Coronavirus: l'incertitude gagne le football français
Désinfection des équipements du réseau Kar'ouest
Soignants menacés : la préfecture incite à déposer plainte
[coronavirus] #covid19#batayansamb #tousmobilisés 💗Ils sauvent des vies chaque jour; pourtant, ils subissent des menaces les accusant de propager le #covid19.Vous êtes victimes de menaces ? ✅Prenez en photo les courriers, papiers supportant les menace ✅ Déposez plainte pic.twitter.com/y6xHgs4YuM
— Préfet de La Réunion (@Prefet974) April 5, 2020
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96 000 masques chirurgicaux et 64 800 masques FFP2 réceptionnés par l'ARS ce week-end
La disponibilité de l’ensemble de ces masques, arrivage national comme stock régional, permet de renouveler et d’étendre la fourniture aux personnels de santé durant la semaine prochaine, à l’occasion de distributions successives.
Cela couvrira les besoins d’une semaine, à l’exception du CHU dont l’objectif est d’assurer la disponibilité nécessaire pour 10 jours.
La distribution des masques à La Réunion va s’effectuer cette semaine, en plusieurs vagues.
- Réapprovisionnement des professionnels et établissements précédemment servis -• CHU de La Réunion : réapprovisionnement afin que cet établissement en charge de l’accueil et la prise en charge des patients COVID pour La Réunion dispose de l’équivalent de 10 jours de consommation ; le CHU procède par conséquent à l’état de son stock, de sa consommation, et des commandes en instance pour transmission des informations à l’ARS d’ici le 6 avril au soir,
• les médecins généralistes, pédiatres, gynécologues-obstétriciens, sages-femmes, infirmiers de ville et pharmaciens d’officine : renouvellement des dotations hebdomadaires, via les officines,
• les chirurgiens-dentistes : renouvellement de la dotation hebdomadaire en masques FFP2 pour couvrir les cabinets organisés par la profession, pour les soins urgents ou ne pouvant être reportés ; ce renouvellement est anticipé puisque le rythme de consommation s’est avéré supérieur à la demande initiale des professionnels,
• les ophtalmologues : renouvellement de la dotation hebdomadaire en masques FFP2 et chirurgicaux pour couvrir les cabinets, organisés par la profession, pour les soins urgents ou ne pouvant être reportés,
• établissements et services médicalisés d’hébergement ou d’accompagnement des personnes âgés et des personnes en situation de handicap : renouvellement des dotations hebdomadaires en masques chirurgicaux,
• hospitalisation à domicile : renouvellement des dotations hebdomadaires en masques chirurgicaux,
• transporteurs sanitaires : renouvellement des dotations hebdomadaires pour les ambulances dédiées au transport des patients COVID,
• SDIS
- Extension de la distribution à de nouveaux professionnels et services -• Services d’aide à domicile pour personnes âgées ou en situation de handicap : masques chirurgicaux selon des critères de priorisation à définir avec le Conseil Départemental,
• établissements et services non-médicalisés d’hébergement et d’accompagnement des personnes en situation de handicap : dotation d’une semaine de masques chirurgicaux,
• établissements d’hébergement médicalisés pour personnes en difficulté sociale : dotation d’une semaine de masques chirurgicaux,
• masseurs-kinésithérapeutes : dotation hebdomadaire de masques FFP2 pour les soins de kinésithérapie respiratoire ne pouvant être interrompus, selon l’organisation retenue par la profession, et dotation hebdomadaire en masques chirurgicaux
• cardiologues et pneumologues de ville : dotation d’une semaine de masques chirurgicaux et FFP2 pour les consultations ne pouvant être reportées ou effectuées en télémédecine,
• cabinets de radiologie : dotation d’une semaine masques chirurgicaux, pour les cabinets organisés par la profession pour répondre aux demandes urgentes ou non-reportables d’imagerie,
• centres ambulatoires dédiés COVID : dotation de masques chirurgicaux pour le démarrage de l’activité de ces centres, sur la base de la convention signée entre l’ARS et les porteurs de projets ; les masque sont destinés aux soignants et patients, le double port permettant un haut niveau de protection. Ces masques sont distribués en plus de la dotation reçue par chaque médecin ou infirmier au titre de son activité habituelle.
Ces distributions sont opérées dans le respect des indications nationales de port de masques et de quantités cibles pour chaque catégorie d’opérateurs et professionnels de santé ou sociaux.
Ainsi les masques FFP2 sont réservés pour la pratique des actes invasifs ou à risque de projection, principalement en milieu hospitalier et dans une moindre mesure en ville, ainsi qu’aux personnels hospitaliers travaillant en services de soins critiques et aux urgences.
Le dispositif régional exige que chacun veille à la réservation des masques chirurgicaux et FFP2 aux professionnels de santé et aux patients.
Il repose sur un suivi des consommations et d’état des stocks, auquel il appartient au CHU, aux établissements et services sociaux et médico-sociaux, et aux officines de veiller attentivement.
- Utilisation des masques barrières -Dans un avis rendu le 3 avril 2020, l’Académie de médecine recommande le port de masques barrières par l’ensemble de la population à l’occasion des activités professionnelles hors soins, et des sorties réglementées dans le cadre du confinement.
Ces maques barrières ne sont pas à utiliser dans un cadre soignant.
Le port de ces masques barrières ne doit pas conduire à une baisse de vigilance dans l’application des autres gestes barrières et dans le respect scrupuleux du confinement.
Les masques FFP2 et chirurgicaux restent réservés à l’usage des professionnels de santé dans les actes de soins, et des patients contaminés ou sujets contacts.
L’AFNOR a publié une norme de fabrication de ces masques barrières, disponible sur son site (www.afnor.org).
Les Français appelés à ne pas relâcher le confinement malgré le beau temps
Coronavirus: envolée des décès à New York, qui appelle à l'aide
Coronavirus: 594 décès en 24 heures dans l'Etat de New York, pour un total de 4.159
Covid-19 : reconduction du couvre-feu à La Possession
Le couvre-feu instauré à la Possession il y a désormais une semaine a démontré des résultats probants ; seulement 3 regroupements d’individus ont été relevé cette semaine, tout comme une absence de nuisances sonores. Les personnes autorisées ont pu circuler dans le respect de la règlementation instaurée. " Beaucoup de citoyens sont ainsi satisfaits et soulagés de l’application cette mesure, car ils comprennent que la santé de tous passe avant la liberté de chacun. Je tenais ainsi à remercier la Police municipale et la Gendarmerie qui veillent à la sécurité de tous " a déclaré Vanessa Miranville. La Ville de La Possession décide ainsi la reconduction du couvre-feu sur la commune jusqu’à nouvel ordre. L’ouverture du Centre Ambulatoire dédié COVID19 concrétisé : La Ville de la Possession œuvre notamment à l’ouverture du Centre ambulatoire dédié Covid afin d’éviter que les malades Covid ne soient dans les cabinets médicaux avec les autres patients et afin de faciliter le transport vers l’hôpital en cas d’urgence de prise en charge. Le feu vert de l’ARS est en cours de signature pour une ouverture dans le courant de la semaine. " Tout est prêt ! L’installation du matériel s’est réalisée grâce à une participation active et à un élan de générosité des services de la Ville et des privés (Opale, Leclerc, Caillé) ; tout comme les Miranville des soignants, du secrétariat et du pré-accueil par des bénévoles qui se dévouent tous et que je remercie tout de tout cœur ! " a déclaré Vanessa Miranville. Cependant deux interrogations cruciales des soignants subsistent : - l’absence de livraison de masques FFP2 ; uniquement des masques chirurgicaux (à protection moindre) pourraient être octroyés. A ce titre la Ville de La Possession interpelle l’ARS pour fournir ces masques FFP2 aux soignants pour vraiment les protéger au mieux.
- la suite de la prise en charge des patients qui n’iront pas à l’hôpital : des centres d’hébergement type centres de vacances devaient être réquisitionnés par la Préfecture, mais il y aurait des hésitations à ce sujet alors que pour les soignants ces hébergements sont essentiels d’une part pour garantir que les malades soient bien suivis médicalement et d’autre part qu’on s’occupe d’eux (repas…) afin qu’ils ne sortent pas et ne soient pas en contact avec d’autres personnes, même leurs proches qui alors pourraient être porteurs sains. A ce titre la maire de La Possession insiste sur une réponse à accorder très rapidement sur ces deux sujets : " nous demandons aux autorités d’agir au plus vite et au mieux sur ces 2 problématiques, en tous cas à notre échelle, la Ville de la Possession continuera de faire tout ce qu’elle est en capacité de faire car c’est unis et solidaires qu’on viendra à bout du coronavirus ".
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Piton de la Fournaise : la lave se rapproche de la RN2
Une forte activité sismique a par ailleurs été enregistrée sous les cratères sommitaux dimanche matin. 56 séismes volcano-tectoniques ont été enregistrés, et ont été localisés à environ 2 km de profondeur sous la bordure sud-est du cratère Dolomieu. "Ces séismes témoignent de la fragilisation du milieu, soit par une circulation de fluide ou la vidange d’un réservoir, très certainement en lien avec l’alimentation du site éruptif et son regain d’activité depuis 24h environ" relève l'observatoire.
Le mauvais temps reste de mise aux alentours du volcan, rendant les mesures du débit de la lave en surface difficile. " Mais une augmentation semble se dessiner sur les dernières 24 heures" note tout de même l'OVPF.
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La psychiatrie laissée pour compte
Dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, qui touche désormais plus de 300 personnes à La Réunion, les services psychiatriques de l’île doivent adapter l’accueil et le suivi de leurs patients. Si pour l’instant, on ne recense heureusement aucun cas de COVID-19 en psychiatrie, les patients de cette spécialité de médecine souffrant de maladies mentales sont particulièrement affectés par la situation de confinement. Et face à la crise, les personnels soignants se sentent laissés pour compte.
Depuis le lundi 30 mars, soit plus de dix jours après l'entrée en vigueur des mesures de confinement, la direction de l'EPSMR (Etablissement public de santé mentale de La Réunion) prend la décision de confiner les nouveaux arrivants dans des services séparés. "Ca fait des semaines qu'on le demande", explique Laurence Chatel, assistante sociale à l'EPSMR. Une décision effectivement prise sur le tard pour Willy Govindama, aide soignant et représentant de la CFDT-EPSMR. “Le patient est bien confiné dans un service à part, mais pas le médecin avec qui il a été en contact”, poursuit-il. “On marche sur la tête !”
Selon une récente note de la direction, les nouveaux patients doivent également être systématiquement testés. Mais, faute de matériel, les tests ne sont en réalité pas toujours effectués. “Un patient est arrivé dans un service, on ne savait même pas s’il avait été testé !”, relate Willy Govindama, qui pointe le caractère urgent de la situation.
La prise en charge des patients a donc dû être réorganisée afin de limiter les risques de contamination. Désormais, les hospitalisations sont limitées aux situations qui le nécessitent, sans alternative possible, comme le soutien à domicile (aide ménagères, portage de repas, accueil familial etc). L'accueil du public, à l'exception des urgences, est interrompu.
- Interruption des visites -Les ateliers thérapeutiques sont multipliés pour les patients hospitalisés, notamment grâce à l’aide des volontaires du pôle santé mentale, qui compte des ergothérapeutes, des psychomotriciens, ou encore des infirmiers spécialisés.
Toutes les équipes médicales sont mobilisées afin de limiter le stress important dans cette période de pandémie. “Certains patients ne comprennent pas la situation” explique l’aide soignant. D’autant plus que les visites ne sont plus autorisées pour des raisons de sécurité sanitaire, et selon les recommandations nationales.
Une mesure qui chamboule le quotidien des patients les plus fragiles. Ludovic Christen, psychiatre et chef du pôle de santé mentale du CHU Sud, explique favoriser les communications téléphoniques (la plupart des patients disposent d’un téléphone personnel), et souhaite mettre en place un système de visioconférence avec l’extérieur, “quand cela est possible”.
- "La grande oubliée face au COVID-19"-Une situation difficile à gérer pour certains patients particulièrement sensibles. “Expliquer le confinement à des patients qui souffrent de troubles du jugement, c’est mission impossible”, souffle une psychiatre. Face à cette situation inédite, le personnel de soin tente de s’adapter au mieux, “dans le respect des droits des patients”, précise Ludovic Christen.
Dès le 27 mars, la CFDT-EPSMR lance un cri d’alerte, qualifiant la psychiatrie de “grande oubliée face au COVID-19”. “Nos équipes sont actuellement totalement dépourvues de masques de protection et autre matériel de sécurisation”, alerte le syndicat, demandant à l’ARS et à la direction leur soutien, ainsi que l’aide nécessaire à la protection du personnel, “en souffrance, résignés, épuisés par la peur”, selon les mots du syndicat.
“Les gestes barrières sont tout ce qu’il nous reste”, déplore Willy Govindama. Il assure que personnel de l’EPSMR vit dans l’angoisse liée au manque de protection. “On nous dit que le matériel arrive, mais on n’y croit plus !”, s’emporte l’aide-soignant. La peur d’attraper, ou pire, de transmettre le virus aux patients, est omniprésente.
Pour palier ce manque, le personnel médical se débrouille comme il peut. "On bricole au quotidien", témoigne Laurence Chatel, qui affirme confectionner elle-même ses masques en tissu, comme nombre de ses collègues. "Le soir, on les lave pour les réutiliser", explique l'assitante sociale.
“On parle beaucoup des hôpitaux, mais jamais de la psychiatrie”, regrette Willy Govindama, qui demande à ce que les spécificités de cette branche soient prises en compte dans la gestion de la crise. “Par rapport aux autres spécialités, on est en retard sur les mesures prises”, explique-t-il. Mais l’heure n’est pas aux règlements de compte : “Pour l’instant, on doit être solidaires, avancer, et croiser les doigts pour éviter le drame”.
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Covid-19 : 344 confirmés à La Réunion, les attestations sur mobiles acceptées
• La Réunion compte 344 cas de covid-19 avec 10 nouveaux cas annoncés en fin de journée ce dimanche 5 avril
• Le couvre-feu est reconduit à La Possession • Dès ce lundi, les attestations de déplacement sur smartphone sont mises en place • L'ARS a reçu un stock de 160.000 masques pour les professionnels de santé • A Mayotte, 147 cas sont confirmés. Deux décès sont toujours à signaler. • Chez nos voisins mauriciens, 227 personnes sont contaminées. Sept personnes sont décédées depuis le début de l'épidémie
En ce lundi 6 avril 2020, La Réunion décompte 344 cas confirmés de covid-19. Un nombre toujours en hausse, bien que le bilan quotidien de ce dimanche soit plus clément que les jours précédent. Actuellement, 40 personnes sont hospitalisées, donc quatre en réanimation. L'Agence régionale de santé reste claire sur un point : "il n’y a pas lieu de communiquer sur la localisation des cas, ces informations n’auront de sens qu’en cas d’identification de zones de transmissions autochtones sur le territoire" précisait-elle encore ce dimanche.
- Nouvel arrivage de masque –Durant le week-end, l'ARS a réceptionné de nouveaux stocks de masques. 96 000 masques chirurgicaux et 64 800 masques FFP2 à destination des professionnels de santé ont été envoyés dans le cadre du nouvel approvisionnement en masques du stock stratégique national. Cela couvrira les besoins d’une semaine, à l’exception du CHU dont l’objectif est d’assurer la disponibilité nécessaire pour 10 jours.
Par ailleurs, suite aux recommandations de l'Académie de médecine, le port de masques barrières est désormais préconisé pour l’ensemble de la population à l’occasion des activités professionnelles hors soins, et des sorties réglementées dans le cadre du confinement.
Les masques FFP2 et chirurgicaux restent réservés à l’usage des professionnels de santé dans les actes de soins, et des patients contaminés ou sujets contacts.
A noter que 40 membres du personnel soignant sont contaminés selon les dernières données de l'ARS.
- Une attestation sur mobile –Le gouvernement l'avait annoncé, des attestations mobiles sont désormais disponibles depuis ce lundi. Il faut désormais télécharger une application, où l'on peut remplir son formulaire, avec les mêmes modalités que sur une attestation papier. Un QR code est ensuite généré, et pourra être scanné en cas de contrôle.
Retrouvez nos lives précédents ici :• notre live du 5 avril : Covid-19 : 10 nouveaux cas confirmés à La Réunion, 344 au total
• notre live du 4 avril : Covid-19 : 13 nouveaux cas confirmés, 334 au total
• notre live du 3 avril : Covid-19 : 13 nouveaux cas confirmés, 321 en tout à La Réunion
• notre live du 2 avril : Covid-19 : 27 nouveaux cas confirmés, 308 cas en tout à La Réunion
• notre live sur 1er avril : Covid-19 : 281 cas confirmés à La Réunion, un 6ème décès annoncé à Maurice
• notre live du 31 mars : Covid-19 : 23 nouveaux cas confirmés, 247 au total
• notre live du 30 mars : Covid-19 : 17 nouveaux cas sur l'île, le bilan passe à 224
Et tous nos lives et articles depuis le début de la crise sanitaires sont ici
Suppression des loyers commerciaux
L’arrêté du 15 mars 2020 complétant l'arrêté du 14 mars 2020 portant diverses mesures relatives à la lutte contre la propagation du virus covid-19, prévoit en effet la fermeture obligatoire de tous les commerces non essentiels à la Nation. Ces commerçants doivent toutefois continuer à faire face à des charges fixes et risquent, en dépit des mesures d’aide prévues par le gouvernement, la mise en faillite de leurs entreprises.
Lors de son allocution du 16 mars, le Président de la République a annoncé notamment la suspension des loyers commerciaux. Mais pour la grande majorité de ces petits entrepreneurs, l’ampleur et la durée de cette crise sanitaire font craindre qu’une simple suspension des loyers ne suffise pas pour éviter une catastrophe économique.
Leur inquiétude est encore plus vive à la lecture de l’article 4 de l’ordonnance n2020-3016 du 26 mars 2019 qui en lieu et place du " report présidentiel " prévoit une mesure de neutralisation des sanctions pour non-paiement des loyers et charges échus entre le 12 mars 2020 et un délai de deux mois après la cessation de l’état d’urgence sanitaire.
Dans des territoires comme La Réunion, où le tissu économique est déjà très fragile, le report initialement annoncé et a fortiori sa traduction juridique risquent d’être sans aucun effet et cette nouvelle épreuve se traduira par un effondrement des petites structures commerciales et artisanales.
Éviter ce scénario-catastrophe exige de prendre en compte toutes les difficultés qu’affrontent réellement ces petits entrepreneurs et les pistes qu’ils proposent pour éviter de disparaître. Au nom de la survie de leur activité, ils demandent au Gouvernement de supprimer les loyers commerciaux et les charges locatives afférentes pendant la durée de fermeture de leurs locaux. Ils proposent aussi pour ceux d’entre eux ayant réussi à conserver leur activité, la révision de leurs loyers selon la réalité de leur activité économique.
Pour faciliter la mise en oeuvre de cette solution et soucieux de la situation des bailleurs, singulièrement des petits bailleurs privés, ils proposent la suppression de la CSG et de la CRDS dont ces derniers sont redevables pour l’année 2020 au titre des loyers perçus. Pour ceux des bailleurs ayant constitué une SCI, il est préconisé la mise en place d’un crédit d’impôt correspondant à l’abandon des loyers pendant la période de confinement.
En contrepartie les commerçants-locataires ne provisionneraient pas le montant de ces loyers supprimés dans leur compte 2020 en sorte de ne pas bénéficier d’une déduction de charge correspondante sur leur résultat fiscal.
l’écoute de tous ces professionnels qui n’aspirent qu’à renouer avec leur activité dès la sortie de cette crise, Madame la députée demande à M. le Ministre d’accorde une attention particulière à leurs propositions.
Huguette Bello Députée de La Réunion
Saint-Pierre : premier bilan positif pour le marché
En moyenne, 35 producteurs étaient présents(32 le dimanche 29 mars, 39 le dimanche 5 avril). Les autres données traduisent également une réussite :
- 35 tonnes de produits vendus pour les 2 dimanches ; - Un nombre de visiteurs en augmentation ; - Une très bonne organisation et des clients disciplinés ; - Des retombés économiques importantes pour les producteurs présents (seul débouché pendant la crise).
"Une meilleure analyse chiffrée en sera tirée dans les prochaines semaines", précise la mairie, qui indique par ailleurs avoir accédé à la demande des agriculteurs de tenir le prochain marché ce samedi 11 avril 2020, veille du dimanche de Pâques.
"Nous continuons à soutenir l'activité économique de la filière agricole durant cette période et voulons remercier de leur collaboration les agents communaux volontaires mobilisés sur ces marchés pour leur professionnalisme et leur civisme" remrine la mairie.
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