul sport, à faire face au problème du dopage organisé", a asséné l'AMA dans son rapport."Le Kenya a un vrai problème. S'ils ne travaillent pas sérieusement (contre le dopage), je pense que quelqu'un le fera pour eux", a lancé sans détours lundi Dick Pound, président de la commission indépendante de l'AMA.Selon plusieurs experts, le dopage organisé existe surtout dans des pays où le régime est fort. "De telles fraudes ne peuvent être qu'étatiques, avec plusieurs décideurs impliqués dont les services secrets", explique un spécialiste requérant l'anonymat, qui cite la Chine.Outre l'athlétisme et le cyclisme avant lui, la natation, le ski de fond et l'aviron sont évoqués dans le rapport de la commission d'enquête.Au-delà de la seule question du dopage, le scandale qui a éclaté cette semaine est marqué par des soupçons de corruption: le Sénégalais Lamine Diakc (82 ans), qui a quitté en août son poste de président de l'IAAF après 15 ans de règne, est accusé d'avoir couvert le dopage d'athlètes russes moyennant finances.En France, la justice s'est saisie de l'affaire avec la mise en examen de Diack pour corruption passive et blanchiment aggravé.Son conseiller juridique et compatriote Habib Cissé ainsi que l'ancien médecin français responsable de l'antidopage à l'IAAF Gabriel Dollé ont été mis en examen pour corruption passive.Diack a démissionné du CIO, dont il était membre honoraire, a annoncé le Comité mercredi, après l'avoir dans un premier temps suspendu provisoirement. Par Bill SAVADOVE - © 2015 AFP

Huguette Bello explique les raisons de son absence et demande une autre date d'émission

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"Réunion Première a mis en place un débat télévisé avec la participation de l’ensemble des candidats à l’élection régionale. J’ai été tirée au sort pour être la première à répondre aux questions des journalistes. Hier (mardi - ndlr) en fin de matinée, ma direction de campagne a pris contact avec le rédacteur en chef de Réunion Première afin de l’informer de mon impossibilité à participer à l’émission. En effet, suite à l’hospitalisation en urgence de mon mari, je n’étais pas en mesure de me déplacer" écrit Huguette Bello dans son communiqué. "Comprenant les impératifs de cette situation, le rédacteur en chef a dans un premier temps évoqué la possibilité de report avant d’afficher un refus catégorique en fin d’après-midi. Alors même que plusieurs créneaux sont encore disponibles dans la mise en place de ces débats, cette décision est incompréhensible dans la mesure où elle provoque une rupture d’égalité entre les candidats. Refuser de donner la parole aux cinq organisations politiques que je représente dans le débat démocratique est une lourde responsabilité que prend Réunion Première" estime la candidate. "Les Réunionnais le savent, je n’ai jamais fui le débat. J’ai toujours assumé mes engagements et j’avais à cœur de m’exprimer  devant la population dans le cadre de cette élection capitale pour La Réunion. Ce premier rendez-vous médiatique dont tous les autres candidats vont pouvoir bénéficier est un élément important de la campagne. Les enjeux de ces élections, ne peuvent permettre une rupture d’égalité entre les candidats" termine Huguette Bello.   

11 novembre: François Hollande préside les cérémonies, salue Nicolas Sarkozy

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A l'ombre de l'immense drapeau bleu blanc rouge flottant sous l'arc de Triomphe, le président Hollande, a déposé une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, avant d'en raviver la flamme.Debout et dans un silence recueilli, il a écouté les noms de quatre militaires français, tués en opération extérieure ces douze derniers mois, puis la sonnerie aux morts et la Marseillaise, entonnée par le choeur de l'armée française.Le chef de l'Etat a salué de nombreux anciens combattants présents, médailles sur la poitrine et drapeaux en mains, puis les familles et proches des quatre soldats tués, embrassant leur mère ou épouse.Il s'est ensuite rendu à la tribune officielle, où, parmi un parterre de nombreux invités, il a serré directement et brièvement la main de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, qui pour la première fois avait accepté cette année l'invitation protocolaire à la cérémonie. La quasi-totalité des membres du gouvernement étaient présents.Détendu et souriant, M. Hollande s'est ensuite offert un bain de foule avec des membres du public autour de la place de l'Etoile, serrant de nombreuses mains, avec parfois un rapide petit mot pour son interlocuteur ou se faisant prendre en photo avec des écoliers. Pas d'applaudissement nourri ni de sifflet, les cérémonies se sont déroulées très sobrement.Elles avaient débuté en milieu de matinée un peu plus bas sur les Champs Elysées par le premier et traditionnel dépôt de gerbe au pied de la statue de Georges Clémenceau, l'un des principaux artisans de la victoire contre l'Allemagne.M. Hollande a remonté les Champs Elysées en voiture, escorté de motards de la Garde républicaine, sous un soleil et une douceur presque printanière.Accompagné notamment du Premier ministre Manuel Valls et du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, il a ensuite passé en revue, à pied, des détachements de plusieurs unités de l'armée française.En début de matinée, la ministre de l?Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et le secrétaire d?État chargé des Anciens combattants, Jean-Marc Todeschini, avaient par ailleurs commémoré la manifestation des étudiants du 11 novembre 1940, un rassemblement spontané sur les Champs Elysées qui constitua l?un des premiers actes de Résistance en France contre l'occupant allemand.Par Bill SAVADOVE - © 2015 AFP

Lufthansa s'enlise dans son conflit avec hôtesses et stewards, annule presque 1.000 vols

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000 vols, alors que le conflit avec hôtesses et stewards tourne à la guerre de tranchées judiciaire, au cinquième jour d'une grève marathon partie pour être la plus longue de son histoire.Près de 100.000 passagers doivent ainsi rester sur le carreau mercredi, dans les aéroports de Munich (sud), Francfort (sud-ouest) et Düsseldorf (ouest), les trois seuls d'Allemagne où la compagnie stationne ses personnels de cabine.Depuis le début de leur grève vendredi dernier, le mouvement social a provoqué l'annulation de 2.800 vols et perturbé les voyages de plus de 330.000 passagers.Cette grève, prévue pour durer jusqu'à vendredi, deviendrait la plus longue jamais subie par Lufthansa, si elle arrivait à son terme. Un scénario qui devient de plus en plus probable, à mesure que la tension monte chez le numéro un européen du transport aérien. UFO, le syndicat des personnels navigants qui se bat sur les salaires et le régime de préretraite et retraite, envisage même d'étendre la grève au-delà de vendredi.Le mouvement ne touche que la compagnie Lufthansa, pas les autres du groupe (Germanwings/Eurowings, Swiss, Austrian).La direction de Lufthansa dénonce un comportement "totalement incompréhensible", face au refus des ses offres successives. Le syndicat parle de "provocation".Ces invectives témoignent du climat tendu au sein du groupe. Lufthansa est à couteaux tirés depuis des mois avec ses employés, et mène de front le conflit salarial avec ses pilotes d'un côté, et celui avec ses hôtesses et stewards de l'autre. Les syndicats se battent contre la restructuration du groupe, qui, comme d'autres compagnies européennes bien établies, cherche à réduire drastiquement ses coûts pour contrer la menace des compagnies à bas coûts comme Ryanair et EasyJet, et endiguer la poussée des concurrents du Golfe comme Etihad. Mais pas question de céder, a assuré mercredi le patron Carsten Spohr, pour qui "chaque jour de grève est un jour de trop". Il veut relancer le groupe en renforçant Eurowings, la filiale low-cost. Elle doit reprendre la plupart des liaisons allemandes et européennes de Lufthansa. - Arbitrage judiciaire -La direction a tenté un recours judiciaire devant les prud'hommes pour écourter la grève actuelle. Un pari avorté et désormais source de la plus grande confusion.Un premier tribunal, à Düsseldorf, a interdit la grève des personnels navigants de l'aéroport de la ville, en estimant qu'UFO n'avait pas formulé de demandes assez précises avant d'entrer en grève. Mais la décision ne valait que pour la journée de mardi, et est intervenue trop tard pour être respectée.Le tribunal doit maintenant se prononcer sur la légalité de la grève jusqu'à vendredi. Une décision est attendue vers 13H00 GMT. Un second tribunal, à Darmstadt (sud-ouest), a lui autorisé la grève dans les aéroports de Francfort - plus gros hub de Lufthansa - et Munich jusqu'à vendredi. Contacté par l'AFP, Lufthansa a expliqué examiner le jugement pour décider d'un éventuel appel de cette décision.La direction répète être prête à reprendre les négociations "à tout moment", malgré le refus de sa dernière offre: elle prévoyait une prime exceptionnelle de 3.000 euros, l'acceptation des demandes d'UFO sur les pré-retraites, mais aussi la réduction du nombre de vols.Lufthansa n'est pas encore en mesure de chiffrer le coût de cette grève.Mais le conflit avec ses pilotes, qui a provoqué l'annulation de 12.800 vols sur 18 mois depuis 2014, lui a déjà coûté plus de 350 millions d'euros.Une hémorragie que Lufthansa a pour l'instant réussi à stopper. La justice allemande a interdit en septembre au syndicat des pilotes Cockpit de poursuivre ses grèves à répétition, en estimant qu'il s'agissait d'un moyen illégal pour lutter contre la stratégie du groupe.Cockpit a annoncé mardi avoir déposé un recours devant la Cour consitutionnelle fédérale, plus haute juridiction d'Allemagne. Il défend son droit à la grève et estime que ses revendications ne dépassent pas le cadre du régime de retraite des pilotes.Par Bill SAVADOVE - © 2015 AFP

Le Port - Une gerbe de feu dans le ciel

L'Université catholique de l'ouest est dans ses nouveaux locaux

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La première tranche du nouveau campus qui est implané sur 2 000 m2 a donc été livrée en novembre. Elle regroupe les services administratifs, la bibliothèque universitaire (BU), une salle informatique high-tech, une salle de biologie, et quatre salles de cours puvant accueillir de 30 à 110 étudiants. "D’ici quelques années, le campus couvrira plus de 6 000m2 de bâti avec trois étages supplémentaires, cafétéria, salle de conférence, aumônerie…" annonce ’Université catholique de l’ouest. www.ipreunion.com

Saint-André : le désengagement municipal pour le centre de vacances de la Saline-les Bains

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Cette affaire appelle plusieurs remarques. Comme tous les engagements de JPV, en voilà un  qui va encore tomber à l’eau, sans vouloir faire de l’humour qui serait mal placé en la circonstance. On peut en effet douter de la réelle volonté de notre maire de défendre le projet municipal auprès de l’Etat qui n’ignore pas  que plus de la moitié des centres de vacances ont fermé ces dernières années, situation qui inquiète notamment les associations d’éducation populaire. Apparemment l’Etat n’a pas eu à insister puisque selon le journal " la mairie donne son accord " et du coup la priorité au projet hôtelier privé sur le site actuel, par rapport à un projet éducatif et social. Ce dossier est aussi symptomatique du fonctionnement de nos institutions démocratiques quand c’est par la presse qu’on a des bribes d’informations sur son évolution. Au mépris  des compétences du conseil municipal auquel il appartient de prendre la décision dans cette affaire et non au maire seul. Soyons enfin clairs : j’ai fait partie de la municipalité qui entre 2008 et 2014  a participé elle aussi à l’abandon de ce centre de vacances mais je n’ai jamais approuvé la position du maire de l’époque sur le sort réservé à cet équipement, une position de principe de cet élu qui relevait plus de la politique politicienne que de l’intérêt communal. J’avais même obtenu en tant que 1er adjoint chargé du social un financement de la CAF de 500 000 € pour la réhabilitation du centre, perdu  malheureusement  pour nos enfants. Joé Bédier, conseiller municipal, président de l’UDSA

Une régate habitable entre la baie de la Possession et la Pointe des Aigrettes

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La régate est ouverte à tous les bateaux des classes voiliers habitables IRC et/ou plaisance Les bateaux admissibles peuvent s’inscrire au CNP au plus tard le matin de la régate entre 9 heures et 10 heures ou les vendredis d’avant régate à partir de 18 heures. Le tarif des inscriptions est fixé à 10 euros pour les membres du CNP à 20 euros pour les non membres. Le programme de la journée de régate est le suivant : - 9h00-10h00 : inscriptions - 10h00 : briefing des skippers - 11h00 : Départ de la régate Plus d’informations : -  mail : clubnautiqueportois@yahoo.fr - site du CNP : http://www.reunion-voile.fr - Tel : 06 92 04 09 65 www.ipreunion.com  

Espionnage: Fabius mis sur écoute par le renseignement allemand

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"Laurent Fabius a été mis sur écoute par le BND", les services de renseignement extérieurs allemands, souligne la radio sans préciser ses sources. Elle cite également parmi les cibles des écoutes allemandes la Cour internationale de justice de la Haye, l'Unicef, l'organisation mondiale de la santé (OMS), le FBI, la radio financée par les Etats-Unis Voice of America ou encore "de nombreuses d'entreprises européennes et américaines, dont l'entreprise d'armement Lockheed aux Etats-Unis".D'autres médias allemands avaient déjà révélé ces derniers mois que les services de renseignement extérieurs allemands avaient espionné des pays alliés pour le compte de son équivalent aux Etats-Unis, la NSA, ainsi que pour son propre compte.Le BND avait notamment été accusé d'avoir écouté pour le compte de l'agence de renseignement américaine NSA des responsables du ministère français des Affaires étrangères, de la présidence française et de la Commission européenne.La radio berlinoise évoque une liste de 900 pages de "sélecteurs" (numéros de téléphone, emails, adresses IP) utilisés par le BND et à laquelle ont eu accès des députés allemands membres de la commission d'enquête chargée de faire la lumière sur les opérations de surveillance."L'examen des sélecteurs du BND va encore durer des mois afin de clarifier pourquoi, quand et combien de temps étaient branchés les sélecteurs et qui a été dans le détail mis sur écoute", précise le média allemand.A l'automne 2013, des informations sur la mise sur écoute d'un téléphone portable de la chancelière Angela Merkel avaient notamment provoqué de fortes tensions entre Berlin et Washington. "L'espionnage entre amis, cela ne va pas du tout", avait alors déclaré Mme Merkel.La chancellerie en Allemagne est chargée de contrôler les activités des services secrets, ce qui la place dans une position particulièrement inconfortable.Le gouvernement allemand a promis fin octobre un contrôle renforcé de ses services de renseignement et de la coopération entre le BND et la NSA.Il se refuse cependant systématiquement à communiquer sur les révélations de la presse en la matière, réservant ses réponses à une commission parlementaire créée à cet effet. La porte-parole du gouvernement Christiane Wurz a néanmoins promis qu'une enquête aurait lieu étant donné que l'espionnage "de pays partenaires" ne faisait pas partie des attributions du BND.Martin Schaefer, porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, a indiqué lors d'un point presse régulier à Berlin mercredi qu'il "ne croyait pas" que ces révélations puissent porter un coup à la relation entre Laurent Fabius et son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier. Les deux ministres, qui doivent se rencontrer vendredi à Paris "se salueront très amicalement et aborderont ensemble, comme toujours, les défis" du moment tels que la Syrie ou l'Ukraine, a-t-il précisé. - © 2015 AFP

Birmanie: le chef de l'armée promet de "coopérer avec le nouveau gouvernement"

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"L'armée fera de son mieux, en coopération avec le nouveau gouvernement", a déclaré le général Min Aung Hlaing lors d'un discours devant les hauts responsables militaires du pays, rendu public par l'armée jeudi. "La confiance du public peut se gagner", a ajouté le général Min Aung Hlaing, appelant les militaires à "l'obéissance et la discipline".La veille, le chef de l'armée avait "félicité" Aung San Suu Kyi pour sa victoire.Il conserve un important rôle politique dans le système actuel, hérité de la junte au pouvoir jusqu'en 2011: il nomme 25% de députés militaires, non élus, donnant de facto un droit de veto à l'armée. Il nomme aussi des ministres clefs comme celui de la Défense et de l'Intérieur.Aung San Suu Kyi a promis de détricoter ce système une fois au pouvoir et nombre d'analystes s'inquiétaient de la réaction de l'armée à sa victoire aux législatives de dimanche. - © 2015 AFP

Procès de Pierre Pallardy, l'ex-ostéopathe jugé pour viols: verdict attendu

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Douze ans de réclusion criminelle ont été requis mercredi à son encontre.Tête baissée, mains croisées, le praticien vedette des années 1980 et auteur de best-sellers sur le bien-être, jugé en appel depuis près de trois semaines devant la cour d'assises de Seine-Saint-Denis, a écouté impassible l'avocate générale réclamer en outre une interdiction totale d'exercer sa profession.Le qualifiant de "prédateur sexuel", de "violeur en série", Sylvie Kachaner a reproché à l'ancien fringuant ostéopathe, aujourd'hui un septuagénaire aux allures de retraité, d'avoir eu "ce comportement tout au long de sa carrière"."Ses proies, c'était facile, il n'avait pas à les repérer, il les attendait à son cabinet, elles prenaient rendez-vous. Son arme, c'était l'emprise, celle du soignant qui va faire des miracles", a-t-elle déclaré.Mis en examen en 2006 pour sept viols et douze agressions sexuelles dans les années 2000, Pierre Pallardy, orphelin balloté d'institution en institution qui s'est construit une solide réputation après des études de kinésithérapie et une spécialisation d'ostéopathe, avait été acquitté en 2013 pour sept faits et condamné à dix ans d'emprisonnement pour les autres. Il avait fait appel.Égrenant dans un long réquisitoire les noms des douze plaignantes, toutes les dates de rendez-vous dans le chic cabinet du XVIe arrondissement parisien et "les baisers sur la bouche, les tentatives de baisers, les caresses sur les seins et le sexe, les +mon petit c?ur+, et les pénétrations", la représentante du ministère public a demandé qu'on reconnaisse ces femmes comme "autre chose que des corps entre les mains de Pallardy"."Ce qu'elles ont vécu ne doit pas se passer dans le cabinet d'un ostéopathe. Quand on est un soignant, on ne touche pas, on n'agresse pas, on ne viole pas ses patientes. C'est un principe que vous devrez rappeler", a-t-elle poursuivi à l'adresse des jurés.- "Gestes thérapeutiques" -Depuis près de dix ans et durant tout ce nouveau procès, l'accusé, aujourd'hui 74 ans, n'a eu cesse de clamer son innocence, invoquant une mauvaise interprétation de certains de ses "gestes thérapeutiques", se décrivant comme l'inventeur d'une technique manuelle "puissante" mais qui peut faire ressurgir de douloureux souvenirs."Sa défense n'est peut-être pas habile mais c'était important qu'il explique comment il exerce", a plaidé mercredi son avocat Luc Brossollet.Prenant les plaintes les unes après les autres, il a tenté de démontrer qu'il n'y avait "pas eu de viols", l'accusé souffrant "d'érections molles insuffisantes pour une pénétration complète", selon un rapport d'expert."On n'engage pas douze ans de la vie d'un homme sans étudier les faits: ils ne sont pas clairs, ces femmes se contredisent. Le souvenir traumatique doit quand même avoir des constantes", a plaidé Me Brossollet, arguant qu'en "40 ans d'exercice, il n'y avait jamais eu avant de plainte, d'appel au secours ou de signalement à d'autres médecins".Une plaidoirie qui a désarçonné les avocats des parties civiles, déplorant de devoir "défendre les victimes comme si elles étaient accusées"."En dix ans, la méthode de défense Pallardy n'a pas varié. Vous faites passer ces femmes pour des menteuses, des affabulatrices, des hystériques...", a regretté Karine Bourdié, avocate d'une ancienne patiente. "Vous dites: +je ne visais pas le sexe, mais le plexus de l'utérus. Le clitoris? C'est les mains qui se sont égarées. Les baisers? C'était pour se dire au revoir+. Vous avez réponse à tout, mais s'il y a un menteur ici, c'est vous."Pierre Pallardy encourt 20 ans de réclusion criminelle. Le verdict est attendu jeudi. - © 2015 AFP
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