"Il est un peu tôt pour féliciter" les candidats de la Ligue nationale pour la démocratie présumés victorieux, a-t-elle déclaré depuis le balcon du siège de son parti.Par Catherine HOURS, Marlowe HOOD - © 2015 AFP
↧
Elections en Birmanie: "trop tôt" pour célébrer la victoire, selon Aung San Suu Kyi
↧
Sainte-Suzanne - Brice Fontaine vainqueur du combiné slalom et descente sprint
Cette compétition organisée le NCKC avec la participation du stade intercommunal en eaux vives était ouverte aux catégories possédant la pagaie verte eaux vives (minimes, cadets, juniors, seniors). "Comme au karaté on évalue ses compétences et connaissance avec l’obtention des pagaies couleurs, la progression se fait en 6 niveaux. De la pagaie blanche (baptême, apprendre à utiliser une pagaie) à la pagaie noire (le top niveaux)" explique les organisateurs.
Si les deux épreuves, slalom et descente sprint, sont comptabilisées ensemble pour former un seul et même résultat lors des championnats régionaux, "le comité régional de canoë kayak prendra en compte ses deux épreuves séparément pour les sélections aux championnats de France" précisent les organisateurs
Les résultats de la compétition
FONTAINE Brice NCKC
GANOSKY Hugo CKS
BALAFRE Gabriel NCKC
MOUTOUSSAMY Benjamin NCKC
EBY Quentin NCKC
CERVEAU Romain NCKC
LE CORGUILLE Yohan NCKC
FIN Florent NCKC 02:06,25 5
VAULBERT Anthony NCKC
MAILLOT Brice NCKC
DELETTRE Alexandre NCKC
PATON Ulrick NCKC
CARPIN Sebastien NCKC
FRUTEAU DE LACLOS Honoré
DALLEAU Jade NCKC
FABREGUE Maelyne NCKC
FRANCOISE Sarah NCKC
DALLEAU Eloize NCKC
BLARD Benoit KCT
RAMARD Lucas BNM
PICARD Mickael NCKC
BREZE Vincent NCKC
RAYNAUD Alexandre CKS
PAUSE Yoan NCKC
SALOM DESCENTE RESULTAT FINAL
↧
↧
Elections régionales : "le sprint final... vers l'impasse en matière de déplacements"
D'emblée, constatons, parce que les analyses financières ont été faites, l'absence de marges de manoeuvre frappant l'ensemble des collectivités concernées.
D'abord la Région. La Chambre Régionale des Comptes et le Cabinet spécialisé Klopfer ont conclu à une capacité d'investissement quasi nulle de la Région dans les années à venir, même en cas de maîtrise budgétaire
du chantier de la nouvelle route du littoral, qui connaît pourtant de sérieux aléas, apparents (l'approvisionnement en matériaux notamment), et "cachés" (par exemple le problème de l'instabilité des sols sur le tracé devant accueillir les piles du viaduc).
Pour bien comprendre l'enjeu, il faut être conscient qu'une politique de déplacements durables doit mobiliser TOUS les acteurs concernés. Et chacun sait que le Département et les communes, comme les communautés d'agglomérations, se plaignent - à juste titre d'ailleurs - des effets désastreux des mesures nationales : d'abord du gouvernement Sarkozy-Fillon de geler les dotations aux collectivités, ensuite du gouvernement Hollande-Valls de réduire celles-ci.
C'est dans ce contexte que le Département a recentré la réorganisation du réseau Car jaune sur ses compétences, et RIEN QUE sur ses compétences. Résultat : malgré des recettes supérieures à celles attendues contractuellement, des difficultés persistent du fait, d'une part, du refus du Département de renforcer le réseau avec des bus supplémentaires, et d'autre part, du refus des réseaux locaux de se renforcer en conséquence, en ne se greffant pas suffisamment sur ce réseau armature avec des correspondances adaptées. Réseau armature dont la responsabilité va bientôt être transféré du Département à la Région, ne l'oublions pas.
Pourquoi les communautés d'agglomérations, responsables de ces réseaux locaux, n'ont-elles pas pris les mesures indispensables ? La réponse réside dans un choix financier, car les options retenues par les élus
concernés, PAR AILLEURS CANDIDATS AUX REGIONALES, le montrent : réduction du montant annuel envisagé pour les futures délégations de service public du TCO comme de la CINOR, pour ne citer que celles-ci.
Et pourtant, chaque candidat y va de son projet qui, comme pour le réseau Car jaune, se heurtera aux difficultés de correspondance adaptée à la nouvelle infrastructure proposée, pour peu que celle-ci se concrétise et ne reste pas au stade de promesse de campagne irréalisable financièrement.
Car je le répète : une fois accompli le voyage par voie ferroviaire, il faut bien que les usagers prennent un réseau local qui ne soit pas bloqué du fait du partage de la voirie routière de plus en plus embouteillée. Et on en revient à la réduction de l'offre proposée par les communautés d'agglomération, où la mise en oeuvre de voies réservées aux transports collectifs est totalement absente du débat.
Monorail ? Pas cher ? En investissement, sûrement moins qu'un vrai projet ferroviaire. Sauf que le fonctionnement est onéreux. Puisque surélevé par rapport à la voirie routière, ce qui ne va pas sans poser des problèmes d'intégration paysagère en milieu urbain, il faudra des aménagements respectant les exigences d'accessibilité, notamment aux personnes à mobilité réduite. De plus, s'il s'agit par exemple d'une solution pour les usagers automobilistes venant de l'Est, il faudrait préciser où vont se trouver à Sainte-Marie les parcs relais pour les dizaines de milliers de voitures concernées.
Un tramway de Saint-Benoît à Saint-Denis, pas un tram-train, comme l'a précisé Huguette Bello lors d'une matinale sur Radio Réunion ? Cela signifie une vitesse réduite du tramway puisque desservant les communes de l'Est. Ensuite, à quel coût, et avec quel argent, puisqu'en plus de la dépense assumée avec sans doute des surcoûts pour la NRL, il y aura de lourds investissements (587 millions d'euros valeur 2015) pour le fameux boulevard Nord cher à Gilbert Annette ?
Un réseau ferroviaire de Saint-Benoît à Saint-Pierre voire Saint-Joseph, comme le préconisent Thierry Robert et Patrick Lebreton ? Si la proposition a le mérite de fixer un objectif sur la quasi-totalité du
territoire habité, encore faut-il préciser les tronçons prioritaires, et là aussi avec quels moyens financiers.
Il y aurait encore tant à dire à ce sujet. D'ores et déjà, quelques interrogations :
- puisqu'il est indispensable d'avoir des voiries réservées aux transports collectifs pour garantir la régularité du trafic, afin d'avoir des correspondances avec le moindre temps d'attente, en ville comme en milieu inter urbain, va-t-on construire de nouvelles voies dédiées, où et avec quel argent, ou bien va-t-on devoir partager la voirie existante, ceux voulant garder leur liberté de circuler dans des voitures acceptant de partager le réseau actuel, déjà saturé ?
- puisque les moyens financiers sont réduits, quand on sait que les transports collectifs n'absorbent qu'une portion congrue des déplacements, mesure-t-on ce qu'il faudra comme moyens financiers ne serait-ce qu'en cas de doublement de la fréquentation par bus, pour ne pas aggraver le questionnement avec un tronçon ferroviaire ?
- enfin, sachant que les moyens financiers actuels résident principalement dans la taxe sur les carburants, par le biais du FIRT (fonds d'investissement routier et de transport), comment généraliser les transports collectifs sachant que cela affectera par voie de conséquence les recettes perçues sur du carburant qui serait alors moins consommé ?
Pour conclure, je dirai que l'enjeu des déplacements est trop important pour être traité superficiellement. Les défis à relever sont tels que les candidats auraient intérêt à en appeler à la conscience citoyenne. Et ce avant que les difficultés ressenties ne deviennent tellement insupportables que des mesures à l'emporte pièce soient prises ici et là, tout en montrant du doigt "l'autre", bouc émissaire tout trouvé, ainsi que je l'ai écrit dans ma tribune libre du 20 mai 2015 sur le projet régional par ces mots : "Le projet doit bien sûr affirmer un accord sur des points essentiels. En tout état de cause, il ne peut être un catalogue de mesures dont la mise en oeuvre dépendrait de l¹Etat voire d'autres partenaires, car le citoyen pourrait y voit une énième manoeuvre pour leurs auteurs de se dérober une fois l'élection passée."
Pierre Vergès
↧
Etats-Unis et Israël: Netanyahu rencontre Obama pour la première fois depuis l'accord avec l'Iran
La rencontre prévue à 10h30 (17h30 GMT) à la Maison Blanche sera la première entre les deux hommes depuis octobre 2014 et l'accord sur le nucléaire iranien de juillet entre six grandes puissances et Téhéran, défendu par l'Américain et pourfendu par l'Israélien.Les relations personnelles entre MM. Netanyahu et Obama, qui ne prennent plus la peine de cacher l'ampleur de leurs différends, se sont depuis détériorées encore un peu plus.D'autant qu'en mars, le chef de file de la droite israélienne était venu courtiser les républicains, adversaires politiques de M. Obama, lors d'un discours devant le Congrès, au grand dam de la Maison Blanche.Le face à face entre Benjamin Netanyahu et Barack Obama, qui s'annonce plus fonctionnel que chaleureux, est censé panser les plaies laissées par cet épisode et permettre de réaffirmer le caractère indéfectible de l'alliance sécuritaire qui lie les Etats-Unis à Israël depuis sa création. Le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest a estimé que les sentiments personnels des deux dirigeants "étaient loin d'être aussi importants que leur capacité à travailler ensemble pour les intérêts de sécurité nationale des deux pays".- 'Arrangement financiers' -Le quotidien israélien Maariv a estimé dimanche que la rencontre prévue évoque celle "pleine de gêne d'un couple séparé après de nombreuses disputes et qui, amer, n'est là que pour les derniers arrangements financiers avant le divorce". Le principal point des discussions portera sur un nouvel accord militaire pour les 10 années à venir, dans le cadre duquel Israël pourrait réclamer une rallonge aux plus de trois milliards de dollars annuels d'aide militaire qu'il reçoit de Washington.Ces nouveaux besoins financiers viseraient à équiper Israël face aux risques auxquels l'Etat hébreu dit être exposé à cause de l'accord avec Téhéran, qui a accepté de limiter son programme nucléaire controversé contre une levée progressive et réversible des sanctions internationales asphyxiant son économie.M. Netanyahu a qualifié cet accord d'"erreur historique" qui n'empêcherait pas l'Iran de se doter de l'arme nucléaire et affirmé que cela renforcerait les alliés de Téhéran, comme le Hezbollah libanais.Le nouvel accord israélo-américain sur la défense ne prendra effet qu'en 2017 à l'expiration de celui en vigueur actuellement mais les deux dirigeants doivent évoquer des engagements qui pourraient permettre à Israël d'obtenir plus que les 33 avions de combat F-35 déjà commandés et d'espérer acquérir des avions-hélicoptères V-22 Ospreys.- Processus de paix moribond -Cette rencontre intervient aussi au moment où M. Netanyahu subit des pressions pour relancer un processus de paix israélo-palestinien moribond et mettre fin à l'actuel cycle de violences --ayant fait plus de 70 morts côté palestinien et 10 côté israélien -- et qui fait redouter une nouvelle intifada.M. Obama a reproché dans le passé à M. Netanyahu d'envoyer des signaux contradictoires quant à son positionnement vis-à-vis de la solution à deux Etats, palestinien et israélien vivant en paix, et pourrait le pousser, pour la forme, sur ce sujet.Car selon des responsables américains, M. Obama a perdu tout espoir de voir naître un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens d'ici la fin de son mandat en janvier 2017.Avant son départ d'Israël dimanche, Benjamin Netanyahu a dit qu'il évoquerait avec M. Obama "un progrès possible avec les Palestiniens", faisant référence à de possibles annonces de levées de restrictions imposées aux Palestiniens. A Washington, où il est arrivé dimanche et qu'il quittera jeudi, le Premier ministre israélien doit également rencontrer des parlementaires américain et des responsables des communautés juives nord-Américaines. Il sera reçu lundi soir à l'American Enterprise Institute, classé à droite.Mais il doit aussi rencontrer le think tank Center for American Progress, proche de la gauche, un geste interprété par des experts comme une tentative d'améliorer ses relations avec les démocrates. - © 2015 AFP
↧
La "pré-COP" se poursuit à Paris pour réussir la conférence sur le climat
Après la session plénière de dimanche, les ministres se réuniront en groupes de travail par thème: équité, ambition, finances post-2020 et actions pré-2020. Le ministre français des Affaires étrangères et futur président de la conférence sur le climat COP 21, Laurent Fabius, présentera les conclusions des travaux mardi.Il a annoncé dimanche que le président russe Vladimir Poutine se rendrait le 30 novembre à Paris au sommet d'ouverture de la COP21, qui doit réunir une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement, dont les présidents américain et chinois."C'est la vie même sur notre planète qui est en cause, l'urgence est absolue", a déclaré le chef de la diplomatie française.Pour éviter un échec, comme à la conférence de Copenhague en 2009, il a été décidé de faire venir les dirigeants dès le premier jour de la conférence qui se terminera le 11 décembre.Avant ce grand rendez-vous de la fin de l'année, la "pré-COP", réunie jusqu'à mardi, devra "trouver le chemin du compromis sur le plus grand nombre possible de sujets", a souligné M. Fabius, en ouvrant la réunion dimanche après-midi.- 'Donner un élan politique' -"C'est notre responsabilité de ministres et de chefs de délégation de donner un élan politique et de faciliter ce qui devra être l'accord final", a-t-il dit. Les ministres de l'Environnement et de l'Energie réunis dans la capitale française représentent l'ensemble des groupes de pays participant aux négociations. Leurs divergences sont encore nombreuses.En octobre, pendant leur ultime session de discussions avant la COP, les négociateurs de l'ONU ont approuvé un texte de 55 pages qui comporte encore de nombreuses options parfois contradictoires.Les ministres ont du pain sur la planche pour s'entendre sur l'aide financière des pays du Nord à ceux du Sud pour financer leurs politiques climatiques, les objectifs à long terme, la répartition de l'effort contre le réchauffement entre pays industrialisés, émergents et pauvres, la révision à la hausse des engagements pris par les Etats pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES)...L'accord espéré à la conférence de Paris doit permettre de contenir la hausse du thermomètre mondial sous la barre des +2°C par rapport au niveau pré-industriel. Au-delà de cette limite, les scientifiques prédisent des conséquences dramatiques sur les écosystèmes et les économies comme des inondations à répétition et des sécheresses.Un rapport de l'ONU a rappelé vendredi l'urgence d'intensifier les efforts: les engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre, présentés par 146 pays au 1er octobre, aboutiraient à une hausse probable de la température comprise entre +3 et +3,5°C à l'horizon 2100, loin de l'objectif des +2°C.Cet objectif, s'il était tenu, ne suffirait pas dans tous les cas à se préserver de la montée du niveau de la mer, ont prévenu dimanche des chercheurs américains: même si le monde parvient à limiter le réchauffement planétaire à 2°C, de grandes villes comme Shanghai, Bombay, ou Hong Kong sont vouées, à long terme, à partiellement disparaître sous les eaux.A +4°C, le phénomène concernerait plus de 600 millions de personnes.La Banque mondiale a aussi sonné l'alarme: la planète comptera 100 millions de personnes supplémentaires vivant dans l'extrême pauvreté d'ici à 2030 si aucune action n'est prise pour limiter l'impact du réchauffement climatique, selon un rapport publié dimanche.Les principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre sont représentés à Paris mais aussi de nombreux pays africains et de petites îles, déjà victimes des effets du dérèglement climatique. - © 2015 AFP
↧
↧
Croatie: l'opposition de droite en tête aux législatives
Le scrutin, le premier depuis l'adhésion de l'ex-république yougoslave à l'Union européenne en 2013, s'est déroulé avec en toile de fond la crise des migrants qui traversent les Balkans et la récession économique.La coalition conservatrice regroupée autour de Tomislav Karamarko, leader du principal parti d'opposition (HDZ), a obtenu 59 sièges dans l'assemblée qui compte 151 élus, selon des résultats portant sur les bulletins comptés dans 70% des 6.500 bureaux de vote.L'alliance de gauche, "La Croatie grandit", menée par le Parti social-démocrate (SDP) du Premier ministre sortant Zoran Milanovic, a obtenu 55 sièges alors qu'en troisième position arrive la formation Most avec 19 sièges. Quatre autres formations se partagent dix sièges tandis que les huit restants sont réservés aux minorités nationales."Dans les prochains jours, dès demain, nous allons décider dans quelle direction nous allons nous diriger", a dit M. Milanovic, 49 ans, invitant au dialogue le parti Most pour former ensemble une majorité. "Nous ne pouvons pas fonctionner seuls et nous avons besoin de partenaires", a-t-il affirmé à l'adresse de Most.Durant la campagne électorale, Most a néanmoins assuré qu'il n'entendait pas faire alliance avec la gauche, ni avec les conservateurs."Nous tiendrons parole. Nous n'allons pas intégrer de coalition", a encore assuré après l'annonce des résultats le chef du Most, Bozo Petrov.De son côté, devant ses supporteurs criant "Victoire, Victoire" et brandissant des drapeaux croates, le leader de l'opposition a assuré que son parti était aussi "ouvert à la coopération avec tous ceux qui veulent lutter pour une vie meilleure en Croatie".Selon la Constitution, le chef de l?État désigne le Premier ministre après des consultations avec les partis parlementaires, choisi dans les rangs de la formation ayant fait la preuve d'avoir obtenu la majorité.- récession quasi-permanente depuis 2009 -La "Coalition patriotique" créée autour du HDZ se bat pour revenir au pouvoir après quatre ans dans l'opposition en dénonçant le bilan mitigé du gouvernement sortant et la situation de récession quasi-permanente depuis 2009.Dans ce pays de 4,2 millions d'habitants devenu le 28e membre de l'UE, pour M. Milanovic, l'émergence de la crise migratoire à la mi-septembre, lorsque la Croatie a vu près de 350.000 réfugiés en route vers l'Europe occidentale transiter par son territoire, a été l'occasion de détourner l'attention des difficultés économiques."Le gouvernement a eu la chance de voir cette crise repousser à l'arrière-plan tous les autres thèmes" du débat électoral, note l'analyste politique indépendant Davor Gjenero.M. Milanovic a surfé sur la vague migratoire en faisant preuve d'empathie envers les migrants, mais aussi de fermeté vis-à-vis des pays voisins. Il a condamné la décision de la Hongrie de fermer sa frontière et critiqué la Serbie pour sa manière de gérer la crise, tout en affirmant qu'il tenait avant tout à protéger les intérêts de la Croatie.De son côté, l'opposition a fait campagne sur les "valeurs patriotiques", s'appuyant sur la rhétorique nationaliste.Mais, selon M. Gjenero, les préoccupations d'ordre économique n'ont pas disparu pour autant, "alors qu'aucun des deux principaux partis n'a fourni des réponses sérieuses aux questions importantes".Le taux de chômage atteignait en septembre 16,2%, dont 43,1% chez les jeunes. La dette publique frôle les 90% du PIB, et l'économie croate est l'une des plus pauvres de l'UE.Le PIB a repris des couleurs au cours des trois premiers trimestres de l'année, mais les analystes notent que les deux principaux rivaux aux législatives n'ont pas offert de solutions crédibles pour redresser efficacement l'économie, ni pour régler le problème que pose une administration jugée inefficace et d'une taille disproportionnée. - © 2015 AFP
↧
"Laisse parler ton coeur" : deux grandes surfaces mobilisées
134 magasins de la grande distribution alimentaire, 58 communautés Emmaüs et 383 jeunes volontaires en service civique chez Unis-cité seront mobilisés dans toute la France pour collecter les jouets.
Jouets électriques, jeux vidéo, consoles, peluches, poupées, jeux de société, de construction etc tous les jouets d'occasion sont acceptés. Les dons sont ensuite triés, complétés ou réparés, avant d'être nettoyés. Ils sont ensuite revendus à petits prix dans les salles de vente Emmaüs ou offerts à des associations comme le Samu social.
Les jouets électriques ou électroniques ne pouvant pas être réparés sont confiés à Eco-systèmes qui les recycle en respectant les normes environnementales.
"En 2104, l'opération a permis de remplir près de 1500 caddies de jouets souvent en très bon état. C'est le record à battre cette année" soulignent les organisateurs.
www.ipreunion.com
↧
Le parlement de Catalogne au seuil de la sécession avec l'Espagne
Les deux partis indépendantistes, qui ont remporté avec 48 % des voix la majorité absolue au parlement catalan lors d'élections régionales le 27 septembre, doivent voter une résolution annonçant "solennellement le démarrage du processus de création de l'Etat catalan indépendant" qui serait proclamé en 2017.Le texte, dénoncé par toute l'opposition, doit être débattu à partir de 10H00 (09H00 GMT) et approuvé par les 62 députés de la coalition "Junts pel si" (JxS Ensemble pour le oui) du président sortant Artur Mas et les 10 élus de la gauche anti-capitaliste CUP.Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy a annoncé qu'il demanderait immédiatement à la Cour constitutionnelle l'annulation de cette résolution mais la décision de la Cour ne freinera pas l'élan des indépendantistes.La résolution prévoit en effet que les élus catalans "ne se soumettront plus aux institutions de l'Etat espagnol, en particulier à la Cour constitutionnelle"."Le contenu de la résolution sera appliqué quoi que dise la Cour. Nous avons la force et la légitimité, même si le gouvernement espagnol s'y oppose", a affirmé à l'AFP un député de JxS, Pere Aragonés.M. Rajoy a rencontré toutes les forces politiques d'Espagne pour tenter de former un front contre la sécession avant les élections législatives du 20 décembre.Il s'est assuré de l'appui du parti socialiste (PSOE), son rival traditionnel, et du parti de centre-droit Ciudadanos, farouchement anti-indépendantiste. Mais la gauche radicale Podemos, quatrième dans les intentions de vote des électeurs, a refusé de le suivre. Podemos veut permettre à la Catalogne de se prononcer sur son avenir par un référendum que ne prévoit pas la constitution actuelle.- Rétorsion -Face à ce défi, sans précédent depuis que l'Espagne a retrouvé la démocratie après la mort du dictateur Francisco Franco en 1975, les conservateurs ont fait passer au parlement une réforme de la Cour constitutionnelle qui lui permet de démettre de leurs fonctions les dirigeants qui ignorent ses décisions. Le gouvernement a laissé entendre que la présidente du parlement catalan, Carme Forcadell, serait la première visée.De plus, il joue avec l'idée de suspendre l'autonomie de la Catalogne, comme le prévoit un article jamais utilisé de la constitution. Le ministre des Finances a également évoqué la menace de couper les vivres à cette région très endettée et qui peine à payer ses fournisseurs.- Une sécession sans gouvernement -La résolution est une nouvelle escalade de la tension qui monte entre Barcelone et Madrid depuis 2010, quand la Cour constitutionnelle a réduit les compétences reconnues à la Catalogne par un statut d'autonomie que le parlement national avait approuvé quatre ans plus tôt.Le mouvement séparatiste, jusque là minoritaire, n'a cessé de gagner du terrain, alimenté par la crise économique. Depuis 2012 il réclamait un référendum sur l'indépendance de cette région de 7,5 millions d'habitants qui produit un cinquième du PIB de l'Espagne."Le référendum était un instrument idéal mais le gouvernement espagnol l'a empêché. La seule option qui nous reste est d'agir unilatéralement", a déclaré à l'AFP Albert Botran, député de la CUP.Pour l'opposition, la sécession n'est pas seulement illégale mais elle ne respecte pas les 52% des électeurs qui s'y opposent."Tout cela est anticonstitutionnel, illégal et antidémocratique parce qu'ils mentent quand ils disent que la majorité des Catalans soutiennent la déconnexion de l'Espagne", affirme Albert Rivera le chef de Ciudadanos.Le mouvement pourrait finir dans l'impasse si JxS et la CUP ne parviennent pas à s'entendre sur le nom du président du parlement catalan. La CUP refuse ses voix à Artur Mas, le candidat actuel.Le débat d'investiture s'ouvre lundi. Faute d'accord d'ici le 9 janvier, il faudra convoquer de nouvelles élections et le premier parlement indépendantiste de Catalogne n'aura été qu'un épisode de l'histoire. - © 2015 AFP
↧
"Stop-Ça suffit": une campagne contre le harcèlement sexiste dans les transports
.. Le gouvernement lance lundi une campagne nationale pour rappeler que le harcèlement sexiste dans les transports est puni par la loi, et pour inciter les témoins à réagir.Annoncée il y a quatre mois dans le plan de "lutte contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles" dans les transports en commun, cette campagne devait être présentée dans la matinée gare Saint-Lazare à Paris par les secrétaires d'État Pascale Boistard (Droits des femmes) et Alain Vidalies (Transports).Elle "vise à faire évoluer les comportements, pour qu'aucune agression ne soit banalisée ou ignorée. L'objectif est de donner à chacun et chacune des outils pour réagir", explique Mme Boistard dans le dossier de presse.A partir de lundi, des affiches et panneaux numériques dans les métros, gares et transports en commun de plusieurs grandes villes vont rappeler, avec des mots parfois crus, les situations auxquelles les femmes peuvent être confrontées. Ces affiches décrivent les interpellations d'un agresseur, représentées sur une ligne de métro fictive et devenant de plus en plus violentes à chaque station: de "Mademoiselle!" à "vous êtes charmante" ou "c'est pour moi cette petite jupe ?", jusqu'à "je vais te serrer" et "réponds sale chienne". En bout de ligne: "Stop - Ça suffit".D'autres affiches reflètent sur le même modèle la peur de la victime ou les hésitations d'un témoin. Cette campagne, également déclinée sur internet et les réseaux sociaux (vidéo interactive, etc), rappelle les peines encourues par les agresseurs : 6 mois de prison et 22.500 euros d'amende pour injures ou menaces, cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende pour baisers forcés, mains aux fesses, frottements.Elle donne des conseils aux victimes et aux témoins pour réagir, rappelle les numéros d'urgence (17 ou 112, ou SMS au 114 pour les sourds et malentendants).Dans le cadre du plan de lutte contre le harcèlement annoncé début juillet, des arrêts de bus de nuit à la demande sont expérimentés à Nantes depuis le 1er novembre. A partir du 7 décembre, le numéro d'alerte de la SNCF (3117) sera également accessible par SMS, ce qui permettra de signaler une situation d'urgence plus discrètement qu'en téléphonant.Dans un rapport remis au gouvernement en avril, le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) soulignait que 100% des utilisatrices de transports en commun ont subi au moins une fois dans leur vie du harcèlement sexiste ou une agression sexuelle, d'après des "consultations citoyennes" menées en mars auprès de 600 femmes de Seine-Saint-Denis et d'Essonne. - © 2015 AFP
↧
↧
Cisjordanie: attaque au couteau, l'assaillante palestinienne "neutralisée"
Les gardes postés à un check-point dans le nord de la Cisjordanie ont procédé à des tirs de sommation en l'air après avoir vu une Palestinienne s'approcher d'eux armée d'un couteau. Ils ont ensuite ouvert le feu dans sa direction lorsqu'elle a refusé de s'arrêter, a ajouté le ministère sans préciser si elle avait été blessée ou tuée.Par ailleurs, l'aviation israélienne a lancé dans la nuit de dimanche à lundi un raid contre une position du mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza, après un tir de roquette vers le sud d'Israël, a indiqué un communiqué militaire."Une roquette a été tirée dimanche soir à partir de la bande de Gaza vers le conseil régional de Shaar Haneguev et elle n'a pas fait de blessé. En réponse, l'aviation israélienne a visé une position du Hamas dans le sud de la bande de Gaza", a ajouté le communiqué.Dimanche, six Israéliens avaient été blessés lors de trois attaques menées par des Palestiniens, dont l'un avait été tué, en Cisjordanie.Ces attaques surviennent alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit rencontrer lundi le président américain Barack Obama et évoquer notamment les tensions israélo-palestiniennes.Depuis le 1e octobre, les violences ont fait 74 morts côté palestinien -dont un Arabe Israélien- et dix côté israélien dans les Territoires palestiniens et en Israël. Une grande majorité des Palestiniens tués l'ont été car ils projetaient ou menaient des attaques selon Israël.Le cycle actuel de violences fait planer le spectre d'un nouveau soulèvement palestinien, ou intifada. - © 2015 AFP
↧
L'eau n'est toujours bonne au Tévelave
Cependant sur le secteur de Cyprès en raison de la station de potabilisation la qualité de l’eau est conforme à la réglementation sur la rue Francis Rivière.
Les abonnés constatant la dégradation de la qualité de l’eau doivent utiliser de l’eau embouteillée pour la boisson et la préparation des aliments ou de la faire bouillir pendant 3 minutes, prévient la Cise.
Cette eau peut toutefois être utilisée pour tous les autres usages sanitaires (toilette, WC, lavage).
www.ipreunion.com
↧
Distribution en eau perturbée sur la commune de Saint-Joseph
Les perturbations concernent les secteurs de Parc à Moutons, les Jacques, le premier et deuxième village de la Crête. Vous pouvez suivre l’évolution de ces informations sur le site internet www.sudeau.re.
↧
47 places pour 564 candidats
Patrick Lebreton, tête de liste de l'union des forces de progrès, et Jean-Jacques Morel, le représentant de "Debout La France" ont attendu le dernier jour pour pousser les portes du bureau des élections.
Avant eux, dix autres listes ont été déposées. Celle de l'union de la droite du président sortant Didier Robert, celle de Huguette Bello au nom du rassemblement des forces du PLR-PS-EELV-MCR-UDSA, la liste LPA de Thierry Robert, celle de René-Paul Victoria, "Réunionnais libres pour une Réunion responsable". Mais également celle de Lutte Ouvrière, menée par Jean-Yves Payet, la liste de Jean-Hugues Ratenon, celle du Front nationale représentée par Joseph Grondin, la liste Demorun, celle de l'UPR de David Appadoo et enfin Nasion Réunioné d'Aniel Boyer.
Au total, 564 candidats espèrent remporter la majorité des 47 sièges du conseil régional. Pour rappel, la liste qui arrivera en tête des élections à scrutin proportionnel remportera 25% de sièges supplémentaires. Les autres étant répartis entre les listes ayant obtenu plus de 5% des voix au second tour.
Pour se maintenir au second tour, il faut obtenir 10% des voix auprmier tour et 8% pour être en mesure de fusionner avec une autre liste.
www.ipreunion.com
↧
↧
La Réunion, l'une des régions les plus mal gérées de France
La Réunion est en rouge. Parmi les mauvais élèves de ce classement réalisé par Capital, l’île se situe juste derrière la Corse, la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique. L’enquête a été réalisée à partir des derniers chiffres publiés par la Direction générale des collectivités locales (DGCL) dans les comptes 2014 des régions, des données croisées avec les chiffres de 2009.
Le magazine note ainsi dans son tableau récapitulatif une augmentation des frais de personnel de 84,96% pendant la dernière mandature, contre une augmentation moyenne de 15,58% sur l’ensemble des régions. “Ces dépenses sont calculées par foyer fiscal plutôt que par habitant, cet ordre de grandeur nous paraissant plus compréhensible par un ménage soumis aux impôts locaux”, précise l’article.
Des “attributions record de subventions” (de fonctionnement et d’équipement, versées à des associations ou des communes par exemple) sont constatées. Elles ont augmenté de 51,61% alors qu’elles ont baissé de 5,32% sur l’ensemble des régions.
Enfin l’enquête souligne la dette de la région par foyer fiscal, celle-ci s’élevant à 750 euros à La Réunion contre 534 euros de moyenne.
L’article explique ces résultats inquiétants en Outre-mer et en Corse par des “dérives liées au clientélisme”. Il note également que ces régions sont “confrontées à une paupérisation de leur population, conséquence d’une trop faible activité économique, essentiellement basée sur le tourisme”.
Publiée en pleine campagne électorale pour les Régionales, cette enquête est à la fois malvenue pour le président sortant, Didier Robert, candidat à sa propre succession, et binevenue pour ces adversaires. Lesquels ne manqueront pas d'être confortés dans leurs argumentaires sur le thème "en finir avec la mauvaise gestion actuelle de la Région".
(Source: Capital)
↧
Affaire Benzema: Deschamps ne regrette pas de ne pas avoir convoqué Valbuena
"Je n'ai jamais de regrets. Je ne crois pas qu'on puisse avancer et vivre avec des regrets. Je suis là pour prendre des décisions et je les assume. Je suis dans mon rôle de sélectionneur", a expliqué Deschamps, interrogé sur son sentiment après la belle performance du Lyonnais lors du derby contre Saint-Etienne (3-0), dimanche.Jeudi, en annonçant sa liste pour les matches amicaux contre l'Allemagne et l'Angleterre, les 13 et 17 novembre, le sélectionneur avait indiqué qu'il n'avait pas retenu Valbuena parce qu'il n'était "pas dans les meilleures conditions psychologiques".Karim Benzema, mis en examen dans cette affaire pour association de malfaiteurs et tentative de chantage, n'a pas non plus été appelé, officiellement en raison d'une blessure aux ischio-jambiers. L'attaquant du Real Madrid fait en outre l'objet d'un contrôle judiciaire qui lui interdit de rencontrer Valbuena.Interrogé pour savoir s'il avait un message à adresser à Valbuena, Deschamps a botté en touche."Je ne me sers pas de la presse pour faire passer des messages", a-t-il répondu."J'ai sélectionné 23 joueurs, a-t-il ajouté. J'ai confiance et je m'appuie sur ces 23 joueurs sélectionnés. Le plus important c'est le groupe et la force collective. Du côté allemand aussi, il y a des joueurs absents et non des moindres, ça fait partie des aléas et impondérables. Tout le monde doit se rendre indispensable mais personne n'est irremplaçable." - © 2015 AFP
↧
Crash en Egypte: Moscou admet la possibilité d'un "acte terroriste"
"La probabilité d'un acte terroriste demeure naturellement", a déclaré M. Medvedev dans un entretien accordé au journal Rossiïskaïa Gazeta, dont des extraits ont été rendus publics dans la soirée.Par Keyvan NARAGHI - © 2015 AFP
↧
Unesco: le Kosovo échoue de peu à en devenir membre
La demande d'adhésion du Kosovo a recueilli 92 votes des Etats membres, sur 142 exprimés, n'atteignant pas la majorité des deux tiers (95) nécessaire à sa ratification, lors d'un vote au siège de l'Unesco (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) à Paris. Cinquante Etats membres ont voté contre la résolution, et 29 se sont abstenus."La conférence générale vote contre l'adoption du projet de résolution", a conclu le président de séance, Stanley Mutumba Simataa, vice-ministre de l'Information et communication de Namibie.La Serbie et la Russie, son allié traditionnel, étaient farouchement opposées à cette adhésion qui aurait donné au Kosovo, essentiellement peuplé de musulmans d'origine albanaise, la gestion de quatre sites de l'Eglise orthodoxe serbe classés au patrimoine mondial de l'humanité, dont les monastères de Pec, Gracanica et Decane."Il s'agit d'une victoire juste et morale acquise dans des conditions presque impossibles", s'est félicité à Belgrade le président serbe Tomislav Nikolic. "Personne ne peut humilier la Serbie", a renchéri le Premier ministre Aleksandar Vucic, tout en promettant de "poursuivre le dialogue avec Pristina".De son côté, le Kosovo a souligné qu'il avait le soutien de la majorité des Etats membres. "Il ne manquait que trois votes (...) Ce n'est qu'un petit revers sur un long chemin", a déclaré le vice-ministre kosovar des Affaires étrangères, Petrit Selimi, présent à Paris."La destinée du Kosovo ne peut pas être stoppée, et nous candidaterons encore pour devenir membre des organisations onusiennes, y compris l'Unesco", a ajouté sur Facebook le ministre des Affaires étrangères, Hashim Thaci.Peu avant le vote sur l'adhésion elle-même, une demande de report de cette consultation, introduite par la Serbie, avait été rejetée par une majorité d'États membres.- 'Inacceptable' pour Moscou -Depuis des semaines, Belgrade mettait en garde contre le "risque sérieux" de transférer la gestion de ses lieux saints aux autorités kosovares, en évoquant des dégâts et des pillages qu'ils ont subis depuis le conflit entre la guérilla indépendantiste albanaise et les forces de Belgrade en 1998-99. Le gouvernement serbe s'était déclaré "profondément inquiet pour le patrimoine culturel et historique" du pays.Le gouvernement kosovar assurait pour sa part que tous ces sites auraient été protégés.Outre la gestion des lieux saints, l'adhésion du Kosovo devait permettre à Pristina d'accéder à des fonds dans les domaines de l'éducation et de la culture. Elle représentait surtout un premier pas vers une adhésion du Kosovo à l'ONU.Le Kosovo, qui compte 1,8 million d'habitants, a été reconnu à ce jour par plus de cent pays, dont les États-Unis et la majorité des pays membres de l'Union européenne. Bruxelles et Pristina ont d'ailleurs signé la semaine dernière un accord de "stabilisation et d'association", première étape sur le long chemin d'adhésion à l'UE.Mais l'indépendance du Kosovo, à laquelle Belgrade est farouchement opposée, reste également contestée par la Russie et la Chine.Vendredi, la candidature du Kosovo à l'Unesco avait d'ailleurs suscité une passe d'armes entre Moscou, qui la jugeait "inacceptable" et "dangereuse", et Washington, qui la soutenait.Le rejet lundi de la résolution "reflète les circonstances et les affrontements géopolitiques qui, depuis un certain temps, sont présents dans les Balkans", a souligné le ministre des Affaires étrangères d'Albanie, Ditmir Bushati sur la télévision Top Channel. Pour ce partisan d'une adhésion kosovare à l'Unesco, ce vote "doit faire réfléchir l'Union européenne (...) afin d'éviter le retour de cette région en une zone d'autres influences", notamment russe.Ce n'est pas la première fois que l'Unesco se divise sur l'adhésion d'un nouveau membre. L'entrée en son sein de la Palestine en octobre 2011 avait été vivement critiquée par les Etats-Unis et Israël, qui ont depuis cessé de verser leur contribution financière et ont, en conséquence, perdu leurs droits de vote lors des Conférences générales.Par Charlotte PLANTIVE - © 2015 AFP
↧
↧
Athlétisme/dopage: la Russie clouée au pilori, de ses athlètes jusqu'au sommet de l'Etat
Quelques mois après le football et le début du scandale à la Fifa, un nouveau séisme ébranle un autre des sports les plus populaires de la planète, l'athlétisme. Mais cette fois, l'accusé est un pays tout entier, et l'un des plus puissants du monde de surcroît.La Russie doit être suspendue de toute compétition en athlétisme, dont les JO-2016 de Rio, en raison de cas de dopage qui n'auraient "pas pu exister" sans l'assentiment du gouvernement, a estimé l'AMA en rendant ce rapport très attendu.L'AMA "n'a pas le droit de suspendre" la Russie, a rétorqué le ministre russe des Sports, Vitaly Moutko, l'Agence russe antidopage, elle aussi largement mise en cause, évoquant elle des accusations "infondées".Malgré ces protestations, la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a lancé un ultimatum à la Russie: elle a jusqu'à la fin de la semaine pour répondre aux accusations, a déclaré son président, Sebastian Coe, qui tente de sauver son sport du naufrage. Faute de quoi, le pays risque une suspension provisoire.Dans son rapport, l'Agence antidopage juge que les JO-2012 de Londres ont été "sabotés" par la présence d'athlètes dopés et recommande la suspension à vie de cinq athlètes féminines russes: la championne olympique du 800 m Maryia Savinova, la médaillée de bronze de ce même 800 m olympique Ekaterina Poistogova (également championne d'Europe en salle), Anastasiya Bazdyreva (coureuse de 800 m), Kristina Ugarova (1.500 m) et Tatjana Myazina (800 m).Si le document est accablant pour Moscou et ses performances en athlétisme, l'AMA précise que le "dopage organisé" concerne d'autres pays et d'autres sports, qui échappent au domaine de compétence de ce rapport.- Interpol et les écuries d'Augias-Signe de l'ampleur du scandale, Interpol a annoncé dans la foulée du rapport qu'il allait coordonner une enquête mondiale sur le dopage, pilotée par la France. Une opération au nom évocateur : "Augias", comme les écuries qu'avait nettoyées Hercule dans la mythologie. Le texte mis en ligne lundi après-midi relève "un haut niveau de collusion parmi les athlètes, les entraîneurs, les médecins, les officiels et les agences sportives pour fournir de façon systématique aux athlètes russes des produits dopants afin d'atteindre le principal objectif de l'Etat (...): produire des vainqueurs".Le rapport de plus de 300 pages décrit "une culture profondément enracinée de la tricherie"."La décision d?un athlète de ne pas participer (à la tricherie généralisée, ndlr) est susceptible de le priver d?entraîneurs de premier plan", insistent les auteurs, qui fustigent "une mentalité fondamentalement dévoyée, profondément inscrite chez tous les athlètes russes".La publication de ce rapport explosif suit de quelques jours la mise en examen de l'ancien président de l'IAAF, le Sénégalais Lamine Diack, par la justice française. Diack, à qui Coe a succédé en août dernier, est soupçonné d'avoir reçu des sommes d'argent en contrepartie de la couverture de pratiques dopantes, principalement en Russie.- Poutine: "Faites du sport!" -Tout est parti de reportages réalisés par la chaîne allemande ARD en décembre 2014 puis août 2015, avec des témoignages d'anciens dopés russes devenus lanceurs d'alertes. Rapidement, l'AMA a mis sur pied sa commission indépendante pour enquêter sur ces allégations. Parallèlement, la justice française s'est emparée de l'histoire, avec des perquisitions et des auditions qui ont abouti la semaine dernière à trois mises en examen. La première, la plus explosive, a été celle de Diack (82 ans) pour corruption passive et blanchiment aggravé.Les deux autres touchent des proches, son conseiller juridique sénégalais Habib Cissé ainsi que l'ancien médecin responsable de la lutte antidopage à l'IAAF, le Français Gabriel Dollé. Tous deux sont mis en examen pour corruption passive.Vendredi, l'IAAF a annoncé que quatre procédures disciplinaires avaient été ouvertes à l'encontre de Dollé, Pape Massata Diack, Valentin Balakhnichev, trésorier de l'IAAF jusqu'en décembre 2014 et ancien président de la Fédération russe, ainsi que son compatriote Alexei Melnikov, ancien entraîneur national de la marche.Ironie du sort, quelques heures avant qu'éclate la tempête, Vladimir Poutine encourageait ses compatriotes à "faire du sport", lundi matin dans une interview télévisée. Le président russe l'assurait: "Si vous le faites d'une façon subtile, le succès viendra".Par Charlotte PLANTIVE - © 2015 AFP
↧
Mondial-2006: le patron de la Fédération allemande emporté par le scandale
"Je me suis rendu compte que le temps était venu pour moi d'en prendre la responsabilité politique. La présidence (de la Fédération) ne peut pas être touché" par ce scandale, a déclaré M. Niersbach à l'issue d'une audition au siège de la DFB, à Francfort (ouest), devant les seize patrons des associations régionales qui composent la Fédération.Les vice-présidents de la DFB, Reinhard Rauball et Rainer Koch, vont prendre sa succession, a par ailleurs annoncé la Fédération."J'étais là (à différentes fonctions) depuis le premier jour de la candidature pour la Coupe du monde 2006 (...) j'ai travaillé à travers les années d'une façon propre, digne de confiance et correcte", a ajouté cet ancien journaliste de 64 ans, qui était venu s'expliquer devant la Fédération sur le scandale qui secoue depuis mi-octobre le football allemand.A la tête de cette puissante fédération de 6,9 millions de membres dont il a gravi tous les échelons, M. Niersbach a donc fini par être emporté par le scandale de corruption présumée autour de l'attribution en 2000 à l'Allemagne de la Coupe du monde 2006, si chère au coeur des Allemands qui l'ont surnommé le "conte d'été".M. Niersbach siégeait au Comité d'organisation du Mondial-2006, qui était présidé par Franz Beckenbauer.Depuis le 22 octobre, à la suite des révélations de l'hebdomadaire Der Spiegel, il était au centre des interrogations. Ce jour-là, lors d'une conférence de presse improvisée, il s'était montré maladroit, livrant des explications alambiquées sur le mystérieux transfert de 6,7 millions d'euros à la Fifa lié à l'organisation de la coupe du monde en Allemagne.- Et Beckenbauer ? -Il ne s'agissait pas d'un pot-de-vin visant à assurer à l'Allemagne le Mondial, avait-il alors assuré, évoquant un étrange montage avec les fonds personnels de l'ex-patron d'Adidas Robert Louis-Dreyfus, décédé depuis, couplé à l'intervention du "Kaiser" Frank Beckenbauer pour obtenir de la commission financière de la Fifa une subvention de 170 millions d'euros.Des propos brumeux, démentis en bloc par la Fifa. Et son prédécesseur Theo Zwanziger, lui administre dans la foulée une véritable gifle, multipliant les accusations à son encontre et à l'encontre de Beckenbauer, le "Kaiser", capitaine de l'équipe championne du monde 1974 et sélectionneur de celle de 1990.Après le départ de Niersbach, tous les regards convergent désormais vers la légende vivante du football allemand qui, s'il a reconnu du bout des lèvres, "une erreur" dans ce scandale, devra sans doute fournir de plus amples explications. Les jours de Wolfgang Niersbach à la tête de la Fédération semblaient comptés depuis les perquisitions menées mardi par les enquêteurs du fisc au siège de la DFB ainsi qu'à son propre domicile.Ceux de l'ancien président de la Fédération Theo Zwanziger et l'ex-secrétaire général de la DFB Horst Schmidt avaient également été fouillés.Tous sont soupçonnés de fraude fiscale aggravée, des faits passibles en Allemagne de six mois à 10 ans de prison. Le Parquet avait renoncé aux poursuites pour corruption en raison des règles de prescription.Les médias se déchainent alors, certains le comparant à Al Capone, lui aussi tombé finalement en son temps sur une affaire fiscale, faute d'autres preuves."Dans les domaines qui m'ont été assignés, le marketing, les médias, les accréditations et l'organisation de l'événement, je peux dire avec bonne conscience que je n'ai personnellement rien à me reprocher", s'est pourtant encore défendu M. Niersbach lundi après-midi, disant se retirer "le coeur lourd".Une fin de carrière qu'il avait sans doute imaginée autrement, lui qui était pressenti pour succéder à la tête de l'UEFA à l'illustre Michel Platini, empêtré lui aussi dans un scandale de gros sous avec la Fifa.Mais jusqu'au bout, il a eu le soutien fidèle du sélectionneur de la Mannschaft, Joachim Löw se disant "très affecté" après le départ de cet "homme et président fantastique" qui a "tout fait pour le football". Par Damien STROKA - © 2015 AFP
↧
Le musée Rodin rénové inauguré par Manuel Valls
Le Premier ministre, qui a raconté ses venues dans le musée avec son père artiste-peintre, Xavier, a rendu hommage à un sculpteur qui "malgré la commande", "impose son thème" et "son style"."A une vision conventionnelle de ce que les choses devaient être, de ce qu?il était admis qu?elles soient, Rodin opposait sa vision. Sa vision, c?est-à-dire ce que les choses étaient vraiment", a déclaré le chef du gouvernement, venu en voisin de Matignon distant de 200 mètres.Dans une fin de discours aux résonances politiques, le Premier ministre a parlé du besoin de la culture "pour nous retrouver, nous rassembler, pour casser ces murs de défiance, de repli, de rejet qui se dressent devant nous, pour dissiper aussi ces nuages sombres à l?horizon"."Les intégrismes, les fondamentalismes, les régressions de toute sorte s?en prennent toujours d?ailleurs d?abord à l?art, aux artistes, aux créateurs. Ils détruisent les statues pour détruire l?émotion. Ils brûlent les livres pour piétiner l?intelligence. Aujourd?hui encore, la culture doit prendre le pas sur la barbarie. La création, l?émergence, prendre le pas sur le déclinisme ambiant. La découverte, la curiosité, prendre le pas sur le pessimisme", a plaidé M. Valls.Après trois ans de lourds travaux, l'hôtel Biron, qui accueille le musée depuis 1919, rouvre jeudi à Paris avec une nouvelle présentation mettant l'accent sur le travail de création du grand sculpteur, toujours aussi populaire. Au cours du chantier, le musée était toutefois resté partiellement ouvert jusqu'en janvier, date à laquelle seul le jardin et ses oeuvres sont restés accessibles au public. Le musée Rodin fait partie des dix musées les plus visités en France avec une fréquentation annuelle de 700.000 personnes. Il abrite des chefs d'oeuvre d'Auguste Rodin, comme "La Porte de l'enfer", "Le Baiser", "Balzac" ou encore "L'Homme qui marche". - © 2015 AFP
↧