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Channel: Imaz Press Réunion : l'actualité de la Réunion en photos
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Paris réclame à l'ONU la fin des violences au Burundi

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Paris va proposer une résolution dans ce sens au Conseil de sécurité, réuni sur cette crise à New York depuis 20H00 GMT, selon des diplomates.L'ambassadeur adjoint de la France auprès des Nations unies, Alexis Lamek, a appelé le Conseil à "agir" et à prendre "ses responsabilités"."Nous sommes très inquiets par ce que nous voyons au Burundi, cet accroissement de violences politiques et ce discours de haine dans une région où c'est particulièrement inquiétant", a déclaré le diplomate à des journalistes.Des négociations sont en cours sur un texte qui proposerait de sanctionner les auteurs des violences ou ceux qui empêchent tout dialogue entre le gouvernement et l'opposition.Reste à savoir si la Russie et d'autres pays africains soutiendront ces sanctions, certains considérant ces troubles comme des problèmes internes au pays.L'ambassadeur britannique à l'ONU, Matthew Rycroft a réclamé des mesures fortes pour empêcher le pays de sombrer dans un génocide. "Nous nous souvenons de ce qui s'est passé dans la région, dans le Rwanda voisin il y a 21 ans", a rappelé M. Rycroft. "Nous ne devons pas laisser l'histoire se répéter", a-t-il martelé.Le génocide au Rwanda a, en à peine cent jours entre avril et juillet 1994, fait environ 800.000 morts, essentiellement parmi la minorité Tutsi.Le président rwandais Paul Kagame a accusé dimanche son voisin burundais de "massacrer" son peuple.- Propos incendiaires -Au moins deux personnes ont été tuées et un policier blessé lundi à Bujumbura, après la mort samedi de neuf autres personnes, dont un employé de l'ONU.La communauté internationale craint des violences à grande échelle, certains durs du pouvoir ayant récemment multiplié les propos incendiaires aux connotations ethniques, dans un pays à l'histoire post-coloniale jalonnée de massacres entre Hutu et Tutsi.Le Burundi est sorti il y a moins de dix ans d'une longue guerre civile qui a fait quelque 300.000 morts entre 1993 et 2006.L'inquiétude a été renforcée par l'expiration samedi soir d'un ultimatum très ferme lancé aux opposants à son troisième mandat par le président Pierre Nkurunziza, qui semble décidé à en finir avec plus de six mois de contestation.Tout en promettant l'amnistie à ceux qui "déposeraient les armes", M. Nkurunziza a averti qu'ensuite la police -- qui a déjà brutalement mis fin à la mi-juin à six semaines de manifestations -- serait autorisée à user "de tous les moyens" pour désarmer les quartiers contestataires.- "Vieux démons" -Lundi matin, à Musaga, quartier sud de Bujumbura et un des hauts-lieux des manifestations déclenchées fin avril à l'annonce de la candidature de M. Nkurunziza à un 3e mandat, "des criminels armés" ont, selon un gradé de la police, lancé une grenade sur une patrouille de police qui a répliqué. Un policier a été blessé par cette grenade, selon ce responsable."Deux personnes, dont un étudiant qui sortait de sa maison, ont été tuées par ces policiers qui tiraient dans tous les sens", a de son côté raconté un témoin, une version confirmée par deux autres habitants.Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) s'est déclaré lundi "extrêmement préoccupé par la violence" et a ajouté qu'il avait installé des postes de premiers soins dans plusieurs quartiers pour soigner les blessés.L'ONU a rapporté lundi qu'un de ses employés figurait parmi les neuf personnes tuées dans la nuit de samedi à dimanche dans l'attaque d'un bar de Kanyosha, un autre quartier d'opposants du sud de la capitale, dans un scénario qui fait penser à une exécution.La présidence avait tenté samedi de rassurer la communauté internationale, observateurs et habitants des quartiers contestataires, nombreux à avoir fui leur domicile avant l'expiration de l'ultimatum."Il n'y aura pas de guerre ni de génocide" au Burundi, a affirmé samedi Willy Nyamitwe, influent conseiller de M. Nkurunziza, "on ne permettra pas que ce pays retombe dans ses vieux démons".L'International Crisis Group (ICG) avait averti vendredi que le Burundi faisait "à nouveau face à de possibles atrocités à grande échelle et une possible guerre civile".Paris et Washington ont eux aussi dénoncé la rhétorique du camp présidentiel, tandis que le secrétaire général de l'ONU s'est insurgé contre "l'impunité généralisée" au Burundi.La candidature du président Nkurunziza à un troisième mandat, contraire à la Constitution selon l'opposition et la société civile, a plongé depuis fin avril le Burundi dans une grave crise ayant fait au moins 200 morts et poussé quelque 200.000 personnes à trouver refuge dans les pays voisins, selon l'ONU. - © 2015 AFP

Une délégation française en visite de prospection au Mozambique

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"L’objectif affiché de faire connaître la France de l’océan Indien, la France et l’Europe de proximité, aux autorités mozambicaines, a été pleinement atteint. Ce déplacement a permis de dessiner des projets communs dans différents domaines" souligne le communiqué. .Les préfets ont été reçus par trois ministres : le ministre de la mer, des eaux intérieures et des pêches, le ministre de la science et de la technologie, de l’enseignement supérieur et technique professionnel, le ministre de la culture et du tourisme. Ils se sont également entretenus à Pemba avec la gouverneure de la province de Cabo Delgado. "Le ministre de la mer s’est montré particulièrement intéressé par le développement d’une coopération dans le domaine de l’action de l’État en mer et a manifesté son souhait de visiter rapidement les territoires français de la zone. Une séance de travail fructueuse a été tenue en présence de son secrétaire permanent, mettant en lumière des perspectives de coopération dans le domaine de la surveillance des pêches, du sauvetage en mer et de la préservation de l’environnement et des ressources halieutiques. Un projet de coopération en matière de gestion des aires marines protégées a été amorcé avec les TAAF sur le parc des Quirimbas (Pemba)" relate la préfecture dans son communiqué. Dans le même temps, un memorandum of understanding (MoU) signé par le président de l’université Eduardo Mondlane et le vice-président en charge des relations internationales de l’université de La Réunion a posé les bases d’une collaboration concrète dans les domaines des sciences marines, du droit comparé et du français langue étrangère. Des contacts ont été noués également avec le directeur des services du centre universitaire de Mayotte. "Des perspectives concrètes de coopération en matière de santé avec l’institut de cardiologie de Maputo (formation en chirurgie cardiaque), et de gestion hospitalière avec les hôpitaux de Maputo et Pemba (structuration hospitalière), ont pu être définies avec le CHU Réunion et le CH Mayotte" poursuit le communiqué de la préfecture. "Les développements portuaires et liaisons aériennes ont aussi été au cœur des échanges économiques, le Grand Port Maritime, la chambre de  métiers et Air Austral accompagnant la délégation. Des perspectives de développement à court terme ont été abordées, notamment concernant Mayotte et Pemba" dit encore la préfecture avant d'ajouter "l’ensemble des champs culturels a été étudié dans une perspective de coopération. Les échanges sont d’ores et déjà renforcés par le projet porté par la DAC-OI de mise en valeur du Jardin de la mémoire à Ilha de Moçambique et son rapprochement avec la ville de Saint-Denis dans le cadre de la route de l’esclavage". Enfin, "un projet de coopération en matière de gestion forestière durable est amorcé avec les autorités mozambicaines (exploitation, transformation, agro-foresterie et replantation), adossé sur le groupe réunionnais Fibres OI implanté à Quélimane. Il s’appuiera également sur l’expertise de l’ONF Réunion, ONF International (qui pourrait s’implanter à La Réunion) et du groupe réunionnais FAges" termine le communiqué.  

Savanna - Étang Saint-Paul : échangeur fermé pour travaux

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Une déviation sera mise en place par la bretelle de sortie de l’échangeur de Savanna, puis par la RN1A. La diredtion des routes demande demandé aux usagers de bien respecter la signalisation qui sera mise en place.

À quoi joue Vanessa Miranville ?

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Ces milieux uniques, largement défrichés au cours des trois derniers siècles et réduits à un tiers du territoire, sont aujourd'hui menacés par de nombreuses espèces exotiques, devenues envahissantes. Le potentiel d'attraction touristique majeur que représentent ces écosystèmes doit être préservé, la formidable richesse floristique de l'île, largement endémique et dont le potentiel en terme d'extraction et d'utilisation dans la pharmacopée est encore sous valorisé, malgré un savoir-faire et des pratiques populaires encore vivaces, doit être conservée, étudiée et multipliée. Or, on le sait, le Président de Région a lancé le chantier de la Nouvelle Route du Littoral sans savoir où trouver les 18 millions de tonnes de matériaux nécessaires à la construction des digues gigantesques qui permettraient d’accéder au viaduc central. Faute de pouvoir exploiter des carrières, on assiste actuellement, un peu partout dans l’île,  au pillage des andains faisant ainsi courir de graves risques d’érosion aux  terres agricoles. C’est dans ce contexte que Vanessa Miranville vient de proposer, d’exploiter un site, l’ilet Saint Ange, situé dans le lit de la rivière des Galets et susceptible de contenir 10 millions de tonnes de roches massives. Ce terrain appartenant à un privé est situé dans le Cœur du Parc National et la Charte du Parc y interdit évidemment toute exploitation de carrières. Nous sommes très surpris par l’initiative de la mairesse de La Possession, d’autant plus qu’elle suggère qu’une dérogation est possible. Comment peut-on envisager de remettre en cause le Cœur du Parc National et prendre ainsi le risque d’une radiation de la liste de l’UNESCO pour assouvir l’appétit des bétonneurs du littoral ? D’après nos informations, le propriétaire du terrain a même fait un recours devant le Conseil d’Etat afin de faire annuler la Charte du Parc. Vanessa Miranville dont nous avions salué la victoire électorale en mars 2014, est-elle en train de renier les idéaux écologistes qu’elle a toujours mis en avant, elle qui fut une militante d’Europe Écologie ? Son positionnement est d’autant plus étrange que le Schéma Départemental des carrières (SDC) exclut lui aussi l’exploitation de carrières dans le  Cœur du Parc. Il faudrait donc le réviser, ce qui suppose de lourdes et longues procédures. Bref, à moins d’une improbable annulation de la Charte par le Conseil d’Etat ou d’un improbable Décret du 1er Ministre, il n’y aura pas de carrière exploitée dans le Cœur du Parc et la Région n’a toujours pas réglé la question cruciale des matériaux. Didier Robert porte l’entière responsabilité de l’impasse actuelle, ce n’est pas à une élue, a fortiori ancienne écologiste, de chercher des solutions qui auraient comme conséquences de défigurer notre île et de mettre en péril notre patrimoine. Jean-Alain Cadet, Secrétaire Régional EELVR Jean-Pierre Marchau, Secrétaire Régional Adjoint EELVR  

Le diabète, un mal redoutable à l'origine de près de 8.000 amputations par an

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"Le diabète est une pathologie grave de par la sévérité de ses complications" dont une partie pourrait être évitée grâce à un suivi médical approprié, soulignent des chercheurs de l'Institut de veille sanitaire (InVS), à la veille de la journée mondiale du diabète samedi. Il existe deux formes de diabète. Le diabète de type 2, qui augmente avec l'âge, représente près de 90% des cas de diabète. Il correspond à une hausse prolongée du taux de sucre dans le sang et est souvent associé à l'obésité et au mode de vie. Le diabète de type 1, qui apparaît le plus souvent de manière brutale chez l'enfant ou chez le jeune adulte, est caractérisé par une production insuffisante d'insuline, une hormone secrétée par le pancréas. En se basant sur des données fournies par l'Assurance maladie et par les hôpitaux (PMSI), les chercheurs ont calculé que 7.749 diabétiques avaient été amputés d'un membre inférieur en 2013, soit 7 fois plus que la population non diabétique. Les diabétiques ont également été 2,2 fois plus nombreux à être hospitalisés pour un infarctus du myocarde et 1,6 fois pour un accident vasculaire cérébral (AVC). Ils ont été aussi 9 fois plus à être traités pour une insuffisance rénale. En ce qui concerne les complications podologiques, elles sont fréquentes dans la population diabétique, avec quelque 20.000 hospitalisations chaque année pour une plaie au pied, soit 5 fois plus que la population non diabétique. Lésions qui cicatrisent mal Il s'agit de lésions au pied ou à la jambe provoquées par des traumatismes, souvent très minimes mais qui cicatrisent difficilement à cause du diabète. Si elles sont traitées tardivement, elles peuvent déboucher sur une gangrène et nécessiter une amputation. En 2013, plus de la moitié (52%) des 7.749 amputations ont concerné l'orteil, 19% le pied, 17% la jambe et 12% la cuisse. Les amputés étaient très majoritairement des hommes et avaient 71 ans en moyenne au moment de l'intervention. 20% ont de surcroît dû être ré-amputés au cours de l'année. Les chercheurs relèvent toutefois que le nombre d'amputations est resté stable ces dernières années, grâce à un programme de prévention des lésions du pied lancé en 2005 et notamment au remboursement par l'assurance maladie de plusieurs séances de soins podologiques chez les diabétiques. Les hospitalisations pour des plaies au pied ont pour leur part augmenté de 20% entre 2010 et 2013. D'importantes disparités géographiques subsistent néanmoins: c'est en Guyane et en Guadeloupe que le taux d'amputation est le plus élevé, suivies par la Martinique, la Réunion, la Basse-Normandie et le Pas-de-Calais. Les hospitalisations pour plaies sont en revanche plus nombreuses en France métropolitaine, le Nord-Pas-de-Calais arrivant en tête. Dans le Panorama santé de l'OCDE de 2009, la France se situait dans la moyenne des autres pays développés pour les amputations liées au diabète, mais les chercheurs de l'InVS notent que les méthodes de calcul utilisées ne sont pas les mêmes dans chaque pays. Faute de données fiables, ils n'ont pas étudié la "rétinopathie diabétique", une atteinte de la rétine qui touche près de 50% des patients diabétiques de type 2 et qui est la première cause de cécité avant 65 ans. Dans un éditorial consacré au diabète dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), le Pr Jacques Bringer, de la faculté de médecine de Montpellier, se félicite pour sa part d'une "amélioration encourageante de la surveillance" des diabétiques ces dernières années, même s'il "existe encore une forte marge de progression pour assurer un suivi homogène de l'ensemble de la population". Il rappelle également que la réduction des complications du diabète passe par les prises en charge des "facteurs de risques associés": surpoids, hypertension artérielle, cholestérol, tabagisme et sédentarité.   AFP

Record mondial pour un Modigliani aux enchères à New York

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C'est plus du double du précédent record pour un Modigliani, qui était de 70,7 millions de dollars. La toile de 1917-1918, avait été estimée à 100 millions de dollars par la maison d'enchères Christie's.Par Keyvan NARAGHI - © 2015 AFP

Crash en Egypte: Moscou admet un possible acte "terroriste", Londres désigne l'EI

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La branche égyptienne du groupe jihadiste EI avait assuré être responsable du crash de l'appareil dans le désert du Sinaï, qui a coûté la vie aux 224 passagers et membres de l'équipage, presque tous des Russes."La probabilité d'un acte terroriste demeure naturellement", a déclaré lundi au journal Rossiïskaïa Gazeta Dmitri Medvedev, dont le pays est devenu une cible prioritaire pour l'EI depuis son intervention militaire début octobre en Syrie pour soutenir le régime de Bachar al-Assad face aux rebelles et aux jihadistes. L'Egypte, elle, semble traîner des pieds pour reconnaître la thèse de l'attentat, le gouvernement répétant qu'on ne peut tirer aucune conclusion définitive avant la fin de l'enquête qui, prévient-il, pourrait être longue.Plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, ont évoqué la piste d'une bombe à bord de l'Airbus de la compagnie russe Metrojet qui devait rallier Saint-Pétersbourg (Russie) au départ de Charm el-Cheikh (Egypte)."Il est plus probable qu'il y ait eu un engin explosif à bord de l'avion", a déclaré lundi sur CNN le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond alors qu'il est en visite à Washington pour rencontrer son homologue américain John Kerry. "Il y a une forte probabilité que l'EI soit impliqué", a-t-il ajouté.Israël, pays frontalier du Sinaï, a également indiqué lundi que le crash était très probablement dû à un attentat.Airbus a pour sa part suggéré que l'appareil A321 n'était pas en cause. Car "compte tenu des retours de l'enquête, il n'a pas été constaté de dysfonctionnement" sur l'appareil, a indiqué lundi un porte-parole du groupe à l'AFP.- Coup très dur pour le tourisme -A Charm el-Cheikh, la station balnéaire d'où avait décollé l'avion, des centaines de vacanciers, russes et britanniques pour la plupart, attendaient à l'aéroport pour repartir chez eux à bord d'avions que Moscou et Londres ont envoyés à vide.La sécurité a été renforcée à l'entrée de l'aéroport, où tous les véhicules étaient filtrés scrupuleusement. Et, à proximité de certaines plages, les policiers semblaient plus nombreux que les touristes. "Il y a des caméras partout et des policiers en civil pour assurer la sécurité des touristes à Charm", a résumé un officier à l'entrée de Nama Bay, l'un des centres commerciaux et de loisirs les plus fréquentés de Charm el-Cheikh.Moscou a annoncé lundi que 25.000 de ses ressortissants avaient déjà été rapatriés, sur les 80.000 touristes russes recensés à Charm el-Cheikh et dans les stations balnéaires de la mer Rouge après le crash de l'avion.De son côté, Londres a assuré lundi avoir déjà fait revenir 5.000 des quelque 20.000 touristes britanniques présents au bord de la mer Rouge après le drame.Les images de touristes fuyant les plages égyptiennes irritent Le Caire qui estime depuis le début que Londres et Washington ont surréagi et anticipé les résultats de l'enquête. La catastrophe aérienne porte en effet un coup très dur au tourisme égyptien, déjà affecté par des années d'instabilité depuis la chute du régime de Hosni Moubarak en 2011 - à l'issue d'une révolte populaire dans la lignée du Printemps arabe.L'an dernier, le nombre de visiteurs a atteint 10 millions contre 15 millions en 2010. La plupart d'entre eux avaient pris la direction de Charm el-Cheikh, de ses plages et de ses hôtels de luxe, alors que les sites antiques, notamment autour de Louxor, étaient boudés.Un cinquième des touristes russes choisissent de passer leurs vacances dans le pays des pharaons, selon des responsables du tourisme à Moscou.Les Britanniques, autre clientèle de choix, risquent de déserter l'Egypte "pour le moment", indique Derek Moore, président de l'association des Tour Operators indépendants (AITO), qui regroupe 120 membres à Londres. Comme d'autres capitales occidentales, Paris a également déconseillé à ses ressortissants de se rendre à Charm el-Cheikh. - © 2015 AFP

La CGTR manifeste pour se faire entendre du patron des patrons

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Ils portent des tee-shirts rouges floqués CGTR. Une centaine de syndicalistes s'est rassemblée ce mardi 10 novembre 2015 devant le Parc des expositions de Saint-Denis où le patron des patrons, Pierre Gattaz, participe actuellement à un séminaire en présence de chefs d'entreprises réunionnais. Un important cordon de police est déployé pour sécuriser les entrées du Parc des expositions. Les participants du séminaire ne peuvent pas pénétrer dans l'enceinte en voiture, ils cherchent des places où se garer un peu plus loin. "Te fais pas croquer par le patronat", "stop aux abus", scandent les manifestants mobilisés en ce moment, et jusqu'à la fin du séminaire en mi-journée, en réaction aux propos tenus dans la presse par le président des patrons, notamment au sujet d'un coût du travail trop élevé en France. Lors d'une conférence de presse tenue lundi 9 novembre, Pierre Gattaz a appelé le gouvernement à aller au bout des réformes sur la législation du travail, qu'il juge trop rigide et inadaptée. "A La Réunion, on a plus de 30% de chômeurs. Rien que dans le BTP on a perdu plus de 10 000 emplois, alors qu'il parle de se développer en Afrique... fulmine Jacky Balmine de la CGTR Bâtiment. Et à l'entendre, c'est nous qui gagnons trop finalement!" "Si les syndicalistes pensent qu'on doit appliquer le code du travail, ils n'ont cas ouvrir eux-mêmes une entreprise", a estimé le président du Médef ce mardi 10 novembre sur Réunion Première, attisant la colère des salariés. Si les emplois disparaissent, "en fait, ça serait de notre faute, pas celle de l'Etat ni celle des patrons, lance le syndicaliste. Il faut arrêter. Les patrons deviennent de plus en plus riches, ça se voit, et nous on s'appauvrit de plus en plus. Les entreprises ferment du jour au lendemain. On a envie qu'ils entendent notre voix." www.ipreunion.com

Maintien du Royaume-Uni dans l'UE: Cameron dévoile ses conditions

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Les grandes lignes sont déjà connues. Le maître-mot aussi: plus de flexibilité.Réclamée à cor et à cri par ses partenaires, la "shopping list" britannique doit enfin atterrir dans la boîte aux lettres du président du Conseil européen, Donald Tusk, pour être discutée ensuite par les 28 en décembre à Bruxelles. Les deux leaders se sont déjà entretenus au téléphone lundi pour préparer le terrain. Pour accompagner le courrier, David Cameron a par ailleurs prévu un discours dans la matinée à Londres, alors que son lieutenant, le ministre des Finances George Osborne, ira à la rencontre du président de la Commission européenne dans la capitale belge.Cette offensive coordonnée lance la dernière ligne droite menant au référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'UE qui doit avoir lieu d'ici la fin 2017 au plus tard, les prévisions les plus hardies évoquant le mois de juin 2016.Les sondages promettent un certain suspense avec un électorat divisé entre pro et anti-UE, alors que les deux camps ont intensifié leur campagne depuis la rentrée.David Cameron, qui dit n'avoir "aucun attachement sentimental à l'UE", prône pour sa part un maintien dans une union réformée. Mais s'il n'obtient pas les changements voulus, il n'exclut "rien", comme il l'a répété lundi devant le patronat."Je ne me satisfais pas du statu quo en Europe. Les changements que je veux sont de taille et il est vital qu'on les obtienne", a-t-il martelé avant d'énumérer les quatre grands axes de réforme: "une Europe plus compétitive, une exemption de la nation d'union toujours plus étroite, plus d'égalité entre membres et non-membres de la zone euro et une réduction de la pression migratoire".- 'Les autres pensent toujours qu'on bluffe' -Si les spécialistes s'accordent à dire que "le diable sera dans les détails", ils jugent possible un accord sur les trois premières revendications. Elles servent d'abord à graver dans le marbre le statut spécial dont le Royaume-Uni bénéficie déjà dans les faits en ne participant pas à l'euro ou à l'espace Schengen.La quatrième condition, qui consiste à priver les immigrés de l'UE de certaines prestations sociales, risque en revanche de rencontrer une franche hostilité.Au sein même du camp de David Cameron, on s'interroge sur le caractère légal d'une telle mesure par rapport aux principes de libre circulation et de non-discrimination entre travailleurs européens."Notre ambition sur la question n'a absolument pas varié. J'ai été très clair avec mes collègues européens là-dessus", a pourtant assuré M. Cameron.Selon lui, les quatre revendications peuvent "se résumer en un seul mot: flexibilité". Si "cette organisation", comme il aime appeler l'UE, est "suffisamment flexible, nous allons rester. Sinon, il faudra sérieusement se poser la question de savoir si le Royaume-Uni y est à sa place", a-t-il souligné.En attendant, les Britanniques continuent à s?interroger sur les chances de leur Premier ministre d'obtenir mieux que quelques retouches cosmétiques."Vous savez quoi? Les autres pays européens pensent toujours qu'on bluffe. Nos amis et partenaires ne peuvent pas imaginer qu'on soit assez fous pour quitter l'UE (...) mais si nous voulons réussir cette négociation et rester dans une UE réformée, ils doivent comprendre que nous sommes très sérieux", écrit Boris Johnson, le maire de Londres, dans sa chronique hebdomadaire pour le Daily Telegraph.Successeur potentiel de David Cameron à la tête des conservateurs à l'horizon 2020, il suggère qu'il faudra peut-être passer d'abord par un non à l'UE pour vraiment être en position de renégocier les termes de la relation.Mais David Cameron a répété lundi que la réponse à la question du référendum sera définitive. "No way back" (pas de retour en arrière possible), a-t-il dit. - © 2015 AFP

Mixité sociale dans les collèges: des expérimentations dès 2016 dans 20 départements

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"Je ne prépare pas le grand soir et je ne veux surtout pas faire le bonheur des gens malgré eux", a pris soin de préciser la ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem, consciente du caractère explosif de tout ce qui touche à la carte scolaire en France.Ces expérimentations se dérouleront au sein d'un "territoire pilote" par département: il doit compter plusieurs collèges suffisamment proches pour que les enfants puissent se rendre facilement dans l'un ou l'autre, et les établissements être peu mixtes, a précisé la ministre mardi.Les familles d'un secteur multi-collèges pourront classer par ordre de préférence les établissements de leur zone d'affectation. Si les capacités d'accueil ne permettent pas de répondre au premier choix des familles, l'affectation se fera en fonction de critères décidés "avec le département et en associant pleinement" les parents.Parmi ces critères à disposition et choisis à l'issue de réunions publiques entre parents d'élèves et départements, figurent: élèves boursiers ou susceptibles de l'être (critère social), distance entre le domicile et le collège, choix pédagogiques (langues étrangères proposées, classes à horaires aménagés...), affectation en fonction de l'école primaire d'origine, maintien des liens amicaux entre élèves, etc.Chaque établissement pourra faire valoir ses atouts et son originalité auprès des parents, grâce à l'autonomie accrue dont il bénéficiera avec la réforme du collège, prévue pour la rentrée 2016."Loin de certaines caricatures, on n'est pas là pour couper tout ce qui dépasse, mais au contraire pour inciter tous les établissements à renforcer leur attractivité", plaide Najat Vallaud-Belkacem.Deux critères resteront prioritaires: élève handicapé ou bénéficiant d'un traitement médical à proximité d'un collège donné. Sinon, chaque territoire pourra décider de ses critères et de leur ordre de priorité.- 'Ségrégation scolaire' -Actuellement, l'enfant est affecté par le département dans un collège en fonction de son lieu de résidence, un système qui accepte quelques dérogations.Associer les parents, construire avec eux les critères d'affectation et les convaincre des bienfaits de la mixité scolaire sont indispensables à la réussite de ces expérimentations, souligne le ministère. "On ne doit pas imposer d'en haut la mixité sociale", estime Mme Vallaud-Belkacem. Quant au secteur privé, vers lequel peuvent se rabattre les parents mécontents des collèges publics, "il souhaite s'engager davantage sur les questions de mixité sociale", selon elle.L'efficacité de chacune des expériences menées sera évaluée à peine quelques mois plus tard: y a-t-il eu réduction de la ségrégation sociale? Quelles ont été les conséquences pour les résultats des élèves et le climat scolaire?Des chercheurs se sont penchés sur les effets de la mixité sociale à l'école. La ségrégation sociale est nuisible pour les apprentissages des élèves les plus en difficulté (souvent issus des catégories les moins favorisées). Les meilleurs (cette fois souvent issus des catégories les plus favorisées) peuvent en revanche bénéficier, scolairement, de ne côtoyer que d'autres élèves eux aussi excellents. Mais la mixité sociale à l'école est bénéfique à tous en termes de cohésion sociale, soulignent les chercheurs.Aucun enfant n'a intérêt à grandir dans une société fracturée, indique-t-on au ministère. "Actuellement, on est à un niveau de ségrégation scolaire tel qu'on peut craindre que le pays en pâtisse à l'avenir", résume Julien Grenet, chercheur au CNRS et à l'Ecole d'économie de Paris.Convaincre des parents de plus en plus angoissés des bienfaits de la mixité sociale est cependant difficile. Il faut donc leur prouver qu'un collège mixte peut tendre vers l'excellence scolaire et que côtoyer des jeunes différents leur permettra d'être plus à l'aise dans leur vie professionnelle future.Les départements concernés à ce stade par l'expérimentation sont: Doubs, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Seine-Saint-Denis, Haute-Savoie, Loire, Hérault, Meurthe-et-Moselle, Maine-et-Loire, Eure-et-Loir, Indre-et-Loire, Paris, Charente-Maritime, Ille-et-Vilaine, Bas-Rhin, Tarn et Haute-Garonne. - © 2015 AFP

Marseille: deux morts dans une fusillade entre deux voitures

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L'un des deux hommes est mort sur le coup, le deuxième est décédé des suites de ses blessures, a-t-on précisé de même source. Un troisième homme a été légèrement blessé. La fusillade a éclaté vers 00H00 entre les occupants --quatre à chaque fois-- de deux BMW dans le tunnel Prado-Carénage, a-t-on encore ajouté, confirmant une information initialement donnée par La Provence. - © 2015 AFP

Portugal: chute imminente du gouvernement pro-austérité de droite

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Longtemps considéré comme l'élève modèle de la zone euro prompt à appliquer la rigueur budgétaire réclamée par ses créanciers internationaux, le Portugal est entré à nouveau dans une zone de turbulences à l'issue incertaine.A peine onze jours après son entrée en fonctions, le gouvernement de Pedro Passos Coelho, 51 ans, est sur le point de rester dans l'histoire comme l'exécutif le plus éphémère du Portugal, battant le record détenu jusqu'ici par celui dirigé par Alfredo Nobre da Costa qui avait tenu 85 jours en 1978.Vainqueur des élections législatives du 4 octobre avec 38,6% des voix, la coalition de droite a toutefois perdu sa majorité absolue, et doit faire face à un Parlement dominé par une majorité de gauche emmenée par le Parti socialiste, arrivé deuxième avec 32,3% des voix.Fort du feu vert obtenu des instances de son parti et de l'extrême gauche, le chef des socialistes Antonio Costa, 54 ans, compte faire voter mardi une motion contre le gouvernement, entraînant automatiquement sa démission.Le Parti socialiste, le Bloc de gauche, proche de Syriza au pouvoir en Grèce, le Parti communiste et les Verts disposent ensemble de 122 députés sur 230, soit plus que la majorité requise pour rejeter le programme du gouvernement de M. Passos Coelho et prendre sa place.- Divergences historiques -Pour y arriver, les partis rivaux de la gauche ont dû chercher, au moins temporairement, à gommer leurs divergences historiques qui avaient pourtant animé une campagne électorale sans concessions, dominée par de vifs échanges entre leurs chefs de file.Si le Parti socialiste a signé le traité d'adhésion du Portugal à l'Union européenne en 1985, ses futurs alliés n'ont jamais caché leur méfiance envers une Europe qui a, selon eux, contribué à appauvrir les Portugais en imposant des contraintes budgétaires démesurées.Au sein même du Parti socialiste, des membres de son aile gauche se montrent sceptiques envers l'Europe: "le PS n'accepte pas l'Union européenne telle qu'elle est", a relevé lundi Pedro Nuno Santos, vice-président du groupe parlementaire socialiste.La cohabitation d'un gouvernement du PS avec ses alliés de l'extrême gauche, s'il finit par être investi par le président conservateur Anibal Cavaco Silva, devrait s'avérer difficile: "ce sera un exécutif faible, et des élections anticipées se profilent en 2016", estime David Schnautz, analyste de Commerzbank.- Réformes au ralenti -Ce que redoutent les investisseurs, c'est "une fatigue de l'austérité, qui empêche les réformes nécessaires d'être mises en oeuvre", poursuit-il.Signe de la frilosité des marchés, la Bourse de Lisbonne a dévissé de 4,05% lundi à la clôture, et les taux d'emprunt du Portugal à dix ans ont grimpé à 2,83%, contre 2,68% la veille."De toute manière, une telle alliance ne peut pas durer, ils ne sont pas d'accord entre eux et il n'y a pas l'argent nécessaire pour mettre en oeuvre leurs promesses", estime Joao Pedra, 43 ans, qui avait pourtant donné sa voix aux communistes.Et dans une Europe acquise majoritairement à la cause de l'austérité, les marges de manoeuvre d'un futur gouvernement de gauche sont extrêmement limitées."L'électorat de la gauche risque d'être déçu, car un gouvernement du Parti socialiste sera obligé de respecter les engagements du Portugal vis-à-vis de Bruxelles", fait valoir le politologue Antonio Costa Pinto.Une fois n'est pas coutume, la droite et la gauche vont manifester mardi après-midi simultanément devant l'Assemblée de la Republique à Lisbonne, mais pour des causes bien distinctes: les uns pour s'opposer au départ du gouvernement, les autres pour saluer l'arrivée d'une alliance anti-austérité. - © 2015 AFP

Prix record de 170,4 millions pour un nu de Modigliani aux enchères

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"Nu couché" a été adjugé sous les applaudissements d'une salle comble, après neuf minutes d'enchères enfiévrées entre sept acheteurs. C'est un enchérisseur chinois qui l'a emporté au téléphone, a précisé la maison d'enchères, qui avait estimé la toile à 100 millions de dollars."Nu couché" est ainsi devenue la deuxième toile la plus chère jamais vendue aux enchères, après "les femmes d'Alger (version O)" de Pablo Picasso, adjugée en mai dernier 179,4 millions, également chez Christie's à New York.La toile, peinte en 1917-1918, montre une femme brune nue alanguie sur un canapé rouge et un coussin bleu. Elle faisait partie d'une série de nus créés par le peintre et sculpteur (1884-1920) installé à l'époque à Paris. Elle avait fait scandale lorsqu'elle avait été exposée avec d'autres à la galerie parisienne Berthe Weill, et la police avait ordonné que les nus soient retirés.La vente a pulvérisé le précédent record pour un Modigliani, "Tête", une sculpture adjugée en novembre 2014 70,7 millions de dollars. La toile de Modigliani la plus chère vendue aux enchères était jusqu'à présent "Nu assis sur un divan", adjugée 68,96 millions de dollars en novembre 2010.- record pour 'Nurse' de LichtensteinQuelques minutes après "Nu couché", un autre record mondial est tombé pour un artiste, avec "Nurse", du maître du Pop Art américain, Roy Lichtenstein, adjugée 95,37 millions de dollars. La toile avait été estimée 80 millions de dollars.Cette toile carrée d'1,21 mètre de côté, peinte en 1964, montre le visage en gros plan d'une femme blonde, qui semble droit sortie d'une bande dessinée. Coiffe blanche et bouche sexy, elle regarde de côté.Le précédent record pour un Lichtenstein était de 56,12 millions de dollars, pour "Women with Flowered Hat" (1963) en 2013.Les deux toiles étaient les pièces phares d'une soirée sur le thème de "La Muse de l'artiste", durant laquelle Christie's a mis aux enchères 34 oeuvres des 19e et 20e siècles de très grande qualité.Plusieurs autres records mondiaux ont été battus durant cette soirée, qui en un peu plus d'une heure a engrangé 491,35 millions de dollars. "Thérèse", une sculpture en bois du Français Paul Gauguin (1848-1903) est partie à 30,9 millions de dollars, un record pour une sculpture de l'artiste. Elle était estimée entre 18 et 25 millions.Une sculpture de l'Allemand Ernst Ludwig Kirchner (1880-1938), "Tänzerin mit gehobenem Bein" a été adjugée 8 millions de dollars, quand elle était estimée entre 3,5 et 5,5 millions, également un record pour une sculpture de cet artiste.Un Gustave Courbet, "Femme nue couchée", peinte en 1862, estimée entre 15 et 25 millions de dollars, a été adjugée 15,28 millions, quatre fois plus que le précédent record de 3,74 millions de dollars engrangé par "Etretat, les falaises" en novembre 2013.Parmi les autres succès de la soirée, un Paul Cézanne, "L'homme à la pipe (étude pour un joueur de cartes)" a été adjugé 20,88 millions de dollars, dans sa fourchette d'estimation."Nous sommes dans un marché de chefs d'oeuvre" a commenté après la vente Jussi Pylkkänen, président international de Christie's, soulignant l'intérêt extraordinaire généré par les pièces "très rares et importantes".Mais dix des oeuvres proposées, parmi lesquelles un Rodin, deux Fernand Léger, un Lucian Freud, un Giacometti et un Picasso, n'ont pas été vendues, n'ayant pas atteint le prix de réserve.Pour près de la moitié des oeuvres proposées, Christie's avait garanti un prix minimal au vendeur, une pratique qui gagne du terrain, mais est risquée si l'oeuvre n'est finalement pas vendue.Les enchères d'art d'automne ont commencé le 4 novembre à New York et se termineront le 12. Christie's et Sotheby's en espèrent chacune plus d'un milliard de dollars. Mardi, ces enchères continuent avec les ventes d'art contemporain chez Christie's.Par Brigitte DUSSEAU - © 2015 AFP

Identifier les migrants morts en Méditerranée: un défi pour les experts

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Dans des tentes réfrigérées installées dans un hangar d'une base de l'Otan à Melilli, en Sicile, Cristina Cattaneo et son équipe enfilent gants, combinaison et masque de protection et s'attellent à la tâche.La marine italienne vient de débarquer des dizaines de corps récupérés près de l'épave d'un bateau de pêche dont le naufrage avait fait jusqu'à 800 morts en avril."Nous devons faire notre possible pour rendre un prénom et un nom à ces gens", explique Mme Cattaneo, chef du Labanof, un laboratoire milanais réputé, spécialisé dans l'identification des restes décomposés, calcDans des tentes réfrigérées installées dans un hangar d'une base de l'Otan à Melilli, en Sicile, Cristina Cattaneo et son équipe enfilent gants, combinaison et masque de protection et s'attellent à la tâche.La marine italienne vient de débarquer des dizaines de corps récupérés près de l'épave d'un bateau de pêche dont le naufrage avait fait jusqu'à 800 morts en avril."Nous devons faire notre possible pour rendre un prénom et un nom à cesinés ou mutilés.Des dizaines de milliers d'hommes, femmes et enfants fuyant la guerre, les persécutions et la misère tentent chaque année la traversée sur des embarcations de fortune. Au moins 3.440 y ont laissé leur vie cette année, qui a vu exploser le nombre d'arrivées.Même si beaucoup reposent pour toujours au fond de l'eau, l'identification des autres reste une tâche herculéenne. Chaque jour, les experts italiens se penchent avec attention sur une vingtaine de visages gris et boursoufflés."C'est l'un des désastres de masse les plus complexes de l'histoire de la médecine légale", assure Mme Cattaneo, appelée ici par Vittorio Piscitelli, le responsable italien pour les personnes disparues, qui ambitionne de créer un fichier ADN spécifique à l'échelle européenne.Une analyse ADN ne peut en effet être utile que comparée à un échantillon fourni par un proche parent, une option difficile lorsque la famille est en Afrique subsaharienne ou au Pakistan, impossible quand il s'agit de la Syrie en guerre ou de l'Erythrée verrouillée.L'équipe du Labanof photographie donc toutes les particularités encore visibles sur ces corps restés plusieurs mois dans l'eau: dents, front, oreilles, cicatrices, tatouages ou piercings... Les photos seront ensuite disposées dans un album à montrer aux personnes recherchant un disparu, et les corps enterrés. - 'Un geste de respect' -"C'est un geste de respect pour la dignité humaine. Et il a aussi été prouvé que laisser les proches de personnes probablement mortes dans le doute était comparable à de la torture", explique Mme Cattaneo."Nous avons déjà réussi à identifier 28 personnes de cette manière, en montrant l'album à des gens venus d'Allemagne, de Suisse, de France", raconte M. Piscitelli, qui espère toucher d'autres personnes par l'intermédiaire de la Commission internationale pour les personnes disparues (ICMP).Basée à Sarajevo, l'ICMP a identifié les deux-tiers des 40.000 disparus des conflits des années 1990 en ex-Yougoslavie, puis travaillé sur les victimes du tsunami en Thaïlande ou de l'ouragan Katrina aux Etats-Unis.Elle a maintenant proposé à l'Italie de faire connaître l'album dans les pays d'origine des migrants, de fournir des kits de prélèvement d'ADN aux proches et de rapatrier les corps identifiés.De l'autre côté de la Sicile, une équipe anti-mafia de Palerme a elle aussi préparé un album photo, montrant cette fois les objets collectés sur les migrants morts pendant la traversée, le plus souvent asphyxiés dans la cale.Colliers, photos, Coran miniatures, téléphones portables ou billets de banque sont gardés dans des pochettes en plastique d'où émane une obsédante odeur de putréfaction."Ces pauvres victimes arrivent après plusieurs jours en mer dans des conditions absolument indescriptibles, elles sont méconnaissables, le visage défiguré par leur état avancé de décomposition", raconte Carmine Mosca, chef du département des homicides."Même ceux qui voyageaient avec eux, les amis ou la famille, n'arrivent pas à les reconnaître", ajoute-t-il. "Certains ont été identifiés grâce aux derniers numéros qu'ils avaient appelés, ou à des numéros écrits sur un papier, dans un vêtement, sur la ceinture d'un jean".L'ampleur de la crise des migrants poussant à concentrer les ressources sur les vivants plutôt que sur les morts, le projet de banque de données européenne regroupant tous les éléments d'identification reste compliqué à mettre en place, mais les experts se disent déterminés."Le protocole devrait être copié dans chaque pays, supervisé par un organe européen. On parle pour l'instant de petits nombres, mais nous avons montré que cela fonctionnait", insiste Mme Cattaneo.Par Brigitte DUSSEAU - © 2015 AFP

Birmanie: le décompte confirme la victoire écrasante d'Aung San Suu Kyi

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A la chambre basse du Parlement, la plus importante avec 323 sièges en jeu, les premiers résultats portant sur 54 sièges indiquent que la Ligue nationale pour la démocratie (LND) en a remporté 49, contre trois pour le parti au pouvoir, l'USDP.La commission électorale s'est lancée dans un long égrenage des résultats qui pourrait durer jusqu'à mardi soir ou plus.Le parti de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi a revendiqué lundi une victoire écrasante aux élections législatives de dimanche, qui ouvrent la voie à un changement historique dans l'ex-Etat paria.Devant le siège de la LND à Rangoun, les organisateurs ont démonté l'écran géant où des centaines de partisans suivaient encore lundi soir l'égrenage des résultats.Arrivée aux marches du pouvoir après des décennies de dissidence (dont plus de 15 ans en résidence surveillée), la "Dame", âgée de 70 ans, se montre prudente et appelle ses partisans à la patience.Les premières circonscriptions tombées se trouvent dans les régions de Rangoun et Mandalay, la deuxième ville du pays, traditionnellement pro-LND. Mais les derniers résultats tombés mardi matin montrent que la LND domine, même dans des régions comme celle du delta de l'Irrawaddy.L'USDP garde en revanche une influence dans des régions comme l'Etat Kayah ou l'Etat Shan, en proie à des conflits armés ethniques, où la "Dame de Rangoun" a pourtant fait une intense campagne.La LND affirme avoir remporté au niveau national plus de 70% des sièges, un chiffre impossible à confirmer de source indépendante.Ce score permettrait à Aung San Suu Kyi d'avoir une majorité absolue malgré la présence d'un quart de députés militaires, non favorables à la LND. Après des décennies de junte militaire, puis de domination de ses héritiers depuis les réformes démocratiques lancées en 2011, cela représenterait une révolution complète et inédite pour la scène politique birmane.Par Brigitte DUSSEAU - © 2015 AFP

Saint-Joseph - Orange améliore le débit internet à la Plaine des Grègues

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"Le raccordement de cette infrastructure par une fibre optique permet d’améliorer les débits des lignes desservies par ce NRA. 93% des lignes de ce quartier bénéficient désormais de débits descendants en moyenne supérieurs ou égaux à 10 Mbits/s*. Grâce à la technologie VDSL2, pour les lignes les plus proches de ce nouveau NRA, les débits descendants peuvent atteindre jusqu'à 50 Mbits/s. Des débits boostés permettant l’accès à de nombreux usages Les foyers de la zone desservie bénéficient d’un meilleur confort dans tous leurs usages Internet, comme le chargement plus rapide des pages web, un visionnage plus fluide des vidéos en ligne…" écrit Orange dans son communiqué. "Les entreprises du territoire pourront, quant à elles, échanger leurs données plus facilement (messagerie électronique, transferts et téléchargements de fichiers volumineux…). Orange continue d’investir pour l’aménagement numérique du territoire. L’installation des équipements à La Plaine des Grègues s’inscrit dans la volonté d’Orange de participer au développement économique et numérique pour répondre au mieux aux besoins des clients" dit encore L'opérateur. "Orange a pris la décision d’implanter ce nouvel équipement, au plus proche des logements, pour anticiper les besoins futurs en télécommunications et permettre l’accès à un meilleur débit, favorisant ainsi les nouveaux usages. Ce NRA est ouvert à l’ensemble des Fournisseurs d’Accès à Internet. Orange conseille de se renseigner auprès du fournisseur choisi, pour vérifier l’éligibilité de sa ligne" conclut le communiqué d'Orange.

Colombie: une demi-tonne de cocaïne dans les cars de supporters de foot

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La police nationale colombienne a précisé avoir "interpellé les chauffeurs de deux autocars du service public, qui transportaient 575 kg de cocaïne et de +basuco+ (ou pâte de coca, élaborée à partir des déchets de la fabrication de la cocaïne), cachés dans le plancher et sous les sièges de chaque véhicule", selon un communiqué.Ces cars étaient partis de Cali, troisième ville de Colombie dans l'ouest du pays, et ont été interceptés pour un contrôle routier à Taminango, dans le département de Nariño, frontalier du Pérou.Ils transportaient des supporters de la sélection colombienne, qui joue jeudi dans la capitale chilienne pour les éliminatoires du Mondial de 2018 en Russie.Après l'arrestation des chauffeurs, mis à la disposition de la justice qui enquête sur leur degré d'implication dans ce trafic de drogue, les supporters ont dû chercher un autre moyen de transport.La Colombie est le premier producteur mondial de feuille de coca, composant de base de la cocaïne, dont elle a exporté environ 442 tonnes en 2014, soit 52% de plus que l'année précédente, selon les derniers chiffres de l'Onu.Par Brigitte DUSSEAU - © 2015 AFP

Climat: la fonte de l'Arctique menace le thermostat de la planète

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Chef de mission scientifique à bord du brise-glace de recherche canadien Amundsen, ce chercheur belge étudie l'histoire de la planète en perçant les secrets de ses océans, tel l'Arctique où il dirige cet automne une mission regroupant une quarantaine de scientifiques spécialisés dans le réchauffement climatique.Refusant tout alarmisme, il explique à l'AFP que depuis deux millions d'années, des cycles climatiques "bien marqués" s'enchaînent tous les 100.000 ans avec la "formation de calotte glaciaire sur le continent du nord, suivie d'une fonte très rapide" qui s'étire sur 5.000 ans. Le dernier réchauffement climatique s'est produit il y a entre 20.000 et 15.000 ans et avait entraîné une hausse du niveau de la mer de 130 mètres."C'est vraiment la tendance avec les fontes du Groenland et de l'Antarctique (...). La plus grande différence avec aujourd'hui, c'est l'échelle de temps: ça n'a jamais été aussi rapide" que maintenant, dit-il. Chaque cycle est marqué par une évolution du taux de carbone dans l'atmosphère. Lors du dernier réchauffement, le taux de gaz carbonique (C02, principal gaz à effet de serre) dans l'air était passé de 180 parties par millions (PPM) à 280 PPM en 5.000 ans. Jusqu'à la révolution industrielle, le niveau est resté à 280, et depuis, il a grimpé inexorablement jusqu'à franchir le seuil de 400 PPM en 2015, explique ce scientifique."Si on continue de cette façon, et c'est ce qui semble se passer, eh bien on va se retrouver d'ici la fin du siècle avec des taux qu'on n'a pas eus depuis l'époque des dinosaures, au Mésozoïque" avec 1.000 PPM.- 'Rétroactions' -La dernière déglaciation avait été suivie d'une "stabilité du climat beaucoup plus grande" qui a permis à l'homo sapiens de s'épanouir. "Notre civilisation, telle qu'on la connaît, est en fait un résultat direct de l'évolution du climat", résume le professeur à l'université de Colombie-Britannique (UBC) de Vancouver.Au c?ur de ce climat propice à la civilisation humaine, se trouvent les eaux profondes qui se créent dans l'Atlantique nord, au large du Groenland.Circulant dans les abysses des océans selon un itinéraire bien établi, ces eaux accumulent quantité de gaz carbonique provenant de l'atmosphère, en plus de constituer "un mécanisme majeur pour transporter la chaleur de l'équateur vers les pôles", selon M. François.Avec la fonte de la calotte glaciaire, la dilution dans la mer des icebergs, constitués d'eau douce, "baisse la salinité, et rend beaucoup plus difficile la formation des eaux profondes".Or si le transfert de chaleur entre l'équateur et les pôles était interrompu parce que le thermostat que constituent les eaux profondes était brisé, alors "les hautes latitudes deviendraient beaucoup plus froides". Un tel scénario - digne du film catastrophe de Roland Emmerich, "Le Jour d'après" (2004) -, s'est déjà produit lors du dernier réchauffement climatique. "Il faisait encore plus froid au début de la déglaciation qu'au maximum de l'ère glaciaire, dans le nord de l'Europe particulièrement", note le paléocéanographe.La modification de la formation des eaux profondes n'est qu'une des multiples "rétroactions" (aussi appelés "feedbacks") créées par le réchauffement climatique: une cause produit un effet qui renforce la cause, et souvent aggrave la situation."On ne connaît pas tous les feedbacks impliqués dans le réchauffement, de là l'inquiétude", relève Roger François. "Le système entier est tellement complexe, ce n'est pas quelque chose que l'on peut expérimenter, on parle de processus qui se passent à l'échelle planétaire. Il suffit d'un petit détail oublié pour avoir des conclusions différentes."Par Brigitte DUSSEAU - © 2015 AFP

Le philosophe André Glucksmann est décédé

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Par Brigitte DUSSEAU - © 2015 AFP

Macron favorable à "accroître la part de mérite" dans les salaires des fonctionnaires

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"Je pense qu'il faut accroître la part de mérite, la part d'évaluation, dans la rémunération de la fonction publique", a affirmé le ministre sur Europe 1, soulignant qu'il s'agissait "d'une conviction personnelle".Par Brigitte DUSSEAU - © 2015 AFP
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