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Coronavirus: l'incertitude gagne le football français

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Peu à peu, le discours évolue. Après trois semaines de suspension du championnat, le mot d'ordre parmi les dirigeants de clubs n'est plus tout à fait à la reprise "coûte que coûte", et quelques voix divergent. Le président de Lyon Jean-Michel Aulas a glissé dans L'Equipe dimanche qu'"il y a plus d'incertitudes aujourd'hui" et que les chances de "terminer tous les matches (sont) plus faible(s)". Et celui de Brest Denis Le Saint n'a pas caché son scepticisme en indiquant carrément dans les mêmes colonnes que "la saison ne (pouvait) pas reprendre". Cette prise de position a été accueillie diversement par ses homologues.Certains la comprennent. "Denis Le Saint a une position très humaine qui place la santé de tous au-dessus de tout. C'est une façon de voir les choses partagée par beaucoup de gens dans le milieu du foot", affirme à l'AFP Bernard Joannin, le président d'Amiens. "Maintenant, il faut bien comprendre que le seul commandant est le Covid-19. Malheureusement, c'est lui qui imprime le rythme."D'autres, au contraire, s'en sont outrés. "On souhaite que le championnat se termine si c'est possible. Cela me gêne beaucoup de voir chez certains une espèce de honte à assumer que le football veuille reprendre vie à un moment donné. Moi, je le revendique haut et fort", tonne Pierre Wantiez, le directeur général du Havre (L2), à l'AFP. "Se voiler la face en disant C'est fini, on ne peut rien faire, je trouve ça très anticipé. C'est une hypothèse qui existe mais attendons avant de dire que c'est mort".- "Urgent d'attendre" -La situation a de quoi, en effet, dérouter les dirigeants. Le confinement est prolongé au moins jusqu'au 15 avril, la plupart des clubs - joueurs y compris - sont passés au dispositif d'activité partielle, certaines stars du championnat sont même à l'étranger. Plus inquiétant encore, les diffuseurs Canal et beIN Sports ont suspendu le versement des droits TV du championnat, principale source de revenus des clubs.Dans ce cadre, la Ligue de football professionnel (LFP), qui multiplie les réunions téléphoniques, temporise en ne communiquant qu'au compte goutte ses intentions. "Aujourd'hui, qui peut dire ce qui va se passer ? On se prépare à tout. Pour l'instant, je pense qu'il est urgent d'attendre...", justifie auprès de l'AFP Olivier Delcourt, le président de Dijon. "C'est un débat stérile (...) Il faut toujours essayer d'anticiper mais il est urgent de ne pas prendre de décision", reprend son homologue d'Auxerre (L2) Francis Graille."Cela ne sert à rien de parler pour ne rien dire", poursuit enfin Bernard Joannin. "Prenons le temps d'analyser la situation (...) Il faut se laisser 15 jours pour voir comment les choses évoluent".- Deux semaines cruciales -Deux semaines, donc, pour éclaircir l'horizon dans de nombreux dossiers. Celui des droits TV, avec des négociations à venir avec Canal, sera abordé dès cette semaine par un quatuor de présidents emmené par Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, par ailleurs aussi patron de beIN Media, l'autre diffuseur, ont confirmé plusieurs sources proches des instances. Celui du calendrier de la reprise prendra lui sans doute plus de temps, car il dépend des choix des autorités quant à la durée du confinement. Et, à un degré moindre, de ceux de la Fifa et de l'UEFA. La première doit amender les modalités du marché des transferts, la seconde s'est montrée ouverte à un report de sa Ligue des champions à fin juillet ou août, pour permettre aux championnats domestiques de se conclure.De l'avis de plusieurs dirigeants, il faut pourtant rapidement fixer une "date butoir" pour la reprise du championnat. Celle-ci devra être décidée "en accord avec les actuels et les futurs nouveaux diffuseurs ainsi que l'UEFA qui souhaite une fin des championnats nationaux au 3 août maximum", selon Bernard Joannin. Et Pierre Wantiez d'alerter: "Il ne faut pas qu'une reprise à la Saint Glin-Glin reporte le problème sur le championnat suivant."cors-fjt-fcc-ama/olePar Jacques LEMIEUX - 2020 AFP

Désinfection des équipements du réseau Kar'ouest

Soignants menacés : la préfecture incite à déposer plainte

96 000 masques chirurgicaux et 64 800 masques FFP2 réceptionnés par l'ARS ce week-end

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La disponibilité de l’ensemble de ces masques, arrivage national comme stock régional, permet de renouveler et d’étendre la fourniture aux personnels de santé durant la semaine prochaine, à l’occasion de distributions successives.

Cela couvrira les besoins d’une semaine, à l’exception du CHU dont l’objectif est d’assurer la disponibilité nécessaire pour 10 jours.

La distribution des masques à La Réunion va s’effectuer cette semaine, en plusieurs vagues.

- Réapprovisionnement des professionnels et établissements précédemment servis -

• CHU de La Réunion : réapprovisionnement afin que cet établissement en charge de l’accueil et la prise en charge des patients COVID pour La Réunion dispose de l’équivalent de 10 jours de consommation ; le CHU procède par conséquent à l’état de son stock, de sa consommation, et des commandes en instance pour transmission des informations à l’ARS d’ici le 6 avril au soir,

• les médecins généralistes, pédiatres, gynécologues-obstétriciens, sages-femmes, infirmiers de ville et pharmaciens d’officine : renouvellement des dotations hebdomadaires, via les officines,

• les chirurgiens-dentistes : renouvellement de la dotation hebdomadaire en masques FFP2 pour couvrir les cabinets organisés par la profession, pour les soins urgents ou ne pouvant être reportés ; ce renouvellement est anticipé puisque le rythme de consommation s’est avéré supérieur à la demande initiale des professionnels,

• les ophtalmologues : renouvellement de la dotation hebdomadaire en masques FFP2 et chirurgicaux pour couvrir les cabinets, organisés par la profession, pour les soins urgents ou ne pouvant être reportés,

• établissements et services médicalisés d’hébergement ou d’accompagnement des personnes âgés et des personnes en situation de handicap : renouvellement des dotations hebdomadaires en masques chirurgicaux,

• hospitalisation à domicile : renouvellement des dotations hebdomadaires en masques chirurgicaux,

• transporteurs sanitaires : renouvellement des dotations hebdomadaires pour les ambulances dédiées au transport des patients COVID,

• SDIS

- Extension de la distribution à de nouveaux professionnels et services -

• Services d’aide à domicile pour personnes âgées ou en situation de handicap : masques chirurgicaux selon des critères de priorisation à définir avec le Conseil Départemental,

• établissements et services non-médicalisés d’hébergement et d’accompagnement des personnes en situation de handicap : dotation d’une semaine de masques chirurgicaux,

• établissements d’hébergement médicalisés pour personnes en difficulté sociale : dotation d’une semaine de masques chirurgicaux,

• masseurs-kinésithérapeutes : dotation hebdomadaire de masques FFP2 pour les soins de kinésithérapie respiratoire ne pouvant être interrompus, selon l’organisation retenue par la profession, et dotation hebdomadaire en masques chirurgicaux

• cardiologues et pneumologues de ville : dotation d’une semaine de masques chirurgicaux et FFP2 pour les consultations ne pouvant être reportées ou effectuées en télémédecine,

• cabinets de radiologie : dotation d’une semaine masques chirurgicaux, pour les cabinets organisés par la profession pour répondre aux demandes urgentes ou non-reportables d’imagerie,

• centres ambulatoires dédiés COVID : dotation de masques chirurgicaux pour le démarrage de l’activité de ces centres, sur la base de la convention signée entre l’ARS et les porteurs de projets ; les masque sont destinés aux soignants et patients, le double port permettant un haut niveau de protection. Ces masques sont distribués en plus de la dotation reçue par chaque médecin ou infirmier au titre de son activité habituelle.

Ces distributions sont opérées dans le respect des indications nationales de port de masques et de quantités cibles pour chaque catégorie d’opérateurs et professionnels de santé ou sociaux.

Ainsi les masques FFP2 sont réservés pour la pratique des actes invasifs ou à risque de projection, principalement en milieu hospitalier et dans une moindre mesure en ville, ainsi qu’aux personnels hospitaliers travaillant en services de soins critiques et aux urgences.

Le dispositif régional exige que chacun veille à la réservation des masques chirurgicaux et FFP2 aux professionnels de santé et aux patients.

Il repose sur un suivi des consommations et d’état des stocks, auquel il appartient au CHU, aux établissements et services sociaux et médico-sociaux, et aux officines de veiller attentivement.

- Utilisation des masques barrières -

Dans un avis rendu le 3 avril 2020, l’Académie de médecine recommande le port de masques barrières par l’ensemble de la population à l’occasion des activités professionnelles hors soins, et des sorties réglementées dans le cadre du confinement.

Ces maques barrières ne sont pas à utiliser dans un cadre soignant.

Le port de ces masques barrières ne doit pas conduire à une baisse de vigilance dans l’application des autres gestes barrières et dans le respect scrupuleux du confinement.

Les masques FFP2 et chirurgicaux restent réservés à l’usage des professionnels de santé dans les actes de soins, et des patients contaminés ou sujets contacts.

L’AFNOR a publié une norme de fabrication de ces masques barrières, disponible sur son site (www.afnor.org).

Les Français appelés à ne pas relâcher le confinement malgré le beau temps

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500 morts dans le pays.Des joggeurs au milieu de familles sur les bords du canal de l'Ourcq à Paris, des passants dans les rues à Marseille, des enfants jouant par groupes dans des cours d'immeubles... par endroits, le confinement se relâche en ce début de vacances de Pâques.Si les autorités estiment que le confinement est globalement bien respecté, elles mettent en garde contre toute velléité de départ en vacances.Dans le Morbihan, des vacanciers et résidents secondaires sont venus en famille dans la commune de La Trinité-sur-Mer, indique le quotidien Ouest-France qui rapporte également les inquiétudes du maire de Quiberon Bernard Hilliet au sujet de l'arrivée de nouveaux visiteurs."Le déconfinement n'est pas à l'ordre du jour, l'échéance n'est pas fixée", a martelé le secrétaire d?État auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nunez. "Je rappelle la règle (...) on sort lorsque c'est strictement nécessaire", a-t-il ajouté. "C'est les vacances, il fait beau, ne cédez pas à la tentation, restez au maximum chez vous", a exhorté Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, l'une des les plus sévèrement touchées par l'épidémie et où le "système de santé est complètement saturé".Plus tôt, le directeur général de l'AP-HP Martin Hirsch déplorait la présence de "trop de monde dans les rues, trop de flâneurs, trop de promeneurs" à Paris, croisés par les soignants se rendant à leur travail.Dans la Manche, la préfecture a rappelé que les plages sont interdites d'accès. Olivier Paz, maire de la commune normande de Merville-Franceville, pestait sur Twitter contre "les résidents secondaires (...) sortis de leur confinement pour venir en Normandie".Dans les Pyrénées, un imprudent qui s'était perdu en voulant s'acheter des cigarettes en Espagne a dû être secouru en hélicoptère.Depuis vendredi, début des congés scolaires dans la zone C, qui regroupe les académies d'Ile-de-France et d'Occitanie, plus de 160.000 policiers et gendarmes sont mobilisés. Selon M. Nunez, 500.000 contrôles ont été effectués dans toute la France pour la seule journée de samedi, sur 7,7 millions depuis le début du confinement."Le mot déconfinement a été prononcé trop tôt" par le gouvernement, entraînant un "relâchement" dans la population, a regretté le patron des députés LR Damien Abad. "Je ne comprends même pas qu'on parle du déconfinement, ça continue d'arriver constamment", déplorait Nathalie (prénom modifié), infirmière au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), racontant des services complètement submergés de malades.- Nouveaux transferts -De nouveaux patients franciliens atteints du Covid-19 devaient être transférés ce dimanche vers la Bretagne par des trains médicalisés, dont un TGV qui est arrivé à Rennes en début d'après-midi.Au total, selon la DGS, plus de 550 patients dans un état critique ont été évacués depuis le 18 mars, du Grand Est et d'IDF vers des régions moins saturées.L'aéroport d'Orly s'est mis également au service de l'évacuation de malades atteints du Covid-19 pour désengorger les hôpitaux d'Ile-de-France.Confinée depuis le 17 mars pour lutter contre l'expansion du coronavirus, la France a enregistré 441 décès supplémentaires dans les dernières 24 heures à l'hôpital. Avec 2.028 décès dans les Ehpad et autres établissements médico-sociaux, cela porte à 7.560 le total des morts. Samedi, plus de 6.800 personnes se trouvaient en réanimation (176 de plus en 24 heures, une donnée en décélération depuis le début de la semaine).Le virus a atteint l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon. Wallis-et-Futuna reste le seul endroit du territoire français épargné.La perspective d'une poursuite du confinement au-delà du 15 avril semble probable mais le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, a indiqué samedi qu'il était "impossible" de savoir quand les élèves pourraient retourner en classe. - Nouvelle livraison de masques de Chine -Tandis que le débat sur les masques continue de faire rage, le ministre de la Santé Olivier Véran a précisé samedi que la France avait commandé près de deux milliards de masques en Chine. Airbus a acheminé ce week-end quatre millions de masques vers l'Europe, dont une partie pour la France.La course contre la montre engagée pour trouver un remède contre la maladie se poursuit, et mardi débutera en France un essai clinique consistant à transfuser du plasma sanguin de personnes guéries du Covid-19 - contenant des anticorps dirigés contre le virus - vers des malades en phase aiguë.Les laboratoires qui ne sont pas habilités en temps normal à réaliser des actes de biologie médicale (dont les laboratoires départementaux et vétérinaires) pourront par ailleurs "participer à l'effort national de dépistage" du virus, a confirmé ce weekend à l'AFP le ministère de la Santé.Au plan économique, le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a assuré au Journal du Dimanche que L'Etat apporterait "les moyens financiers nécessaires", rappelant qu'il garantirait jusqu'à 300 milliards d'euros de prêts bancaires, soit l'équivalent de 15% du PIB français.Au quotidien, on s'adapte à la nouvelle routine.Ainsi le curé d'Illiers-Combray (Eure-et-Loir), Olivier Monnier, continue de célébrer la messe seul, devant ses fidèles connectés via Skype, en accrochant son téléphone sur un pied de cierge.Sur le plan légal, l'acte de vente d'un logement neuf ou ancien pourra être désormais signé à distance au moyen de la signature électronique recueillie par le notaire.S'ajoutant à une offre audiovisuelle et virtuelle déjà conséquente, une nouvelle chaîne éphémère, baptisée #ALaMaison, va être lancée lundi et diffusera des programmes éducatifs et familiaux.Par Jacques LEMIEUX - 2020 AFP

Coronavirus: envolée des décès à New York, qui appelle à l'aide

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Les Etats-Unis ont franchi samedi la barre des 300.000 cas, dont plus du tiers sont situés dans le seul Etat de New York, qui totalise aujourd'hui quasiment autant de malades du Covid-19 que l'Italie ou l'Espagne.L'Etat, où se trouve la plus grosse ville du pays, a enregistré 630 nouveaux décès en une journée, son pire bilan sur 24 heures, et déplore désormais 3.565 morts sur les plus de 8.100 recensés aux Etats-unis.Contrairement à l'Espagne et l'Italie, où les bilans sont plus lourds, "nous n'avons pas encore atteint le pic" de l'épidémie, a déclaré le gouverneur démocrate Andrew Cuomo lors d'une conférence de presse."Mais on s'en rapproche", a-t-il ajouté, en évoquant des estimations allant de quatre à quatorze jours avant d'espérer un ralentissement des contaminations. Pour éviter l'engorgement des hôpitaux au plus fort de la crise, les autorités locales sont engagées dans une course contre la montre pour renforcer leurs capacités. "Quand nous avons débuté, notre première préoccupation était d'avoir assez de lits, maintenant on se concentre sur les équipements et le personnel", a expliqué Andrew Cuomo, en jugeant ne pas être encore "prêt" pour le pic.Parmi les besoins les plus criants: les respirateurs indispensables à la survie des malades les plus atteints."L'Etat chinois va faire une donation de 1.000 respirateurs qui doivent arriver à l'aéroport JFK aujourd'hui", a annoncé M. Cuomo, en remerciant notamment Jack Ma, fondateur du géant chinois de la vente en ligne Alibaba.L'Etat de l'Oregon, sur la côte ouest, doit également livrer 140 respirateurs, a-t-il ajouté.Par ailleurs, a-t-il dit, l'hôpital de campagne ouvert dans un centre de conférences de Manhattan sera finalement bien consacré aux malades du Covid-19, et pourra en accueillir 2.500. L'Etat fédéral va fournir son personnel, a-t-il dit.Donald Trump a ensuite annoncé qu'un millier de médecins et infirmiers militaires seraient déployés à New York pour aider à lutter contre le virus, sans préciser où ils seraient affectés. "Ils vont à la guerre, ils partent pour une bataille à laquelle ils n'ont jamais vraiment été préparés", a déclaré le président.- Appel à tous les soignants -De son côté, le maire de New York Bill de Blasio a appelé l'ensemble des professionnels de santé à la mobilisation. "Médecins, infirmiers, spécialistes de la respiration... à tous ceux qui ne sont pas déjà dans la bataille: nous avons besoin de vous", a lancé l'édile démocrate dans une vidéo mise en ligne sur son compte Twitter."Nous avons besoin que 45.000 professionnels de santé rejoignent la lutte en avril et mai pour pouvoir nous en sortir", a ajouté Bill de Blasio.Au niveau de l'Etat, 85.000 personnes se sont déjà portées volontaires, dont 22.000 venues de l'extérieur, selon M. Cuomo.Andrew Cuomo a pour sa part indiqué qu'il signerait un décret autorisant les étudiants en médecine qui doivent être diplômés au printemps à travailler dès à présent. "C'est une période exceptionnelle et New York a besoin d'aide", a-t-il martelé. "Etant donné que nous avons des compétences qui semblent nécessaires et précieuses en ce moment, ça a été une décision facile à prendre", a expliqué dans une conférence de presse Gabrielle Mayer, une étudiante en quatrième année de médecine à l'université de New York, qui commencera son internat à hôpital en avance. Dans une note positive, M. Cuomo a relevé qu'en dépit de la hausse du nombre de morts, les deux tiers des New-Yorkais hospitalisés parvenaient à se rétablir et à quitter les hôpitaux."Nous finirons par nous en sortir, nous atteindrons l'autre côté de la montagne. Mais nous devons faire ce qui doit être fait entre-temps", a-t-il ajouté.Par Jacques LEMIEUX - 2020 AFP

Coronavirus: 594 décès en 24 heures dans l'Etat de New York, pour un total de 4.159

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159, a déclaré dimanche son gouverneur Andrew Cuomo.Le bilan sur un jour est en légère baisse, comparé aux 630 nouveaux décès recensés la veille, le pire jamais enregistré dans l'Etat. Mais "il est encore trop tôt" pour en tirer des conclusions, a souligné le gouverneur démocrate lors d'une conférence de presse.De même, les chiffres sur les nouvelles hospitalisations, les admissions dans les services de réanimation ou sur les personnes intubées sont en léger recul, mais il faudra "deux, trois jours" pour dessiner une tendance, a-t-il insisté.L'Etat de New York est peut-être "très proche du pic" des contaminations ou bien "ce pic est peut-être un plateau et nous sommes dessus", a ajouté M. Cuomo avec prudence.En attendant, le système de santé de l'Etat est "en situation de stress" faute "d'équipements et de professionnels" en nombre suffisant, a-t-il martelé.Le président Donald Trump a annoncé samedi l'envoi d'un millier de médecins et infirmiers militaires à New York pour l'aider à faire face à l'afflux de patients.Les 325 premiers, attendus dès dimanche, seront affectés aux hôpitaux publics de la ville de New York, où la situation est la plus tendue, a précisé M. Cuomo. L'Etat de New York concentre plus du tiers des 312.481 cas de Covid-19 recensés aux Etats-Unis et près de la moitié des 8.503 personnes qui ont succombé au nouveau coronavirus dans le pays.Par Jacques LEMIEUX - 2020 AFP

Covid-19 : reconduction du couvre-feu à La Possession

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Le couvre-feu instauré à la Possession il y a désormais une semaine a démontré des résultats probants ; seulement 3 regroupements d’individus ont été relevé cette semaine, tout comme une absence de nuisances sonores. Les personnes autorisées ont pu circuler dans le respect de la règlementation instaurée. " Beaucoup de citoyens sont ainsi satisfaits et soulagés de l’application cette mesure, car ils comprennent que la santé de tous passe avant la liberté de chacun. Je tenais ainsi à remercier la Police municipale et la Gendarmerie qui veillent à la sécurité de tous " a déclaré Vanessa Miranville. La Ville de La Possession décide ainsi la reconduction du couvre-feu sur la commune jusqu’à nouvel ordre. L’ouverture du Centre Ambulatoire dédié COVID19 concrétisé : La Ville de la Possession œuvre notamment à l’ouverture du Centre ambulatoire dédié Covid afin d’éviter que les malades Covid ne soient dans les cabinets médicaux avec les autres patients et afin de faciliter le transport vers l’hôpital en cas d’urgence de prise en charge. Le feu vert de l’ARS est en cours de signature pour une ouverture dans le courant de la semaine. " Tout est prêt ! L’installation du matériel s’est réalisée grâce à une participation active et à un élan de générosité des services de la Ville et des privés (Opale, Leclerc, Caillé) ; tout comme les Miranville des soignants, du secrétariat et du pré-accueil par des bénévoles qui se dévouent tous et que je remercie tout de tout cœur ! " a déclaré Vanessa Miranville. Cependant deux interrogations cruciales des soignants subsistent : - l’absence de livraison de masques FFP2 ; uniquement des masques chirurgicaux (à protection moindre) pourraient être octroyés. A ce titre la Ville de La Possession interpelle l’ARS pour fournir ces masques FFP2 aux soignants pour vraiment les protéger au mieux.

- la suite de la prise en charge des patients qui n’iront pas à l’hôpital : des centres d’hébergement type centres de vacances devaient être réquisitionnés par la Préfecture, mais il y aurait des hésitations à ce sujet alors que pour les soignants ces hébergements sont essentiels d’une part pour garantir que les malades soient bien suivis médicalement et d’autre part qu’on s’occupe d’eux (repas…) afin qu’ils ne sortent pas et ne soient pas en contact avec d’autres personnes, même leurs proches qui alors pourraient être porteurs sains. A ce titre la maire de La Possession insiste sur une réponse à accorder très rapidement sur ces deux sujets : " nous demandons aux autorités d’agir au plus vite et au mieux sur ces 2 problématiques, en tous cas à notre échelle, la Ville de la Possession continuera de faire tout ce qu’elle est en capacité de faire car c’est unis et solidaires qu’on viendra à bout du coronavirus ".


Coronavirus: les décès en Italie au plus bas depuis plus de deux semaines

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Cela représente une baisse d'un quart des décès par rapport à samedi (681). Il faut remonter au 19 mars pour trouver un bilan plus faible (427). Près de 16.000 personnes sont mortes du Covid-19 en Italie, pays le plus endeuillé du monde, selon les chiffres officiels. "La courbe a commencé sa descente", s'est félicité le patron de l'Institut supérieur de la Santé, Silvio Brusaferro. La baisse du nombre des morts "est une donnée très importante", a-t-il dit. "Si ces données se confirment, nous devrons réfléchir à la phase 2" du plan de redémarrage de l'Italie, qui prévoit une reprise d'une partie de l'activité productive de la troisième économie européenne. Cette phase 2 a été décrite par les autorités comme une période de "cohabitation" avec le virus. Ces résultats sont "conquis jour après jour et il est important de maintenir les mesures qui ont fait diminuer la courbe", a-t-il toutefois dit. Depuis près de quatre semaines, les 60 millions d'Italiens sont soumis à une stricte atteinte à leurs libertés, avec interdiction de rassemblements, limitation drastique des déplacements et ralentissement considérable de l'activité économique.Signe que la bataille n'est pas encore gagnée, les services sanitaires italiens ont comptabilisé près de 3.000 personnes infectées supplémentaires ces dernières 24 heures. Par Jacques LEMIEUX - 2020 AFP

Coronavirus : 674 morts en 24 heures en Espagne, troisième jour consécutif de baisse

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Le total des décès depuis le début de la pandémie se monte à 12.418, selon les chiffres du ministère de la Santé, soit le nombre de morts le plus élevé dans le monde derrière l'Italie.Mais le bilan de 674 est le plus bas en dix jours. Le nombre des morts quotidiennes avait atteint un pic de 950 le jeudi 2 avril.Le nombre des cas confirmés de Covid-19 a, quant à lui, progressé de 4,8%, passant à 130.759, contre 14% il y a dix jours, ce qui montre que la contagion ralentit. Le nombre des malades déclarés guéris a augmenté de 11% à 38.080.Les autorités estiment avoir stabilisé la propagation du virus. Mais pour parvenir à faire reculer la pandémie, le gouvernement a décidé de prolonger jusqu'au 25 avril à minuit le confinement strict imposé aux 46,6 millions d'Espagnols depuis le 14 mars."La pression diminue", s'est félicité Maria José Sierra, du Centre d'alertes sanitaires, relevant "une certaine décrue" dans le nombre des hospitalisation et des admissions en soins intensifs."La situation est plus stable. Le nombre des patients en unité de soins intensifs n'augmente plus tellement et nous commençons à avoir pas mal de sorties", a confirmé Empar Loren, une infirmière à l'hôpital Arnau de Vilanova à Lérida, en Catalogne.Les autorités commencent à évoquer les mesures à prévoir pour éviter un retour de la maladie lorsque la quarantaine sera progressivement assouplie.Le ministre de la Santé Salvador Illa a annoncé la distribution d'un million de tests rapides aux autorités régionales et leur a demandé de recenser les bâtiments où pourraient être logés ceux dont les tests confirmeraient qu'ils sont positifs."Notre objectif fondamental dans cette phase de désescalade est que toute personne qui présente des symptômes soit diagnostiquée de façon précoce et soit placée en isolement", a déclaré Maria José Sierra. Elle a ajouté étudier "très sérieusement" l'hypothèse d'une obligation faite à chacun de porter un masque pour sortir de chez soi.Par Jacques LEMIEUX - 2020 AFP

"Bronzer" un peu ? Le confinement à l'épreuve d'un dimanche printanier

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Début d'après-midi dimanche à Paris. Au bord du Canal Saint-Martin, des couples marchent main dans la main, à côté de joggeurs transpirants. Sur un banc, un homme profite du beau temps, visage tendu vers le soleil. Deux copines se sont retrouvées: "Ça fait vingt jours que je n'avais vu personne, on discute à bonne distance", souffle l'une d'elle. Y aurait-il du relâchement dans le confinement ? "Un peu", reconnaît Mathieu, assis près de l'eau avec sa fille et sa compagne, qui se promène pour la "première fois" depuis la mise en place des mesures. "Même si, en soi, on ne se relâche pas vraiment". Une heure de sortie maximum, à quelques pas de leur immeuble: "On respecte la loi".Des policiers patrouillent régulièrement sur les berges, bondées en temps normal. Benjamin, 27 ans, lunettes de soleil sur le nez et attestation de déplacement dérogatoire à la main, vient de se faire rappeler à l'ordre. "Les policiers m'ont dit qu'il fallait que je me déplace", dit le jeune homme qui s'était assis pour "bronzer". "Je ne vois pas en quoi il y a plus de risques de contamination si je reste assis seul, plutôt que de marcher en croisant des gens, mais bon je comprends, c'est leur travail". "Le risque avec le beau temps qui arrive c'est le relâchement", a pointé dimanche le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, rappelant que "le déconfinement n'est pas à l'ordre du jour".La veille, le directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch, avait déploré la présence de "trop de monde dans les rues, trop de flâneurs, trop de promeneurs", à Paris, croisés par les soignants se rendant à leur travail.- "On dirait un dimanche" -Sur les quais de Seine, quelques couples et promeneurs solitaires profitent eux aussi du soleil, au-dessus des berges fermées au public. Carine est seule sur un banc, chauffée par le soleil. "Chez moi, je n'ai pas de balcon et mon logement est plein nord alors il fait encore froid", explique la quadragénaire. "A Paris, on n'est pas logés à la même enseigne qu'en province. Ici, c'est tellement dense, les logements sont petits". Le confinement, "c'est plus compliqué", dit-elle.Place des Vosges, habituellement noire de monde, seuls quelques couples se promènent au milieu des joggers. Pierre, masque sur le visage, reconnaît que le beau temps l'a incité à sortir en famille. "C'est exceptionnel, comme ma copine et moi on ne travaille pas et qu'il fait beau, on a voulu en profiter avec la petite", dit-il.A Lyon, la Place Bellecour et les Quais du Rhône, lieux de détente et de promenades incontournables, étaient déserts dimanche à la mi-journée. Idem à Montpellier, place de la Comédie.Toutefois, la police y constate "de plus en plus de personnes sortant avec des prétextes fallacieux. Nous observons un léger relâchement, mais pas aussi probant que dans d'autres régions", assure le commandant Franck Rouffaud.Retour à Paris, dans le XXe, arrondissement populaire. A l'heure du goûter cinq ou six bambins jouent sur la place de la Réunion, sans jamais s'approcher trop des autres.Un jeune père s'essaie au skate, une vieille dame traverse, masque de papier et gants de polaire. Quatre jeunes gens rient et s'interpellent, maintenant une distance d'un bon mètre entre eux. Un peu plus loin, un riverain bouquine devant sa porte, un autre bricole sa vieille voiture en râlant. "On dirait un dimanche", dit une dame en passant.burs-tll/epe/swiPar Jacques LEMIEUX - 2020 AFP

Coronavirus: encore fragile, la décrue a commencé en Italie

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"La courbe a commencé sa descente" après une semaine de stabilisation "plateau", a relevé le patron de l'Institut supérieur de la Santé Silvio Brusaferro, tandis que le nombre des décès dépasse désormais les 16.000 morts. Dimanche, un chiffre symbolique a été rendu public: avec 525 morts, l'Italie a connu les 24 heures les moins meurtrières depuis le 19 mars, soit plus de deux semaines. Samedi, c'est une baisse inédite des hospitalisations en soins intensifs qui avait été annoncée. Au-delà des soins intensifs, "le nombre de personnes hospitalisées dans les services classiques (...) diminue" à son tour, s'est félicité le patron de la protection civile Angelo Borrelli. "La vraie bonne nouvelle c'est qu'il y a moins de pression dans les hôpitaux les plus concernés de Lombardie. Nous ne sommes pas certains d'en être sortis, mais nous sommes moins sous pression", se félicitait samedi Massimo Galli, infectiologue à l'hôpital Sacco de Milan. Cela fait maintenant près de quatre semaines que 60 millions d'Italiens sont interdits de rassemblement, autorisés à sortir seulement pour faire leurs courses, pour motifs de santé, promener leur chien, venir en aide à des proches en cas de nécessité ou travailler pour ceux dont l'activité est jugée essentielle. Et cela fait aussi quatre semaines qu'ils écoutent leurs responsables égrener les mesures et les prévisions qui n'augurent rien de bon pour la troisième économie européenne: récession de 6% à condition que le pays redémarre en mai selon le patronat, perte de 40% du chiffre d'affaires des bars et hôtels du pays selon l'association des experts-comptables, distribution de bons alimentaires pour les nécessiteux...- Livre d'histoire et manuel d'économie - Dans une interview dimanche à la chaîne américaine NBC, le Premier ministre italien Giuseppe Conte, dont un des gardes du corps, âgée de 52 ans, a succombé samedi au coronavirus, a répété dimanche aux Européens qu'ils devaient "écrire un livre d'histoire" et non "un manuel d'économie". Il faut adopter "un plan de reconstruction et de réinvestissement", a-t-il dit, plaidant de nouveau pour des "coronabonds", une mutualisation de la dette que refusent les pays du nord de l'UE, notamment l'Allemagne et les Pays-Bas. Tandis que l'Italie doit annoncer cette semaine de nouvelles mesures de soutien à son économie, les Etats membres de l'UE ont prévu de chercher cette semaine un accord pour une réponse commune aux défis économiques de la pandémie. Si les chiffres épidémiologiques encourageants se répétaient, les autorités semblent décidées à faire repartir l'économie. En cas de confirmation de la tendance, il faudrait "réfléchir à la phase 2", a expliqué Silvio Brusaferro. Dans le plan de redémarrage dessiné par les autorités, elle correspond à une période de "cohabitation" avec le coronavirus avec une reprise progressive de l'activité productive.Mais elle n'entraînerait pas un retour à la normalité quotidienne. "Il est important de maintenir les mesures qui ont fait diminuer la courbe", a prévenu Silvio Brusaferro. "Mieux nous respectons les règles, le plus tôt nous sortirons" et en cas de reprise de la pandémie, "nos efforts et nos sacrifices auront été vains", a prévenu Giuseppe Conte. Le ministère de l'Intérieur a annoncé que 9.300 amendes pour non respect du confinement avaient été dressées samedi, le chiffre le plus élevé depuis dix jours. A l'entrée de la semaine pascale, la police prépare un plan pour faire pièce à ceux qui voudraient se rendre dans leur résidence secondaire. Giulio Gallera, le responsable de la santé de la Lombardie, s'inquiète de la situation à Milan, jusqu'à présent moins durement frappée que ses voisines Bergame ou Brescia. Depuis dimanche, les Lombards qui sortent doivent se couvrir les voies respiratoires au moins avec un foulard ou une écharpe. "Le risque que tout reparte est réel", a prévenu le responsable. Par Jacques LEMIEUX - 2020 AFP

Foot: suicide du médecin du Stade de Reims, contaminé par le coronavirus

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"Effondré, le Stade de Reims pleure ce dimanche le docteur Bernard Gonzalez. Celui du club mais aussi de centaines de Rémoises et de Rémois. Celui de toutes les épopées. Celui de 23 années", a annoncé le club de Ligue 1 dans un communiqué publié sur son site.Contacté par l'AFP, le maire (LR) de Reims Arnaud Robinet a indiqué avoir été averti ce dimanche du "suicide" du Dr Gonzalez par le sous-préfet de la Marne. Ce dernier "m?a également dit que le docteur Gonzalez avait laissé une lettre dans laquelle il mentionnait avoir été testé positif au Covid-19", a-il poursuivi, confirmant une information du Parisien.Une source médicale a confirmé à l'AFP l'existence de cette lettre, ajoutant que le Dr Gonzalez semblait "en pleine forme il y a deux jours"."Je suis choqué et ému par sa disparition car c?est quelqu?un que je connais depuis des années (...) Au-delà du médecin du Stade de Reims, il était le médecin de nombreux Rémois et il était connu pour ses qualités humaines et professionnelles. Il va manquer à la famille du football et aux Rémois qui l?ont côtoyé", a ajouté M. Robinet.Le président du Stade de Reims, Jean-Pierre Caillot, s'est dit "abasourdi" par la nouvelle. "Cette pandémie touche le Stade de Reims en plein c?ur, c?est une personnalité de Reims et un grand professionnel du sport qui nous a quittés", a-t-il déclaré dans le communiqué du club."Toutes mes pensées, celles du club dont il restera une figure forte, vont vers son épouse et ses parents. Aujourd?hui c?est un drame qui nous frappe", déclare encore le dirigeant.Par Jacques LEMIEUX - 2020 AFP

L'Inde s'illumine contre les "ténèbres du coronavirus"

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Ce mot d'ordre avait été lancé par le Premier ministre Narendra Modi, qui a appelé ses concitoyens confinés à activer des sources de lumière dimanche à 21H00 locales (15H30 GMT) à leurs fenêtres ou sur le pas de leur porte.Des habitants ont crié "vive l'Inde, notre mère patrie" et "va-t-en, corona!", au milieu des applaudissements et du crépitement des feux d'artifice et des pétards. Plus modernes, certains avaient activé la lampe de leur téléphone portable.Une scène qui rappelle la grande fête des lumières hindoues de Diwali, qui célèbre la victoire du bien contre le mal et se tient à l'automne.M. Modi s'est lui-même photographié allumant une lampe traditionnelle et a posté un message sur twitter en sanscrit, "saluant la lumière qui amène la chance, la santé et la prospérité et chasse les pensées négatives".L'Inde est à l'arrêt depuis que les autorités ont décrété le 25 mars un confinement national de sa population. Les frontières entre États sont fermées, les transports publics inexistants, les magasins fermés.Le ministère de la Santé a conseillé samedi à la population de porter des masques artisanaux réutilisables pour "aider à protéger la communauté dans son ensemble".La police indienne avait bouclé vendredi une partie des accès à Dharavi, l'un des plus grands bidonvilles d'Asie, dont les ruelles étroites et surpeuplées sont mondialement connues depuis le film "Slumdog Millionaire", touché par le nouveau coronavirus.L'Inde a officiellement largement échappé à la pandémie qui se déchaîne dans le monde, avec seulement 3.500 cas recensés, dont 83 décès, selon les derniers chiffres officiels.Mais selon les experts, ces chiffres sont vraisemblablement sous-estimés en raison d'un faible dépistage.En "faisant de la lumière dans les quatre directions", "nous devons défier les ténèbres du coronavirus et montrer la force de 1,3 milliard d'Indiens", avait expliqué vendredi M. Modi, nationaliste hindou, dans un message vidéo. - 2020 AFP

Coronavirus: Elisabeth II appelle les Britanniques à la résilience

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S'adressant directement à la population depuis le château de Windsor, à l'ouest de Londres, la souveraine a fait allusion à la Seconde Guerre mondiale pour les inciter à faire preuve de résilience face à la maladie, qui a déjà tué près 5.000 personnes dans le pays. "J'espère que dans les années à venir, tout le monde pourra être fier de la manière dont nous avons relevé ce défi", a-t-elle déclaré dans cette allocution enregistrée, d'un peu plus de quatre minutes. "Et ceux qui nous succéderont diront que les Britanniques de cette génération étaient aussi forts que les autres", et que "les qualités d'autodiscipline, de détermination bienveillante et de camaraderie caractérisent toujours ce pays", a-t-elle ajouté, dans un discours "profondément personnel" selon ses services.- "Des jours meilleurs" -La souveraine, qui a servi comme mécanicienne durant la guerre, a laissé entrevoir une lumière au bout du tunnel. "Nous vaincrons - et cette victoire sera celle de chacun d'entre nous", a-t-elle assuré. "Alors que nous pourrions avoir à endurer plus encore, nous devrions trouver du réconfort dans le fait que des jours meilleurs viendront: nous retrouverons nos amis; nous retrouverons nos familles; nous nous retrouverons de nouveau." En raison de l'épidémie, Elisabeth II s'est retirée avec son époux, le prince Philip, au château de Windsor. Agés respectivement de 93 et 98 ans, ils font partie de la population à risque face au coronavirus. Elisabeth II a également remercié le personnel soignant, en première ligne dans la lutte contre la maladie dont a également souffert son fils aîné, le prince héritier Charles. Elle a reconnu la "douleur" et les "difficultés financières" auxquelles sont confrontées de nombreuses familles en cette "période perturbée". Elle a salué également les Britanniques qui restent chez eux pour éviter la propagation du virus, conformément aux consignes officielles. Cette allocution télévisée est la quatrième d'Elisabeth II en période de crise depuis le début de son règne il y a 68 ans, même si elle adresse chaque année ses voeux à la nation à Noël. Les trois précédentes allocutions d'Elisabeth II en temps de crise ou de deuil ont eu lieu en 1991 lors de la première Guerre du Golfe, en 1997 à la veille des funérailles de la princesse Diana, et en 2002 après le décès de sa mère. Une cinquième allocution, en 2012, avait marqué le 60ème anniversaire de son règne.- Pas de bain de soleil -Le gouvernement britannique a menacé dimanche de durcir le confinement dans lequel les Britanniques se trouvent depuis deux semaines s'il était bafoué, notamment à cause de la tentation que représente le beau temps.La population n'est autorisée à sortir que pour faire des courses, se faire soigner ou faire de l'exercice une fois par jour. "Prendre un bain de soleil est contraire aux règles", a insisté le ministre de la Santé Matt Hancock, lui-même guéri du nouveau coronavirus, sur Sky News. Il s'est offusqué de ce qu'une "petite minorité" ne respectait toujours pas ces directives. Et sur la BBC, il a prévenu que l'exécutif n'hésiterait pas à interdire l'exercice en plein air si elles n'étaient pas suivies. "Si vous ne voulez pas que nous décidions d'interdire toute forme d'exercice hors de chez vous, vous devez suivre les règles". Ultérieurement, il a toutefois précisé lors d'une conférence de presse que ce durcissement n'était "pas imminent". En plein débat sur le respect du confinement par les Britanniques, la cheffe des services sanitaires écossais, Catherine Calderwood, a fait acte de contrition dimanche pour avoir contrevenu à sa propre recommandation de rester chez soi pour éviter au virus de se propager. Elle a reconnu s'être rendue à deux reprises dans sa résidence secondaire. "Ce que j'ai fait était mal. Je suis vraiment désolée. Cela ne se produira plus (...) et il n'y a pas d'excuse", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse, excluant toutefois de démissionner. - 2020 AFP

Piton de la Fournaise : la lave se rapproche de la RN2

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Une forte activité sismique a par ailleurs été enregistrée sous les cratères sommitaux dimanche matin. 56 séismes volcano-tectoniques ont été enregistrés, et ont été localisés à environ 2 km de profondeur sous la bordure sud-est du cratère Dolomieu. "Ces séismes témoignent de la fragilisation du milieu, soit par une circulation de fluide ou la vidange d’un réservoir, très certainement en lien avec l’alimentation du site éruptif et son regain d’activité depuis 24h environ" relève l'observatoire.

Le mauvais temps reste de mise aux alentours du volcan, rendant les mesures du débit de la lave en surface difficile. " Mais une augmentation semble se dessiner sur les dernières 24 heures" note tout de même l'OVPF.

www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

La psychiatrie laissée pour compte

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Dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, qui touche désormais plus de 300 personnes à La Réunion, les services psychiatriques de l’île doivent adapter l’accueil et le suivi de leurs patients. Si pour l’instant, on ne recense heureusement aucun cas de COVID-19 en psychiatrie, les patients de cette spécialité de médecine souffrant de maladies mentales sont particulièrement affectés par la situation de confinement. Et face à la crise, les personnels soignants se sentent laissés pour compte.

Depuis le lundi 30 mars, soit plus de dix jours après l'entrée en vigueur des mesures de confinement, la direction de l'EPSMR (Etablissement public de santé mentale de La Réunion) prend la décision de confiner les nouveaux arrivants dans des services séparés. "Ca fait des semaines qu'on le demande", explique Laurence Chatel, assistante sociale à l'EPSMR. Une décision effectivement prise sur le tard pour Willy Govindama, aide soignant et représentant de la CFDT-EPSMR. “Le patient est bien confiné dans un service à part, mais pas le médecin avec qui il a été en contact”, poursuit-il. “On marche sur la tête !”

Selon une récente note de la direction, les nouveaux patients doivent également être systématiquement testés. Mais, faute de matériel, les tests ne sont en réalité pas toujours effectués. “Un patient est arrivé dans un service, on ne savait même pas s’il avait été testé !”, relate Willy Govindama, qui pointe le caractère urgent de la situation.

La prise en charge des patients a donc dû être réorganisée afin de limiter les risques de contamination. Désormais, les hospitalisations sont limitées aux situations qui le nécessitent, sans alternative possible, comme le soutien à domicile (aide ménagères, portage de repas, accueil familial etc). L'accueil du public, à l'exception des urgences, est interrompu.

- Interruption des visites -

Les ateliers thérapeutiques sont multipliés pour les patients hospitalisés, notamment grâce à l’aide des volontaires du pôle santé mentale, qui compte des ergothérapeutes, des psychomotriciens, ou encore des infirmiers spécialisés.

Toutes les équipes médicales sont mobilisées afin de limiter le stress important dans cette période de pandémie. “Certains patients ne comprennent pas la situation” explique l’aide soignant. D’autant plus que les visites ne sont plus autorisées pour des raisons de sécurité sanitaire, et selon les recommandations nationales.

Une mesure qui chamboule le quotidien des patients les plus fragiles. Ludovic Christen, psychiatre et chef du pôle de santé mentale du CHU Sud, explique favoriser les communications téléphoniques (la plupart des patients disposent d’un téléphone personnel), et souhaite mettre en place un système de visioconférence avec l’extérieur, “quand cela est possible”.

- "La grande oubliée face au COVID-19"-

Une situation difficile à gérer pour certains patients particulièrement sensibles. “Expliquer le confinement à des patients qui souffrent de troubles du jugement, c’est mission impossible”, souffle une psychiatre. Face à cette situation inédite, le personnel de soin tente de s’adapter au mieux, “dans le respect des droits des patients”, précise Ludovic Christen.

Dès le 27 mars, la CFDT-EPSMR lance un cri d’alerte, qualifiant la psychiatrie de “grande oubliée face au COVID-19”. “Nos équipes sont actuellement totalement dépourvues de masques de protection et autre matériel de sécurisation”, alerte le syndicat, demandant à l’ARS et à la direction leur soutien, ainsi que l’aide nécessaire à la protection du personnel, “en souffrance, résignés, épuisés par la peur”, selon les mots du syndicat.

“Les gestes barrières sont tout ce qu’il nous reste”, déplore Willy Govindama. Il assure que personnel de l’EPSMR vit dans l’angoisse liée au manque de protection. “On nous dit que le matériel arrive, mais on n’y croit plus !”, s’emporte l’aide-soignant. La peur d’attraper, ou pire, de transmettre le virus aux patients, est omniprésente.

Pour palier ce manque, le personnel médical se débrouille comme il peut. "On bricole au quotidien", témoigne Laurence Chatel, qui affirme confectionner elle-même ses masques en tissu, comme nombre de ses collègues. "Le soir, on les lave pour les réutiliser", explique l'assitante sociale.

“On parle beaucoup des hôpitaux, mais jamais de la psychiatrie”, regrette Willy Govindama, qui demande à ce que les spécificités de cette branche soient prises en compte dans la gestion de la crise. “Par rapport aux autres spécialités, on est en retard sur les mesures prises”, explique-t-il. Mais l’heure n’est pas aux règlements de compte : “Pour l’instant, on doit être solidaires, avancer, et croiser les doigts pour éviter le drame”.

ldp / www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com

Covid-19 : 344 confirmés à La Réunion, les attestations sur mobiles acceptées

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Ce qu'il faut retenir

• La Réunion compte 344 cas de covid-19 avec 10 nouveaux cas annoncés en fin de journée ce dimanche 5 avril

• Le couvre-feu est reconduit à La Possession • Dès ce lundi, les attestations de déplacement sur smartphone sont mises en place • L'ARS a reçu un stock de 160.000 masques pour les professionnels de santé • A Mayotte, 147 cas sont confirmés. Deux décès sont toujours à signaler. • Chez nos voisins mauriciens, 227 personnes sont contaminées. Sept personnes sont décédées depuis le début de l'épidémie

    A propos - 21ème jour de confinement –

    En ce lundi 6 avril 2020, La Réunion décompte 344 cas confirmés de covid-19. Un nombre toujours en hausse, bien que le bilan quotidien de ce dimanche soit plus clément que les jours précédent. Actuellement, 40 personnes sont hospitalisées, donc quatre en réanimation. L'Agence régionale de santé reste claire sur un point : "il n’y a pas lieu de communiquer sur la localisation des cas, ces informations n’auront de sens qu’en cas d’identification de zones de transmissions autochtones sur le territoire" précisait-elle encore ce dimanche.

    - Nouvel arrivage de masque –

    Durant le week-end, l'ARS a réceptionné de nouveaux stocks de masques. 96 000 masques chirurgicaux et 64 800 masques FFP2 à destination des professionnels de santé ont été envoyés dans le cadre du nouvel approvisionnement en masques du stock stratégique national. Cela couvrira les besoins d’une semaine, à l’exception du CHU dont l’objectif est d’assurer la disponibilité nécessaire pour 10 jours.

    Par ailleurs, suite aux recommandations de l'Académie de médecine, le port de masques barrières est désormais préconisé pour l’ensemble de la population à l’occasion des activités professionnelles hors soins, et des sorties réglementées dans le cadre du confinement.

    Les masques FFP2 et chirurgicaux restent réservés à l’usage des professionnels de santé dans les actes de soins, et des patients contaminés ou sujets contacts.

    A noter que 40 membres du personnel soignant sont contaminés selon les dernières données de l'ARS.

    - Une attestation sur mobile –

    Le gouvernement l'avait annoncé, des attestations mobiles sont désormais disponibles depuis ce lundi. Il faut désormais télécharger une application, où l'on peut remplir son formulaire, avec les mêmes modalités que sur une attestation papier. Un QR code est ensuite généré, et pourra être scanné en cas de contrôle.  

    Retrouvez nos lives précédents ici :

    •   notre live du 5 avril : Covid-19 : 10 nouveaux cas confirmés à La Réunion, 344 au total

    •  notre live du 4 avril : Covid-19 : 13 nouveaux cas confirmés, 334 au total

    notre live du 3 avril : Covid-19 : 13 nouveaux cas confirmés, 321 en tout à La Réunion

    • notre live du 2 avril : Covid-19 : 27 nouveaux cas confirmés, 308 cas en tout à La Réunion

    • notre live sur 1er avril : Covid-19 : 281 cas confirmés à La Réunion, un 6ème décès annoncé à Maurice

    • notre live du 31 mars : Covid-19 : 23 nouveaux cas confirmés, 247 au total

    • notre live du 30 mars : Covid-19 : 17 nouveaux cas sur l'île, le bilan passe à 224

    Et tous nos lives et articles depuis le début de la crise sanitaires sont ici

     

    Suppression des loyers commerciaux

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    L’arrêté du 15 mars 2020 complétant l'arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19, prévoit en effet la fermeture obligatoire de tous les commerces non essentiels à la Nation. Ces commerçants doivent toutefois continuer à faire face à des charges fixes et risquent, en dépit des mesures d’aide prévues par le gouvernement, la mise en faillite de leurs entreprises.

    Lors de son allocution du 16 mars, le Président de la République a annoncé notamment la suspension des loyers commerciaux. Mais pour la grande majorité de ces petits entrepreneurs, l’ampleur et la durée de cette crise sanitaire font craindre qu’une simple suspension des loyers ne suffise pas pour éviter une catastrophe économique.

    Leur inquiétude est encore plus vive à la lecture de l’article 4 de l’ordonnance n2020-3016 du 26 mars 2019 qui en lieu et place du " report présidentiel " prévoit une mesure de neutralisation des sanctions pour non-paiement des loyers et charges échus entre le 12 mars 2020 et un délai de deux mois après la cessation de l’état d’urgence sanitaire.

    Dans des territoires comme La Réunion, où le tissu économique est déjà très fragile, le report initialement annoncé et a fortiori sa traduction juridique risquent d’être sans aucun effet et cette nouvelle épreuve se traduira par un effondrement des petites structures commerciales et artisanales.

    Éviter ce scénario-catastrophe exige de prendre en compte toutes les difficultés qu’affrontent réellement ces petits entrepreneurs et les pistes qu’ils proposent pour éviter de disparaître. Au nom de la survie de leur activité, ils demandent au Gouvernement de supprimer les loyers commerciaux et les charges locatives afférentes pendant la durée de fermeture de leurs locaux. Ils proposent aussi pour ceux d’entre eux ayant réussi à conserver leur activité, la révision de leurs loyers selon la réalité de leur activité économique.

    Pour faciliter la mise en oeuvre de cette solution et soucieux de la situation des bailleurs, singulièrement des petits bailleurs privés, ils proposent la suppression de la CSG et de la CRDS dont ces derniers sont redevables pour l’année 2020 au titre des loyers perçus. Pour ceux des bailleurs ayant constitué une SCI, il est préconisé la mise en place d’un crédit d’impôt correspondant à l’abandon des loyers pendant la période de confinement.

    En contrepartie les commerçants-locataires ne provisionneraient pas le montant de ces loyers supprimés dans leur compte 2020 en sorte de ne pas bénéficier d’une déduction de charge correspondante sur leur résultat fiscal.

    l’écoute de tous ces professionnels qui n’aspirent qu’à renouer avec leur activité dès la sortie de cette crise, Madame la députée demande à M. le Ministre d’accorde une attention particulière à leurs propositions.

    Huguette Bello Députée de La Réunion

    Saint-Pierre : premier bilan positif pour le marché

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    En moyenne, 35 producteurs étaient présents(32 le dimanche 29 mars, 39 le dimanche 5 avril). Les autres données traduisent également une réussite :

    - 35 tonnes de produits vendus pour les 2 dimanches ; - Un nombre de visiteurs en augmentation ; - Une très bonne organisation et des clients disciplinés ; - Des retombés économiques importantes pour les producteurs présents (seul débouché pendant la crise).

    "Une meilleure analyse chiffrée en sera tirée dans les prochaines semaines", précise la mairie, qui indique par ailleurs avoir accédé à la demande des agriculteurs de tenir le prochain marché ce samedi 11 avril 2020, veille du dimanche de Pâques.

    "Nous continuons à soutenir l'activité économique de la filière agricole durant cette période et voulons remercier de leur collaboration les agents communaux volontaires mobilisés sur ces marchés pour leur professionnalisme et leur civisme" remrine la mairie.

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